Musiciens d'autrefois
is qui brillaient d'esprit et de malignité. Le nez charnu, aux narines gonflées. Des joues lourdes, sabrées de plis grima?ants. Les lèvres épaisses, une gr
hysionomie d'un grand oiseau de proie nocturne. De tous ses portraitistes, le plus vrai para?t être Coysevox, qui ne s'est point soucié de faire un
pris soin de corriger les flatt
st-à-dire pas beau gar?on, à la physionomie vive et singulière, mais point noble; noir, les yeux petits, le nez
t l'associé et l'ami[193]. Bien lui en avait pris que Molière f?t mort soudain: car Lully ne f?t pas sorti vainqueur de la lutte imprudemment engagée avec lui. Plus tard, s'il ne lui arriva plus, pour son bonheur, de se heurter à un aussi rude jouteur, il commit pourtant la faute de ne pas assez ménager des personnages qu'il croyait inoffensifs, et qui lui rendirent avec usure le mal qu'il leur avait fait. Je veux parler de Guichard et de La Fontaine,
lore
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s loups qu'on nou
t toujours gard
outon gard
sans contr?le aux malices que lui dicta sa vanité blessée. La Fontaine était ?homme de lettres?, et capable de t
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ttre en musique le poème de Daphné, non seulement de
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un peu en garde contre les imputations
Viéville, la chans
ères unies et commodes; vivant sans hauteur et en égal avec le moindre musicien, mais plus de brusquerie e
de sa sorte, pourvu qu'ils soient vainqueurs, n'ont pas de rancune. Un homme sorti de si bas, et qui avait d? essuyer tant d'avanies jusqu'
li et re?u secrétaire du Roi. Ce ne fut pas sans peine, et l'histoire vaut d'être lue dans le récit de La Viéville: car elle peint sa ténacité insol
Lully, vous en feriez bi
royaume que M. le maréchal de la Feuillade et Lul
nier mot. Il fut re
jour-là, avaient comme de raison les meilleures places. On voyait la Chancellerie en corps, deux ou trois rangs de gens graves, en manteau noir et en grand
e roturier, qui se sentait l'égal des plus nobles. Cette revendication des dro
tionnels du Roi. Il eut l'idée d'employer la majeure partie de son argent dans les spéculations de ceux qui construisaient alors tout un quartier nouveau sur le terrain de la Butte des Moulins[195]. Il ne s'en remit pas à des hommes d'affaires. Il s'occupa de tout, lui-même. A lui seul, comme l'a montré M. Edmond Radet[196], il exécuta ses combinaisons, négocia ses achats de terrains, dirigea ses constructions, conclut ses marchés avec les ouvriers. Jamais il ne se fit remplacer. En
.. La richesse d'un homme de cette qualité est plus considérable
pagne, argenterie, pierres, diamants, biens meubles et immeubles, charges, pensions, etc.-u
rait eu la sottise de jouer pour son compte le Bourgeois Gentilhomme, et de mettre son amour-propre à se laisser grug
illard, c'e
out d
rre tout, il a
ez-lui, le glou[1
rait peine à l
t à manger sans profusion. Il disait qu'il ne voulait pas ressembler à ceux qui font des festins de noces, chaque fois
it pris l'inclination d'un Fran?ais un peu libertin pour le vin et pour la table, et gardé l'inclination italienne pour l'avarice?. Ses débauches en compagnie du chevalier de Lorraine étaient co
u-père Lambert[203]. Il avait accordé à celui-ci la jouissance d'un appartement dans son h?tel de la rue Sainte-Anne; et il l'aida à se procurer une maison de campagne à Puteaux. Il avait tant de confiance dans l'intell
oir été soigné d'une fa?on énergique, dégénéra en gangrène, dont Lully mourut, le 22 mars 1687, à cinquante-quatre ans. Tant qu'il garda l'espérance de guérir, il garda aussi son esprit malicieux, comme on le voit dans des anecdotes célèbres, plus ou moins authentiques, dont l'une le représente essayant de tricher avec le ciel. Son confesseur, dit la légende[2
eu ton opéra? Morbleu, étais-tu fou d'en croire un J
ully à l'oreille. Je savais bien ce qu
il eut un
du monde. Les Italiens sont féconds et savants en raffinements de pénitence, comme au reste. Lully eut les tran
, en l'église des Saint
nse des cantiques inimitables qu'il avait composés à sa louange, une patience vraiment chrétienne dans les douleurs aig