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Charlie

Charlie

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Chapter 1 No.1

Word Count: 1906    |    Released on: 06/12/2017

ourba vers son fils, un petit gar?on d'une dizaine d'années, dr?lement vêtu d'un authentique costu

un peu avant de rentrer, mon

diller le bout de ses gants bla

, ma

in, elle s'achemina, d'un pas pressé, le long de l'avenue des Champs-Elysées, presque dés

ont ses légers frisons blond pale, lui collait au corps sa jupe de drap bleu sombre; et Charlie, pour la suivre, était obligé de

ts, pour les prendre ingénument à témoin de son agilité, de sa grace aisée; si bien que tous

t une admiration instinctive, attendrie, pour le joli groupe que formaient Mme Lahonce et son fils, avec leurs vis

expression était toute différente. Il y avait dans leurs yeux méchants un reflet immédiat d'évaluation, un air d'impertinence connaisseuse, un air gouailleur de n'être pas dupe, de bien

e semblait rien voir. Elle continuait hativement son chemin, le front toujours b

nue, elle rebaissait le regard, laissait dédaigneusement ces messieurs passer à c?té d'elle, comme des ombres indistinctes et médiocres, sans sexe, sans visage, sans intérêt. Et pour s'étourdir, se distraire de l'étouffante angoisse d'attente qui lui gonflait le c

e!... Regarde do

brun roux, à tournure élégante de clubman ou d'offi

! s'exclam

ermets d'aller au-devant d

a main, les joues offertes pour un baiser, dans une posture correcte de petit g

on vieux Charlie?

Lahonce, et retenant longueme

ors si tard? Vous rentre

main et d'une voix un

s rentrons par le plus long...

res ri

Très bien, je

, tout heureux de se retrouver, tout au soulagemen

d'un ton de prière et

n'est-ce pas, Madame?... Voulez-vo

ien vol

les, ils se remirent lentement en route, marchant c?te à c?te, la tête de profil, souriante, avec cet air

destine. Il s'accrochait à Mme Lahonce, ne la lachait pas, la devan?ant même, se jetant contre elle, par instants, c

ne connaissait nullement. Ils se disaient avec volubilité, et dans ce langage symbolique et obscur que se créent, à la longue, les amants, tout ce qui s'était passé chez eux ou ailleurs durant ce siècle de vingt heure

r seul, de gambader, de courir en éclaireur, à quelques pas devant s

il est à me demander si vous viendrez, quand vous viendrez, tout le temps à me parler de vous... C'est extraordi

urire, pour ?a, il peut être tranquille, le pauvre petit

de Charlie, la mince bouche des Lahonce, rendue si célèbre, si populaire jadis, par le

once co

e nom vient à être prononcé, si on cause de votre musique, de votre talent, il ne bronche pas cet amour, il a seulement vers moi un petit regard du coin de l'?il, un regard timide et tellement risible pour me rassurer, pour me

res hé

parce qu'il n'est pas encore tout à fait détaché de vous, qu'il tient encore presque à votre chair... qu'il est en

sans achever sa pensée, Favierres revint brusquement

demain, à quelle heu

t demie? propo

handy, vous savez pour les ch?urs... Que diriez-vous si, vers dix heures, je v

on, car mes parents viennent... Je n'aurai qu'à annoncer votre visite, et

on regard tenace et tendre, comme au premier instant de la

t-ce triste tout de même que nous soyons contraints de nous quitter ainsi, de retourner,

r, le visage soudain assomb

lez-vous?... Vous savez bien à quel point cela me torture... Vo

nt, elle se domina, se raidit à faire monte

eur... A ce soir

Madame! Cert

'abandonner. Alors la jeune femme, aussi faible que lui, n'ayant pas le

s au revoir

la supplication que cac

etiré, lui tendait ses joues à baiser. Puis, après un dernier salut cordial, il to

, un peu inquiète de s'être attardée

peu probable où son mari lui demanderait des détails sur cette promenade prolongée; et quand elle parvint prè

e qu'elle ne dirait pas à M. Lahonce que Favie

'est inutile... Je lui dirai simplement que no

asse, d'un air grave, d'u

n, m

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