Clotilde Martory
u'une heureuse occasion de passer une journée avec Clotilde, mais
il s'y trouverait aussi le commandant de Solignac qui i
vait intérêt et souvent même profit à le laisser aller sans l'interrompre. Qu'importaient ses opinions et ses sentiments? c'était le représentant d'un autre age. Je ne suis point de ceux qui, en présence d'une foi sincère, haussent les épaules parce que cette
me serait-il possible de rester toujo
savoir pourquoi, ce command
ait cet
Martory, un confident de ses idées; un conspirateur de S
pas là de quo
sympathie pour ses amis et confidents. J'ai peur d'un prince qui, par sa naissance comme par son éducation, n'a appris que
gne, ma peur et ma défiance augmentent, car pour s'être lancé dans de pareilles entrepris
des livres et des documents qui m'apprendraient le r?le qu'avait joué le commandant dans les deux conspirations de Louis-Napoléon. En faisant une sorte d'enquête parmi mes amis j'avais des chances de tomber sur quelqu'un qui aurait eu autrefois des relations avec le commandant de Solignac ou l'a
ue j'avais rencontré chez un ami commun et q
voulez étudier les consp
vous é
a même demande que vous. C'est une bonne fortune pour notre bibliothèque qui n'était point
veuille apprendre
aire à un collégien qui nous demande la Captivité de Saint-Malo de Lafontaine pour avoir les Contes, ou bien un Diderot complet pour lire
encore assez et vous cherchez beaucoup trop l
des conspirations de Louis-Napoléon, et je vous assure qu'il n'y a aucune mauvaise pensée sous mes paroles. Pendant dix a
cher à apprendre comment une conspiration militair
pris part aux affaires de Strasbourg et de Boulogne; nous sommes tous exposés à avoir un de ces officiers pour chef
t le bibliothécaire en me faisant apport
?le que le prince Louis-Napoléon avait joué dans les deux me parut tout à fait misérable, sans un seul de ces actes de courage téméraire, s
sur Paris; comme il se dit l'héritier de Napoléon, il doit marcher en triomphe de Strasbourg à Paris la première fois, de Boulogne à Paris la seconde; son oncle avait un
sident de la République, et dont on voudrait aujourd'hui faire un empereur! Pourquoi le parti royaliste et le parti républicain ne répandent-ils pas ces deux procès dans toute la France? il n'y a qu'
lignac. Et si nous n'étions pas dans des circonstances politiques qui menacent de nous conduire à une révolution mil
n'en sont pas moins curieux et intéressants. Malheureusement, ils ne sont pas aussi complets qu'on pour
spérances se résument dans un nom: ?l'Empereur,? et le prince Louis est l'héritier de l'empereur. Il a été entra?né par la reconnaissance du souvenir et par la fidélité des conv
pris part à ces complots. Par malheur pour le commandant de Solignac, il y a dans ses réponses des inconséquences,
té un de ses chefs; au lieu d'avoir été entra?né, il semble qu'il a entra?né les autres; au lieu d'avoir
toujours été habile et prudente: jamais il ne s'est avancé, jamais il ne s'est compromis au premier rang, et bien que l'on sente partout son action, nul
ment où il se fait le complice de son prince. Elles étaient au plus bas, ces af
et, en 1832, commandant la première circonscription de remonte, il donne sa démission. Il y a de graves irrégularités dans sa caisse, et un grand nombre de paysans du Calvados se plaignent de ne pas avoir
tude quand je m'entend
as d? conna?tre quand il était à Oran; il s'était
dix ans où se trouve le procès de Strasbourg; si v
e. Décidément le bibliothécaire ne m'ava
othèque, nous restames en face l'un de l'au
it jusqu'à un certain point, car si nous sommes bien ensemb
essé de rentr
lle
us que nous allio
faire a
au
t donc d'
me dire cela,
z le silence
use que je veux examiner avec vous, s
, donc