Bas les coeurs!
père; il soutenait hier à M. Legros que les Allemands seraient à Versailles avant huit jours et M. Legros prétendait qu'ils ne mettraient probablement pas le pied dans le département. Depuis quelques
se dispute quelquefois. Toutes les cinq minut
moi donc t
udrain lu
chacun s'explique librement
ettre--ni M. Legros, ni ces dam
n des revers éprouvés par nos généraux, des batailles perdues, d
st in
'est que nous avons été trahis, vendus, livrés. Infame Le Boeuf! Infame Palika
st in
jours, je n'ai que ce
bles. Le tapis de la table est à demi arraché et tra?ne à terre. M. Legros a les pieds dessus et le trépigne avec fureur; M. Beaudrain lève les bras au plafond comme
e! infame! C'est m
au mur, les mains dans ses poches. C'est à M. Pion qu'on en veut. Pourquoi? Je ne l'ai pas vu à la maison depuis quelque te
me scandalisez! s'écrie M. Beaudra
'Empereur, nom de no
nguet! hurle le m
inue le professeur en hochant la tête, ne s'
s; et il a bien fait. Vou
fame! crie
si le gouvernement impérial était resté debout. Avec votre Républ
e de Pr
ingue
ais pa
je m'en fiche, moi!... Plus d'Empereur, je ne donne pas qua
inguet! hur
comme le mois dernier. ?a vou
uvrent la vo
t infame!... A bas Badingue
it vous fu
M. Legros qui a pronon
er... vous! vous! Parce que
cherche à s
Messieurs,
t la main sur l'
iotes... monsieur... vous devez compre
etourne, tou
tre les pieds chez vous... C'est égal, Barbier, vous n'avez pas été long à changer votr
n faisant cla
mais vu un animal pareil! Et il croyait nous faire peur... Il n'a jamais coupé cinq
ne belle chose qu'un
. Legros. On est républi
Mon père, qui ne m'a pa
à? Qu'est-ce
ure qu'on a aper?u les Prussien
ie M. Beaudrain.
du département qu'il
nez!
s têtes s
ils ont la Seine à traverser. On va leur disputer le p
ève la tête. Il
là!... Il faut élever nos coeurs...
père et le marchand de taba
e, que ce ne soit pas là un vain mot. Prenons dès maintenant l'engagement de défendre
. Malheureusement, mon pè
ici. Remonte dans ta chambr
tails sur ce qui s'était passé après mo
moins, Louise, si
Ou
ur Merli
sit?t après toi. Il ava
l'on a fait
trop jeune. Tout ce que je puis te dire, c'est
. Ce n'est pas bien dr?le, le parc: avec ses allées montantes, ses balustrades, ses escaliers, ses vases, ses boulingrins, ses terrasses, il me fait l'effet d'une grande pièce montée. Mais j'ai l'espoir d'y rencontrer un camarade. Quand j'en dén
apprendre par coeur, dans les Morceaux choisis, une pièce
é de l'amitié du Roi-Soleil. Voyez-vous, mon ami, pour arriver à quelque
ain doit
partout, du buis; on l'a mis à toutes les sauces, coupé à toutes les coupes; on l'a taillé en carrés, en triangles, en pains de sucre, en toupies, en pyramides. C'est triste à faire pleurer. S'il y avait des fleurs, au moins, ce serait un peu plus gai: on
lets, tout ronds, tondus à la malcontent, comme des caboches de soldats, et des ifs pitoyables, taillés en pointes--pointus à y empaler des mécréants.--- Je ne comprends pas qu'on puisse arranger de cette fa?on des végétaux qui ne vous ont rien fait. Il ont l'air d'être au supplice, ces arbres. J'en ai vu qu
et d'énormes pièces de canevas dépiautées, où manquent la laine de la tapisserie, la vie des couleurs. Je vais, tristement, le long des charmilles qui montrent la trame des treillages. A travers les trous, j'aper?ois de l'herbe qu'on n'a pas passée à la tondeuse, d
s aussi toqué. Je lui ai répondu, pour ne pas me compromettre, que je n'en savais rien. Là-dessus, nous avon
