Musiciens d'autrefois
de l'église, marié en 1629 à dona Anna Colonna, fille du connétable. Et le cardinal Antonio, l'ami de Mazarin, plus tard grand-aum?nier de France, évêque
t prépondérante après la construction, dans leur palais de Rome, d'un théatre qui pouvait contenir plus de 3000 personnes. Le premier opéra qui y fut représenté, le San Alessio de Stefano Landi, en février 1632[67], était dédié au cardinal Francesco. Vinrent ensuite, en 1635, la Vila di S. Teodora, poème de Mgr Ruspigliosi[68]; en 1637, il Falcone[69] et Erminia sul Giordano de Michelangelo Rossi, dédiée à D. Anna Colonna Barberina; en 1639, Chi sofre speri, poème de Mgr Ruspigliosi, musique de Ver
e de ses neveux porta au tr?ne pontifical l'ennemi de la France et leur propre ennemi, le cardinal Panfili (I
s états Pontificaux, et arriva en France, en octobre 1645[74]. Le cardinal Francesco et don Taddeo suivirent son exemple: après quatre jours de tempêtes, qui firent errer leur navire tout autour de la Sardaigne et de la Corse, ils abordèrent à Cannes, en janvier 1646, dans le plus complet dénuement. Mazarin, qui s'était brouillé de fa?on éclatante avec eux après l'élection d'Innocent X, ne leur garda pas rancune; il se donna le luxe de prendre la défense des proscrits et de les protége
ueil était intéressé à son succès; et nous savons quelle surveillance minutieuse les cardinaux Francesco et Antonio exer?aient sur leurs représentations de Rome[77]. Les chanteurs et les machinistes italiens de Pa
l'un, le poète, l'abbé Francesco Buti, de Rome, docteur en droit, protonotaire apostolique, était venu avec le cardinal Antonio en 1645[79]; l'autre, le mu
rappelé de Florence pour diriger la représentation. Il arriva en janvier 1647, ?après trente-quatre jours de voyage?; et il écrivit à son ma?tre, le prince Mattias, qu'on répétait ?une très belle comédie intitulée l'Orfeo, paroles du signor Buti et musique du signor Luigi?, et même, que ?S. M. montrait tant de go?t pour ce genre de pièce