Clotilde Martory
force impulsive qui ne me laissait pas, pour ainsi dire, la libre disposition de ma volonté. Je trouvais une occasion inespérée de la voir, je saisissais cette
ture et en revenant chez moi, je co
oyage en tête-à-tête dans
t pour me faire risquer une pareille entreprise? Me laisserait-elle parler? Si elle m'écoutait, ne me rirait-elle pas au nez? Ou bien plut?t ne me fermerait-elle pas la bouche au premier mot, indignée de mon
mon esprit, plus il me parut réunir toutes
nt ma table, je pris un livre que je mis à lire. Mais les lignes
se présentait si heureusement de la voir à mon aise? Est-ce que ce ne serait pas déjà du bonheur que de respirer le même air qu'elle, d'être assis près d'elle, d'entendre sa voix quand elle parlerait aux mendiants de la route ou au conducteur de la voiture, de regarder le p
is à
quatre et, en huit ou dix minutes, j'arrivai au bureau de la voiture; en chemin j'avais bousculé deux braves commer?ants qui causaient de leurs affaires
rangée devant le bureau, les chevaux attelés, la bache ficelée
'apercevant, madame Lieutaud s'approcha de Clotilde et lui par
chasseurs? Ou bien allait-elle abandonner sa place de coupé et monter dans l'intérieur,
mots avec la cousine, je devais, les rencontrant, les saluer. Je pris
s'avan?a et me dit qu'on n'atte
it-elle
it manifeste dans son air inquiet et grognon; mais, d'un a
Fran?ois le lui remettra en arrivan
épliqua Clotilde, et père ne se
uloir rien écouter, elle monta dans
e elle, et l'on f
.. Je r
tout à l'heure, avait maintenant mille choses à faire. Le
e engagea avec celle-ci une conversation étouffée. Quelques mots seulement arrivaient jusqu'à moi. L'u
a la portière, les chevaux, excités par une batterie de cou
e; lorsqu'il fut arrivé je me trouvai assez embarrass
uittant l'autre nuit chez madame Bédarrides, je n'espérais pas que les circonstance
troublait; aussi, au lieu de chercher mes mots, qui se présentaient diffi
ais tu; mais comme elle ne répondait pas, je contin
ent là un ha
eux? dit-elle avec
l me se
se d'étonnant; s'il a quelque chose de véritablement c
is des maisons. Il était bien certain qu'elle ne croyait pas à une rencontre fortuite et qu'elle se moquait de moi. D'ordinaire j'aime peu qu'on me r
ontre il me convenait qu'elle cr?t que je l'avais arrangée: c'était un aveu tacite de mon amour, et à la fa?
est tout autrement. En effet, il y a deux heures je me doutais si peu que j'ira
ration; c'est une idée qui vous e
ion étrangère, par une volonté supérieure à la mienne; aussi je dirais volontiers de notre renco
e de Fran?ois, dit-elle en ri
dest
aim
me fallait une raison ou tout au moins
fort à Cass
XIII cela était-il un fort, mais aujourd'hui je n
n officier de mes amis en garnison dans ce fort; mais cette réponse me déconcerta un moment. Heureu
c?tes qui me demande de lui faire un dessin de ce fort, en lui expliquant d'une fa?on exacte dans quel état il se trouve a
arfait
pays. Sans doute, je pourrais m'adresser au commandant du fort, si toutefois il y a un commandant, ce que j'ignore, mais c'est toujours un mauvais procédé, dans une enquête comme la mienne, de s'en tenir aux renseignements de ceux qui ont un intérêt
indéfinissable que j'avais déjà vu sur ses
, car je puis vous mettre en relation avec la seule personne qui précisément soit en état de vous bien renseigne
e? dis-je en roug
qui sera très-heureux de vous guider,