ame, je vou
. Vas-tu faire des
que je n'ai p
angeras ton rai
maison, ma gr
se. Tu as là un beau ra
e l'a
ui
me
dis
me
Ah
nt son vermouth. Une minute après, j'entends la voix paternelle. Je
ive ici tou
s le berceau, baissant le nez
pté un raisi
n'est pas seul. Il y a là M. et Mme
i ou non? Est-ce Mme Pion
i, p
'un bonapartiste? Tu manges des rais
e sauver m
apa, j'
jette t
l dommage! De
e ta g
le sourcil froncé de M. Beaudrain et les lèvres pincées de Mme Arnal. Je comprends toute l'étendue de ma faute. Je comprends que tout
, sur la première marche de l'esca
voulez-vous me
C'est moi qui suis chargé de
s. Je reconnais l'écriture du ma?tre d'école. Il y a bi
Ou
e. Il y a si longtemps que je n'ai pas
l
hère
décès de ton pauvre frère Grégoire, ma chère fille. Ta mère est dans les larmes sans décesser la nuit et le jour, car tu comprends qu'il n'y a plus d'espoir et que nous nous désolons tant que l'on ne peut guère la consoler non plus. Il y a trois gar?ons de la commune qui ont été tués aussi et pas un seul à Sainte-Ragon
r la vie qui
est laissé tomber sur une chaise, sanglote dans ses deux
nner la lettre? Montrez-moi où il
Cath
ptes avec les fournisseurs. Elle biffe et rebiffe la phrase dont je lui ai
?u une lettre... monsieur Jean me l'a lue... Mais je serais bien conte
ce la lecture que
fille, dit-il quand il a fini. Votre
t M. Beaudrain. Comme un
saisit par le bras. Oui, Amélie, comme nous mourrons tous plut?t que de
re d'une voix sombre. Consol
er à me figurer que c'est arrivé... Un gar?on si fort, si
ond en
pire Mme Arnal en s
. Cette pauvre vieille mère... Ah! c'est a
taxe, naturellement, mais une émotion qui déborde. Et ce passage sur les récoltes! cette antithèse entre les ruines que fait la guerre et les dons généreux de Cérès! C'est d'une simpl
'il n'a pas vu
auprès d'elle et la console. Mme Legros continue à
es tuer tout d'un coup, par exemple! mais, tenez: les attacher à un poteau et les f
ent. Le feu, il n'y a que ?a. Je me suis br?lé il y a quinze jours, moi, en torréf
out simplement. On pourrait encore user de l'écartèlement, ou de l'écorchement, ou du cru
e: il faudrait attacher les trois bourreaux au milieu d
crie M.
, de ses yeux rougis tout grands o
Nous vengerons votre frère, Catherine! Les barbares nous
t semble boire les paro
leur ferai payer la mort de mon frère!... Le premier Prussien qui va me tomber sous la main, je le
sa lettre, faisant de
coeur! dit Mme Arnal.
. C'est une héro?ne! Il faut l'admirer, mais non la plain
dit M. Beaudrain en
pable de le faire comme ell
ce ne serait point la première fois qu'une femme se serai
lopherne! s'éc
oir sa phrase interrompue, de Jahel, femme d'Haber,
.. C'est que c'est moins connu, voyez-vo
, savez-vous, madame, que,
ous voudrez. Ce
saye de calm
choses, vraiment... Tu sais pourtant bien qu'avan
question de venger un parent, un frère. Ah! Legros, manqueriez-vous de coeur, par hasard? Vou
fait Mme Arnal, toute ro
Judith a bien fait. Et je
éclare M. Beaudrain; mais c'
herne et, lorsqu'il est endormi, lui coupe la tête. Voilà. C'est très simple. Et je ne comprends pas
l'épicière en regardant Mme Arnal, pendant que son époux lui fra
'y a guère de pièce sans prologue, et que
L'épilogue, à la bonne heure;
ogue? que
nal mi
... je ne me sentirais pas le courage... Je... Il me semble que si un étranger, u
git Mme Legros, malgré les supplicati
est une vra
tout. ?a ne fa