Bas les coeurs!
matin, a piqué un étendard d'un sou, surmonté d'une plume rouge, sur le collier de son cheval et la préfecture a arboré une grande bannière, toute frangée, dont le gland d'or balaie le trottoir. Ver
enadines au kirsh. Mon père avale son grog à petites gorgées en trinquant toutes les deux minutes à la victoire de la France et à la santé de l'empereur et nous ne partons que très tard, après neuf heures et demie. Nous passons par les
ix, puis vingt. On les arrache par centaines, o
t vainqueurs. Wis
as voulu croire; on a parlé de mensonge ignoble, de manoeuvre de Bismarck... Maintenant,
e avec les Prussiens, dit M.
s murs, ce soir, 6 ao?t, une dépêche qui annonce une revanche de Mac-Mahon: le prince d
on a bien d? en tuer autant... Croyez-vous qu
e--M. Pion met en joue, avec ses longs bras, un partisan imaginaire;--dans le cas contraire, on peut les passer par les armes sans autre forme de p
ne puisse exécuter ces Prussiens... Ah! si
n aurons
s pour illuminer et pavoiser. Tout le monde, en vill
C'est ce que se demande la foule, qui s'est massée sur le trottoir, en face de chez lui. Un vieux monsieur à la face placide
t des Pr
des sales Prussiens!
devanture. Le tumulte augmente. Les vociférations se croisent. On continu
ussiens! A mort
force. Malheureusement, tout est déjà cassé et
ussiens! A mort
faisant des gestes. Mais on les accueille
nsultes, car enfin si ce n
que le mari reste sur le seuil de la porte. Il est tout pale, m
dant les poings ver
Imbéciles!...
vieux monsieur, au dernier rang, pro
fran?ais et l'on vous
éroule. On applaudit... Mais, presque aussit?t, les huées et les injures recommencent: le d
re du café; celui-ci, d'un coup de poing en pleine figure, envoie rouler l'employé sur le trottoir, l
rrêtez! au n
e, ceint de son écharpe, en tê
r n'est pas un Prussien. Il le conna?t: il lui fournit des cigares
n client, vous comprenez bien qu'il est excusable jusqu'à un ce
n'est qu'à moitié Fran?ais? parce que sa femme est
onne; il mange le pain qu'il
lus ni moins. Je ne connais que ?a et le port d'armes. D'abord, on devrait
d'admiration lorsqu'on a déployé le drapeau anglais. Il est très beau le pavillon anglais, beaucoup plus que le fran?ais. Au point de vue de la couleur, bien entendu, car, aux autres points de vue, le drapeau fran?ais est se
équent, nous n'aurons la peine d'héberger ni le prince de Prusse ni ses 40,000 hommes. La déception est énorme. Les drapeau
vahi la Bourse et l'on a brisé toutes les chaises; pu
ervira de le?on
a rue et qu'on lui a fait chanter la Marseillaise. Si vous aviez pu
e, dit M. Pion, le Fr
, on va la chanter partout, et, ?a va changer de note. J'ai copié tout
hose sur notre territoire, ce qui nous do
e ?la prise de Wissembourg est une f
s'avancer en France, ajoute-t-il
noirs et blancs, sur la carte du Théatre de la Guerre, dans les Vosges et sur la Moselle! et il faut
aliers succombant sous les coups d'une horde entière de barbares. Beaux vainqueurs, vraiment, que ces vandales qui s'embusquent pour surprendre les c
Prussiens de cochons, de brutes, de s
n cite le v
péril on trio
oute cha
it que Corneille a
Tout n'est pas perdu. On vient d'affic
re au danger pour défendr
fortent, dit Mme Pion. C'est capa
M. Legros qui s'é
it le jour
ns sont à bo
e pas?--Et vous avez compris? Et au lieu de craindre quoi que ce soit, vous r
ux de 1814, la France meurtrie et sanglante,
ais, du moins, qu'il soit versé par cat
in, non plus seulement en face de nos braves, mais en face de d
e de la Providence. C'est Dieu qui a été le
r que le d?ner est servi et qui a entendu les de
t de Seine-et-Oise est