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Bas les coeurs!

Chapter 10 No.10

Word Count: 3728    |    Released on: 30/11/2017

père; il soutenait hier à M. Legros que les Allemands seraient à Versailles avant huit jours et M. Legros prétendait qu'ils ne mettraient probablement pas le pied dans le département. Depuis quelques

se dispute quelquefois. Toutes les cinq minut

moi donc t

udrain lu

chacun s'explique librement

ettre--ni M. Legros, ni ces dam

n des revers éprouvés par nos généraux, des batailles perdues, d

st in

'est que nous avons été trahis, vendus, livrés. Infame Le Boeuf! Infame Palika

st in

jours, je n'ai que ce

bles. Le tapis de la table est à demi arraché et tra?ne à terre. M. Legros a les pieds dessus et le trépigne avec fureur; M. Beaudrain lève les bras au plafond comme

e! infame! C'est m

au mur, les mains dans ses poches. C'est à M. Pion qu'on en veut. Pourquoi? Je ne l'ai pas vu à la maison depuis quelque te

me scandalisez! s'écrie M. Beaudra

'Empereur, nom de no

nguet! hurle le m

inue le professeur en hochant la tête, ne s'

s; et il a bien fait. Vou

fame! crie

si le gouvernement impérial était resté debout. Avec votre Républ

e de Pr

ingue

ais pa

je m'en fiche, moi!... Plus d'Empereur, je ne donne pas qua

inguet! hur

comme le mois dernier. ?a vou

uvrent la vo

t infame!... A bas Badingue

it vous fu

M. Legros qui a pronon

er... vous! vous! Parce que

cherche à s

Messieurs,

t la main sur l'

iotes... monsieur... vous devez compre

etourne, tou

tre les pieds chez vous... C'est égal, Barbier, vous n'avez pas été long à changer votr

n faisant cla

mais vu un animal pareil! Et il croyait nous faire peur... Il n'a jamais coupé cinq

ne belle chose qu'un

. Legros. On est républi

Mon père, qui ne m'a pa

à? Qu'est-ce

ure qu'on a aper?u les Prussien

ie M. Beaudrain.

du département qu'il

nez!

s têtes s

ils ont la Seine à traverser. On va leur disputer le p

ève la tête. Il

là!... Il faut élever nos coeurs...

père et le marchand de taba

e, que ce ne soit pas là un vain mot. Prenons dès maintenant l'engagement de défendre

. Malheureusement, mon pè

ici. Remonte dans ta chambr

tails sur ce qui s'était passé après mo

moins, Louise, si

Ou

ur Merli

sit?t après toi. Il ava

l'on a fait

trop jeune. Tout ce que je puis te dire, c'est

. Ce n'est pas bien dr?le, le parc: avec ses allées montantes, ses balustrades, ses escaliers, ses vases, ses boulingrins, ses terrasses, il me fait l'effet d'une grande pièce montée. Mais j'ai l'espoir d'y rencontrer un camarade. Quand j'en dén

apprendre par coeur, dans les Morceaux choisis, une pièce

é de l'amitié du Roi-Soleil. Voyez-vous, mon ami, pour arriver à quelque

ain doit

partout, du buis; on l'a mis à toutes les sauces, coupé à toutes les coupes; on l'a taillé en carrés, en triangles, en pains de sucre, en toupies, en pyramides. C'est triste à faire pleurer. S'il y avait des fleurs, au moins, ce serait un peu plus gai: on

lets, tout ronds, tondus à la malcontent, comme des caboches de soldats, et des ifs pitoyables, taillés en pointes--pointus à y empaler des mécréants.--- Je ne comprends pas qu'on puisse arranger de cette fa?on des végétaux qui ne vous ont rien fait. Il ont l'air d'être au supplice, ces arbres. J'en ai vu qu

et d'énormes pièces de canevas dépiautées, où manquent la laine de la tapisserie, la vie des couleurs. Je vais, tristement, le long des charmilles qui montrent la trame des treillages. A travers les trous, j'aper?ois de l'herbe qu'on n'a pas passée à la tondeuse, d

s aussi toqué. Je lui ai répondu, pour ne pas me compromettre, que je n'en savais rien. Là-dessus, nous avon

