Bas les coeurs!
u de la mairie et on l'a remplacé par un fer de lance; on a effacé le m
mon père dix fois par jour, que ce
rain; on pouvait redouter tan
assant. Pas contre la basse-cour impériale, je crois. Elle a pris sa volée assez vite pour mettre ses plumes à l'abri. Et
. Beaudrain, qu'on ne voit plus mo
Merlin
e l'écho manque ici lorsqu'il pous
derniers. Je traversais la rue, l'autre jour, juste comme vous poussiez en choeur un hurrah en l'honneur de son e
, j'ai crié: ?Vive l'Empereur?! C'est hont
confiance en l
uvert les yeux. Mais vous savez bien, monsieur Merlin
us, affirme
abli, j'ai bien été
er. Le mot es
rce a ses
ofessor
is été partisan de la
non
z-le bien, un dé
i au
rd narquois de son interlocuteur, enfin, nous a
e vieille boutique, dit le père M
, fait M. Beaudrain quand le vieux
souhaiterais, à sa place, que la guerre ne se terminat jamais. J'aime beaucoup Jules et, si j'osais, je lui découvrirais le fond de ma pensée. J'ai guetté l'occasion, depuis plusieurs jours, de le mettre au courant des nombreux défauts que j'ai découverts che
ton temps. Il en est toqué, de ta soeur.
iatement de l'énoncé de ses capacités, du chiffre de sa fortune et du montant des appointements que lui alloue la maison de banque Cahier et Cie, de Paris, dont il est un des principa
re. Comment voulez-vous qu'on n'ép
pas trompé. Mme Arnal non plus, ca
lent parti. Dix-huit mil
nt de ne s'apercevoir de rien, tant pis pour lui. Je serais bien bon de continuer à m'occuper de ces affaires là. Et puis, si le mariage ne se faisait pas, j'y perdrais beaucoup: on m'a promis, pour la cérémon
énements plus sérieux réclament mon attention, comme dirait M. Beaudrain. Il para?t que les Prussiens s'avancent vers Paris
les défendre, dit M. Legros, qui ne sort plus qu'en unifor
la cour de l'usine à gaz, et je m'en suis tenu les c?tes
prétend qu'il faut enflammer les courages et déblatère du matin au
! Et dire qu'on ne devrait pas livrer à l'enne
était le dieu de la Guerre en personne, songez donc aux malhe
uand j'ai le sol sacré
toutes sortes, aux ve
nse à l
par p
de p
a préfecture de mettre le feu aux granges, de détruire par la flamme toutes les meules du département et d'incendier en même temps av
rce. La préfecture est obligée de rapporter ses ordonnances et de faire afficher une proclamation dans laquelle les citoyens sont instamment priés de ?s'abstenir des actes d'ho
amèrement M. Legros. Je crois bien! On
dissipées, ils ont pu causer, le long de la route avec les malheureux soldats échappés de Sedan. Fantassins aux souliers éculés, aux pieds sanglants, cavaliers harassés montés sur des fant?mes de chevaux, artilleurs sans pièces et sans caissons, ils fuient devant l'armée allemande; et ces longues files misérables, ces bandes lamentables,
r, en face la gare, et qui entortillait, en pleine rue, ses pieds saignants avec des chiffons sales. Ah! bon Dieu! si n
ouche en bouche, par les détails épouvantables donnés par les journaux, ils se sauvent devant l'invasion. Hommes, femmes, enfants, chassant devant eu
profondes sur les chemins, on scie au pied les grands a
faire aux abatis, sur la route de Velizy. Voilà ce qui s'appelle donner du fil à retordre à messi
avez fait pour revenir de votre promenade: qu'ils n'e
os petits fossés et qu'ils ne vous engagent à ranger convenablement le long des talus, en at
is bien voir ?a!... D'abord, vous, monsi
us c
Ou
pourq
décrétant la destruction par le feu des batiments qui gênent la défense e
leurs derrières assurés, trouveraient où ils voudraient les ressources qui
endant, dit M. Legros tr
es fourrages de l'intendance milita
es a o
dre à des particuliers qui n'ont pas oublié, e
us faire ses adieux. Il emmène avec lui Léon et Mlle Gateclair. A-t
en revenant tout
n'aie p
t au plus. Les Prussiens ne pourront pas, naturellement, investir complètement la capitale et, ma foi, lo
n avis, di
oulez-vous qu'ils fassent une brèche dans les remparts? Ave
ais
, monsieu
ais
et pierres de taille--là.--Et, derrière, une masse énorme de terre. Supposez qu'un boulet traverse le mur
ont remplies de bagages... Mais le train va partir. J'embrasse Léon et Mlle Gateclair à laquel
urs de la flanelle et qu'il mette
e la main de mon père et celle de M
rassez-vous,
front et Jules y d
ageurs, après un dernier adieu,
aux yeux--des larmes de crocodile
dez donc, j'ai mon mari à Paris. Eh bien! est-ce que j'en parais
ncue, Mme Arnal. M. Legro
e pas assister aux séparations. ?a m
main sur la troisième
me!... Je suis certain, quant à moi, que les Prussiens vont trouver leurs ma?tres sous Paris. L'armée a repris confiance en ses
mblement,
turco me semble terrible avec son uniforme bleu de ciel, son fez rouge, ses grands yeux brillant du feu de la fièvre et ses dents blanches, serrées par la souffrance et la colère, qui éclatent dans le noir du v
os s'ap
ne pouvez pas rester l
as se lever. Alors, M. Legros montre
s ordonne de vous lever, de ne plus ca
ecoue enco
?tre officiers...
s n'y ti
us avez l'honneur de port
urco se dresse à demi et s
i, plus Francis!.., moi Pru
l re
e Arnal. Je vais aller che
ue, dont le propriétaire, en bras de chemise, re
n mauvais soldat qui renie son drapeau!
tra?ne à s
pensé aussi au petit soldat qui m'avait donné son bidon à remplir, à la gare, le