Clotilde Martory
ersité amène souvent des difficultés de s'entendre et de se comprendre. L'homme, pour avoir voulu trop préciser, est accusé de grossièreté ou de dureté
lle pour venir retrouver son père. Qu'y avait-il au juste dans sa réponse? On pouvait l'interprét
e me planter dans le coeur, car en entrant dans le salon nous trouvames le général éveillé et d
i est impossible de venir faire ma partie, et comme Solignac ne reviendra de Marseille que demain, me voilà pour u
ux de moi
jouant l'autre jour avec elle j'ai fait l'échec du berger; une partie finie au quatrième cou
ude sur le sens que je devais donner à la réponse de Clotilde j'avais peur q
liez m'accep
plus qu'au général que c
le général q
aine, vous n'êtes pas venu à
regarda et je sentis qu'elle me disait d'ins
général qui ne demandait pas mieux que d'accepter, se
ion, le coeur comblé de joie par le regard de Clotilde, je me voyais acc
tallée dans le salon), n'était pas fait pour me calmer. D'un autre c?té, la fa?on de jouer du général me déroutait. Pour lui, la partie était une véritable bataille, et il y apportait l'ardeur et l'entra?nement qu'il montrait autrefois dans les
mais après une défense assez convenable et assez l
serrant chaudement la main, vous êtes un brav
donner une rev
vous reviendrez nous voir, n'est-ce pas? A propos de la jeune armée, dites-moi don
là-bas, loin des villes, n'ayant pas d
ment, et c'est ce sentiment que je vous demande: vou
ne voulais pas blesser les opinions du général, d'un autre c?té il ne me conven
s qu'ils n'en ont pas; j'ai entendu parler d'une grande propagande socialiste qui se faisait dans l'armée
les d'intelligence et de raisonnement doivent prendre un parti. Il y a plus de deux ans que le prince Louis-Nap
ie
le? Rien que de se disputer le pouvoir, sans avoir personne en état de l'exercer. Incapables de faire, ils n'ont de puissance que pour empêcher de faire. Avec eux, tout gouvernement es
empereur? Je ne crois pas qu'un
r en s'inspirant de ses idées,
re; mais la naissance ne suffit
et a produit cette tentative: des officiers qui ne connaissaient pas ce jeune homme se sont laissé entra?ner par l'influence de son nom, et des
de la nation le subit, mais je doute que celui dont
uvant à ce jeune homme qu'il portait dans sa personne ce prestige napoléonien. Cette affaire qui n'a pas réussi immédiatement lui a donc donné une grande force au moins pour l'avenir, et s'
on eu
se produire sous un gouvernement régulier, qui en somme répondait dans une certaine mesure aux besoins du pays, que doit-il arriver aujourd'hui avec un gouvernement comme celui que nous avons! La France va se jeter dans l'empire comme
sur ses lèvres, et devant ce geste qui était une sorte d'engagement et de compli
n'y a qu'un nom populaire et puissant en France, un nom capable de dominer les partis, c'est la nom de Napoléon. Et pourquoi? Parce que Napoléon est tombé avec la France sur le champ de bataille, les armes à la main; la France et lui, lui et la France ont été écrasés en même temps par l'étranger, et Dieu merci, il y a assez de patriotisme dans notre pays pour qu'on n'oublie pas ces choses-là. Ah! s'il s'était fait faire priso
, d'une voix formidable qui fit trembler les vitres, il po
C'est comme si c'était écrit. Puis après les Anglais ce sera le tour d'un autre. Il débarrassera l'Allemagne des Prussiens; il nous rendra la frontière du Rhin, et nous verrons des préfets fran?ais à Cologne et à Mayence comme autrefois. La France est dans une situation admirable; il pourra organiser la première armée du monde et il l'organisera, car ce n'est pas sur l'armée qu'un Bonaparte ferait des économies; vous verrez quelle armée nous aurons. Mais
éon Ier, je ne pus m'emp
es jours; vous vous rencontrerez avec le commandant Solignac, qui est l'ami de Louis-Napoléon. Il c
is pas être converti par le commandant Solignac; mais je voulais voir