ame, je vou

. Vas-tu faire des

que je n'ai p

angeras ton rai

maison, ma gr

se. Tu as là un beau ra

e l'a

ui

me

dis

me

Ah

nt son vermouth. Une minute après, j'entends la voix paternelle. Je

ive ici tou

s le berceau, baissant le nez

pté un raisi

n'est pas seul. Il y a là M. et Mme

i ou non? Est-ce Mme Pion

i, p

'un bonapartiste? Tu manges des rais

e sauver m

apa, j'

jette t

l dommage! De

e ta g

le sourcil froncé de M. Beaudrain et les lèvres pincées de Mme Arnal. Je comprends toute l'étendue de ma faute. Je comprends que tout

, sur la première marche de l'esca

voulez-vous me

C'est moi qui suis chargé de

s. Je reconnais l'écriture du ma?tre d'école. Il y a bi

Ou

e. Il y a si longtemps que je n'ai pas

l

hère

décès de ton pauvre frère Grégoire, ma chère fille. Ta mère est dans les larmes sans décesser la nuit et le jour, car tu comprends qu'il n'y a plus d'espoir et que nous nous désolons tant que l'on ne peut guère la consoler non plus. Il y a trois gar?ons de la commune qui ont été tués aussi et pas un seul à Sainte-Ragon

r la vie qui

est laissé tomber sur une chaise, sanglote dans ses deux

nner la lettre? Montrez-moi où il

Cath

ptes avec les fournisseurs. Elle biffe et rebiffe la phrase dont je lui ai

?u une lettre... monsieur Jean me l'a lue... Mais je serais bien conte

ce la lecture que

fille, dit-il quand il a fini. Votre

t M. Beaudrain. Comme un

saisit par le bras. Oui, Amélie, comme nous mourrons tous plut?t que de

re d'une voix sombre. Consol

er à me figurer que c'est arrivé... Un gar?on si fort, si

ond en

pire Mme Arnal en s

. Cette pauvre vieille mère... Ah! c'est a

taxe, naturellement, mais une émotion qui déborde. Et ce passage sur les récoltes! cette antithèse entre les ruines que fait la guerre et les dons généreux de Cérès! C'est d'une simpl

'il n'a pas vu

auprès d'elle et la console. Mme Legros continue à

es tuer tout d'un coup, par exemple! mais, tenez: les attacher à un poteau et les f

ent. Le feu, il n'y a que ?a. Je me suis br?lé il y a quinze jours, moi, en torréf

out simplement. On pourrait encore user de l'écartèlement, ou de l'écorchement, ou du cru

e: il faudrait attacher les trois bourreaux au milieu d

crie M.

, de ses yeux rougis tout grands o

Nous vengerons votre frère, Catherine! Les barbares nous

t semble boire les paro

leur ferai payer la mort de mon frère!... Le premier Prussien qui va me tomber sous la main, je le

sa lettre, faisant de

coeur! dit Mme Arnal.

. C'est une héro?ne! Il faut l'admirer, mais non la plain

dit M. Beaudrain en

pable de le faire comme ell

ce ne serait point la première fois qu'une femme se serai

lopherne! s'éc

oir sa phrase interrompue, de Jahel, femme d'Haber,

.. C'est que c'est moins connu, voyez-vo

, savez-vous, madame, que,

ous voudrez. Ce

saye de calm

choses, vraiment... Tu sais pourtant bien qu'avan

question de venger un parent, un frère. Ah! Legros, manqueriez-vous de coeur, par hasard? Vou

fait Mme Arnal, toute ro

Judith a bien fait. Et je

éclare M. Beaudrain; mais c'

herne et, lorsqu'il est endormi, lui coupe la tête. Voilà. C'est très simple. Et je ne comprends pas

l'épicière en regardant Mme Arnal, pendant que son époux lui fra

'y a guère de pièce sans prologue, et que

L'épilogue, à la bonne heure;

ogue? que

nal mi

... je ne me sentirais pas le courage... Je... Il me semble que si un étranger, u

git Mme Legros, malgré les supplicati

est une vra

tout. ?a ne fa

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