Bruges-la-morte
. Il avait dépassé le but. à force de vouloir fusionner les deux femmes, leur ressemblance s'était amoindrie. Tant qu'elles demeuraient à d
était complice; puis peu à peu, à force de vouloir émietter
tout diffère. Mais Hugues, sans s'apercevoir qu'il avait changé lui-même sa fa?on de regarder, confron
es et de théatre réapparaissait. L'intimité lui avait rendu une liberté d'allures, une ga?té bruyante et dégingandée, des propos libres, son ancienne habitude de toilette négligée, peignoir sans ordre et cheveux en brouillamini, toute la journée, dans la maison. La di
, le matin ou dans l'après-midi. Souvent elle était sortie, n'aimant plus à rester chez elle, s'ennuyant du logis, toujours en courses par les rues. Où allait-elle? Hugues ne lui connaissait aucune amie. Il l'attendait; il n'aimait pas à rester seul, il préférait se promener aux environs jus
ce gris des r
es, s'en revenaient d'avoir été allumer un cierge à la chapelle du Saint-Sang. Chose curieuse: on ne voit jamais tant de vieilles femmes que dans les vieilles villes. Elles cheminent-déjà de la couleur de la terre-agées et se taisant
rs il se décidait à rentrer chez lui; il n'irait chez Jane que plus tard, dans la soirée; s'asseyait en un fauteuil, essayait d
is, hanté par le visage, poussé vers la demeure de Jane; il s'acheminait, en approchait, revenait sur ses pas, pris to
mbrouillant sa toile, mailles de plus en plus étroites, filet impalpable et mouillé où peu à peu Hugues se sentait amollir. Il recommen?ait à se souvenir... il pensait à Jane. Que fais
est plus, fondue, en allée, noyée dans la pluie qui l'a submergée toute... Tristesse appariée! C'est pour B