Bas les coeurs!
l, le père Toussaint,
ouvait dans le quartier, parce qu'il avait des nouvelles de l
a parlé du temps, qui est très beau, des récoltes qui ne seront pas mauvaises, de sa san
a, non; pas
Puis, il a parlé d'une maladie terrible qui frappait les dindons: il en avait déjà perdu une bonne douzaine. Heu
is, qui vous a donné ce remède-là? a d
. Ah! le brigand! Et dire qu'on l'a nommé maire de la commune! C'est la ruine du pays! La ruine!... Depuis qu'il est maire, les
e père Toussaint, contre son habitude, a été très franc. Il était venu nous proposer un traité d'alliance, tout simplement. Convaincu que la guerre tournait mal et que les Prussiens ne mettraient pas six mois p
n pauvre vieux bonhomme qui voit les choses de loin..., et qui ne voudrait pas mou
le de mon grand-père et j'ai été embrasser le bonhomme sur la jou
t le 3 septembre la fête à Moussy, vous viendrez le matin? Vous r
mon père qui a referm
à Moussy, si les Prussiens viennent dans le département, et il v
ssy-en-Josas, nous arrivons chez mon grand-père. Il nous guette, depuis quelque temps déjà, assure-t-il, de la porte du jard
noire comme un corbeau. Noire de peau, noire de prunelles, noire de cheveux--des cheveux qu'on trouve souvent dans le potage, car elle est toujours décoiffée.--Avec ?a, pas
n'a qu'une op
ut son pe
ma?tre. Tant?t, c'est ?la crème des hommes? et t
raison de ces appréciations complètement opposées. Et d'abord, si votre grand-père avait le sens commun,
it à Versailles exprès pour se plaindre de la conduite du p
it parti pour une après-midi! Ah! il me revient
? demandait mon père, visibleme
onneur, en tout cas, disa
illons les différents plats qu'elle a préparés. Germaine
es compliments, voyez-vous, ?a me fait tourner la tê
e pas les compliments... Je ne lui en fais jamais et
, rougit jusqu'aux oreilles. Le bonhomme s'en aper?oi
arbier, que ce sc
e le lache pas. Dubois, par-ci, Dubois, par-là; Dubois est
la plus belle ferme du pays; c'est un gros gar?on réjoui, pas trop bête, assez honnête homme. Comme il aime à rire, il a blagué le père Toussaint à propos d'une foule de choses--je ne sais pas au juste à prop
Il ne va jamais à
, Germaine à la messe et aux vêpres. Elle va à la messe pou
let, le long du chemin. Et puis, il a voté: Non, au plébiscite. J'en suis s?r! Ah! si j'avais voulu dire ce que je sais, il ne serait peut-être pas maire, à cette heure! Il a eu de la chance d'avoir affaire à
ce pré fait partie de sa propriété et il a essayé plus de dix fois de mettre la main dessus; il était même arrivé, du temps de l'ancien maire, à en faire couper le foin régulièrement et à le serrer dans son grenier. Mais, depuis que
urle mon grand-père;
us rendre chez la tante Moreau, devant la ferme
l y aurait longtemps que ce g
Mais le grand-père Toussaint est intervenu. Il a déclaré que sa soeur avait grand tort de vouloir habiter Versailles, qu'une ville, c'était toujours très bruyant, plus ou moins malsain; que l'air de la campagne était bien préférable, surtout pour une personne qui avait longtemps habité Paris. Là, depuis, il s'est mis à vanter les charmes de la vie champêtre,
il a grand air, avec son corps de logis principal, en pierres blanches et briques rouges, précédé d'une vaste cour d'honneur que b
et mettre tout doucement la main sur sa succession, qu'il savait considérable. D'abord, sa tactique lui réussit bien; mais, tout d'un coup, Mme Moreau tomba malade
père et ma soeur. J'ai appris aussi que, par testament déposé chez un notaire, ma tante Moreau a divisé ce qu'elle p
pauvre femme! A notre entrée, pourtant, un éclair de joie a illuminé sa physionomie surannée, mais maintenant elle a repris son aspect morne; ses mains se sont aplaties davantage encore; ses tempes saillantes, ses jo
eu à peu, l'impression de frayeur glacée, qui m'avait saisi en entrant, s'eff
ien amusés, ce matin,
es arrivés pour d
au moins? Car c'est la fête d
e; mais il va nous y
l pas entré? Justine, allez donc demander à mons
