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Clotilde Martory

Chapter 8 No.8

Word Count: 1964    |    Released on: 30/11/2017

rêt qui f?t passer le temps sans que nous en eussions trop conscience, mais les yeux fixés su

iberté et me faisait souvent répondre

ir de prolonger indéfiniment ma visite et d'atten

z-vous donc? dem

ne veux pas abuser da

et cela faisant, vous me rendez service. En attendant le dijuner, d'ailleurs, nous n'avons r

génér

es; cela est entendu, vous me faites le plaisir de dijuner avec moi ou plut?t de

nvitation, je voulus me défendre,

our moi, c'est une obligation; ce n'est pas M. de Saint-Nérée que j'invite, c'est le soldat; quand les moines voyagent, ils sont re?us de couvent en couvent; j

nt interrompit les

oilette d'intérieur; une robe de toile grise sans ornements sur l

r, dit-elle en allant à son père, mais si tu ne v

resté dans la neige avec les camarades; quand elle gémissait, je criais plus fort qu'elle; alors elle tachait de m'attendrir; je tapais dessus: ?en Esp

en posant sa jambe à terre; mais il n'en resta pas moins debout, et repoussant s

r! misèr

té amoureux, car alors il aurait senti que, quoi qu'elle fasse, la femme aimée est toujours pleine d'un charme nouveau. Chaque mouvement, chaque geste qui est une révélation est une séducti

roses, égrener des raisins noirs dont les grains m?rs tachaient le bout de ses doigts transpar

ns son fauteuil, puis, après avoir allumé sa pipe à une

, après d?ner, je suis accoutumé à faire une sieste de quinze ou vingt minutes; ma fille me joue quelqu

se mit

as demander à ma fille d'apprendre la trompette; je lui ai demandé seulement d'apprendre les vieux airs qui m'ont

du camp de Grandpré, puis vinrent successivement: Allez-vous-en, gens de la noce, Elle aime à ri

éral marquait le mouvement de la main, et quelquefois, quand l'air lui rappel

ralentit, il ne chanta plus et sa tête s'a

elle me demanda si je voulais venir faire un tour de promenade dans le j

-elle, il ne se réveillera pas

nt pas de fruits mangeables. Je fus surpris de trouver celui dans lequel nous entrames verdoyant et touffu. Au fond s'élève un beau platane à la cime arrondie, et de chaque c?té, les murs sont cachés sous des plantes grimpantes en fleurs, des bignonias, des passiflores. Au centre se

ère, me dit Clotilde, e

t en face avec so

arrivé, malgré nos soins, à dépasser les murs, vous l'avez du haut de la montagne aper?u et nommé

ndre, puis prenant mon courag

e, d'aborder ce sujet, car il

s un platane pour un saule; c'est

anique qu'il s'agit, ma

ce sujet n'allat pas plus loin; mais, puisque nous

ademoiselle, écoute

plaisanter, et je vous assure que dans mes paroles, quelque sens que vou

est pas en vous

nnez-vous vous-même,

e m'écouter; soyez convaincue que vous n'entendrez pas

pas et déjà elle s'était retournée, je me pla?ai devant

dont on m'avait chargé, et sur cette parole vous avez bien voulu m'ouvrir votre maiso

rdant d'une fa?on étrange où il y a

e? dit

, il est sincère,-j'ai demandé à Marius Bédarrides qui vous étiez. Alors il m'a parlé de vous, du général et de ce saule,-témoignage d'une pieuse reconnaissance. J'ai voulu

ins étrange dans l'int

peut-être par crainte de para?tre avoir cherché et préparé cette rencontre, j'ai été entra?né dans cette histoire qui s'est faite en sortant de mes lèvres et qui depuis s'est compliquée d'incidents a

iderait de ma vie et l'angoisse m'étreignait le coeur. Je ne regrettais pas d'avoir parlé, mais

cette confidence extraordinaire? dit-

vérité, vous continuerez d'être ce que vo

s restames en face l'un de l'autre, moi les yeux fixés sur son visage épiant

e, dit-elle enfin, il doi

ce n'était pas davantage celle que je cr

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