Une Maladie Morale
Po
.-LEGOUVé.-MILLEV
ieuses rêveries ou de vagues aspirations. Cependant, par une anomalie assez bizarre, la poésie de la Révolution et de l'Empire est restée, dans cet ordre d'idées, fort au-dessous de la prose. Tandis que celle-ci a mis au servi
r se soustraire aux recherches des ennemis que lui valait son courageux journal. Cet ouvrage a pour titre Ermenonville, ou le tombeau de Jean-Jacques. Michaud, après avoir écrit dan
trépas on vers
écrits on senti
nira les vert
era son temple
de charmes, et qui rappelle la célèbre élégie de Gray. L'auteur avait été préparé à écrire dans ce genre par les difficultés et les chagrins d'une vie dont les débuts n'annon?aient guère la haute fortune qui l
nt-Pierre et de G?the. Sa mélancolie n'a, d'ailleurs, rien d'amer; elle est un plaisir plut?t qu'une peine; elle est même, d'après lui, une volupté. Tout l'alimente: ?la fable et le roman, Didon, Tancrède,
champs, quel tabl
a scène de l'univers.? Enfin, si l'on veut savoir sous quelle figure
erge assise s
t livrée à de
es flots un chagri
ouvrant ses pa
ptueux dans ses
soupirs qui so
t elle, et Wert
présenta avec moins d'apprêt. ?La demeure abandonnée, Le bois détruit, Le poète mourant,? et surtout ?La chute des feuilles? (1811), cette poésie qui
et le futur empereur, qui ne ménagea pas ses récompenses à l'auteur, fut le premier à les lire et à appréci
bre d'?uvres le mal que j'étudie se trahit-il à peine. Pour prendre sur le fait la mélancolie vraiment maladive