heveux blonds, sort pour appeler le grand-père qui se promène dans le jardin. Il n'a pas vo
avance, courbé, son chapeau app
dissante, ma foi!... Et je crois, le diable m'emporte, que vous avez des couleurs?... Mais oui, mais ou
tante en tendant la main à son frère; mais il me semble, d
urprenante. Sa figure de vieux renard s'adoucit prodigieusement, ses lèvres pincées s'épaississent, l'écl
ouise d'une belle paire de boucles d'oreilles enfermée dans un
n aurais donné, mais je n'en ai pas: je m'attend
on d'un orgue de Barbarie qui joue le Chant du Départ. Ils vont très bien, ces chevaux de bois et, avec la baguett
tin--car nous passons la nuit chez le grand-père
au moins une cinquantaine de baraques, des tourniquets où l'on gagne des Guillaume et des Bismarck en pain d
es animaux par des Allemands--le marchand dit que c'est la même chose--et, lorsqu'on plante la flèche au milie
us un pommier. Une discussion d'intérêt, sans doute. J'écoute sans en avoir l'air; mais
toute petite, rentrés aux coins, sans lèvres: une fente à peine perceptible dans la face glabre, couleur de brique; une machoire forte, carrée, qui avance et qui a l'air de vouloir se démantibuler quand il mange; u
veulent être bienveillants. Et, entre deux phrases cruelles que j'entends au passage: ?Les affaires sont les affaires; je ne me mets
u, tou,
fet. On pense à du mi
apporte u
vient d'arriver. On dit
are de la feui
te voix, di
n laquelle nous avons une entière confiance, de graves événements se seraient accompli
livré un combat dans lequel nos armes auraient remporté un éclatant succès. Les
xact, le mot ?massacre? appliqué à l'armée all
ille d'Orléans, à Paris, a re?u une lettre du prince de Joinville, datée de Bruxelles, le 1er septembre, cinq heures du soir. Cette lettre a quatr
et un véritable cri de joie. Nous tenons le texte de ce post-scriptum de l
i intég
us aurions pris trente canons. Bazaine
ini sa lecture, tout ?a, ?a ne me dit rien de bon
mande ma soeur à mon père lorsque le grand-père nous
rien; mais je serais tenté de croir
à l'heure, dans un sentier que nous traversions, une branche m'a cinglé le visage et j'ai sauté en arrière en poussant un cri. Et, maintenant, dans la grande allée qui mène à la route, ma frayeur s'accro?t devant les formes imprévues des branches no
bre de la forêt se déchire. Encore quelqu
d'un poids énorme, mais je ne respire librement que lors
ionaux d'un poste qu'on a d? installer dans la journée, discutent à grands cris avec
'y a plus moy
le chef de poste aur
etier s'
n peu, pour voir, que les Prussiens arrivent. Ils vous en donner
ctionnaire lui-même pose son fusil cont
in que nous entendo
us fusiller, es
ien vou
?a quand nous au
emande mon père à chaque pas;
tout haut des journaux qui viennent d'arriver de Paris. D'autres pérorent bruyamment, gesticulent comme des pantins, et leurs ombres qui s'allongent sur la chaussée jaunie par l'éclairage de la préfecture, en f
: c'est M. Legros, notre voisin. Je n'en reviens pas. Commen
n! ?a va
us ne savez p
s!... Avons-nous été
bras, et regardant
rrible défaite. L'Empereur a été f
ent qui ont l'air de se demander comment nous pouvons être assez bêtes pour ignorer
de la campagne,
avoue qu'il revi
mpassion. Eh bien! je ne vous ai pas tout dit: l'Empire est fini; on
bah! Q
he pour grimper sur une chaise et proclamer la République. Vilain, vous connaissez bien? Vilain l'adjoint, Vilain l'avocat qui a plaidé contre le séminaire et qui a flanqué une volée à sa femme pour l'empêcher d'aller à la messe. C'est un pur
je ne le cache
e vieille gravure qui représente Charlotte Corday c
rne vers
es républicains, ceux qui escorten
républica
re des républicains qui ne so
au grand trot. Il tient un papier à la m
le en bois blanc. Vilain monte dessus. Deux citoyens
end pas au milieu du bruit. Il s'ar
ns la poche d
n père. Ce qu'il cherche, ce doit
n rouleau de papier
un républicain rouge
and geste à la Mirabeau. Il flan
e Vil
la Répu
?té de nous et que je n'ai pas vu tout d'abord; c'est