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Clotilde Martory

Chapter 2 No.2

Word Count: 1754    |    Released on: 30/11/2017

'a envoyé en pays ami, et nulle part assurément je n'aurai

ères années de la Restauration, et il a laissé à Marseille, comme dans

ue fois que j'avais à me présenter ou à donner

famille du comte de Saint-

ils de ce comte de Saint-Nérée, les ma

galant

, et ch

omme de

ans lequel tout le monde faisait s

appeler, il ne s'est jamais montré, par contre, bien soigneux de ses propres affaires, mais j'aime mieux cette réputation et ce nom honoré pour héritage que la plus bel

de la Rose. Pendant la belle saison, les riches commer?ants n'habitent pas Marseille, ils viennent seulement en ville au milieu de la journée pour leurs affaires; et leurs matinées et leurs soirées ils les passent à la campagne avec leur famille. Celui qui ne conna?trait de Marseille que Marseille, n'aurait qu'une idée bien incomplète des moeurs marseillaises. C'est dans les riches chateaux, les villas, les b

ncs; je n'ai économisé sur rien. C'est comme pour ma villa, je n'ai employé que les meilleurs ouvriers, je les payais 10 francs par jour; rien qu'en ciment ils m'ont dépensé 42,000 francs. Aussi tout a été soigné et autant que possible amené à la perfection. Ce parquet est en bois que j'ai fait venir par

ller le luxe et le confort de ces chateaux à un pauvre gar?on comme toi vivant dans le désert et couchant souvent s

vaste tente sous laquelle on devait danser. Cette construction avait été commandée par le nombre des invités qui était considérable. Il se composait d'abord de tout ce qui a un nom dans le commerce marseillais, l'industrie et les affaires, c'était là le c?té de la jeune femme et de sa famille, puis ensuite il comprenait ainsi tout ce qui est en relations avec la municipa

était splendide: la tente était ornée de fleurs et d'arbustes au feuillage tropical et elle ouvrait ses bas c?tés sur la mer qu'on apercevai

mariée, M. Bédarrides jeune, qui voulut bien me faire l'ho

tions encore au temps où les corsaires barbaresques faisaient des descentes sur nos c?tes, ils po

j'allai me mettre dans un coin pour regarder la fête à mon gré

nt devant mes yeux se trouvait peut-êt

, une jeune fille d'une beauté saisissante. Près d'elle était une femme de quarante ans,

s, son teint mat, ses yeux profonds et veloutés, ses épaules tombantes, était la distinction même; la vieille femme, petite, replète et couperosée, n'était rien qu'

pour l'inviter. Mais forcé de faire un détour, je fus prévenu par un grand jeune homme lourdaud et ti

nt elle était plus charmante encore. Sa taille ronde avait une souplesse d'

alheur, je n'avais près de moi person

cher et je l'invitai pour une valse, qu'elle m'accord

lorsque je la tins contre moi, respirant son haleine, plongeant dans ses yeu

était qu'elle n'était point de Marseille, et qu'elle avait été amenée à cette

nommait, quelle était sa famille; et je me mis à la recherche de Marius Bédarrides, le frère de la mar

trouver; il me fallut ensuite le détacher de sa partie, ce qui fut long et difficile, car i

mais il vous faut attendre jusqu'à demain, car nous ne pouvons pas décemment, ce soir, aller interroger un jeune marié; il a autre chose à faire qu'à nous répondre. Vous lui parleriez de votre jeune fille

la; c'était peu; mais enf

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