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Les femmes et les livres

Chapter 5 No.5

Word Count: 2296    |    Released on: 06/12/2017

oulins, une collection de livres qui s'enrichit de plus en plus et devint, au

manuscrit du roman de Lancelot qui se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque nationale [41]. Le véritable fondateur de c

a en dot à son mari ?une vingtaine de manuscrits précieux, richement reliés, qui contribuèrent à former le premier fonds de la Bibliothèque que ce prince rassembla plus tard dans la grosse tour du Louvre [42]?. On est m

les go?ts de son époux, avait sa bibliothèque à part, où les Belles-Lettres comptaient 54 volumes, dont

nte éducation et étudia surtout l'antiquité. A quinze ans, elle épouse un gentilhomme picard, Etienne du Castel, qui la laisse veuve à vingt-cinq ans avec trois enfants. Après s'être adonnée à l'étude par go?t et par plaisir, elle s'y livre alors par nécessité; elle a recours à sa plume pour gagner sa vie et celle de ses

, lorsqu'elle entendit parler de Jeanne d'Arc; ?elle sortit de son silence pour faire, en l'honneur d

son chateau de Mehun-sur-Yèvre. Ces livres lui furent comptés pour une somme de 2500 livres tournois dans la succession de celui-ci. Les autres furent malheureusement dispersés par les créanc

fust sceue comme souveraine de tous ceulx qui là le vouldroient lire?. En 1398, fut faite pour elle une traduction de la Passion, dont il y a trois exemplaires [47]. Nous voyons aussi que la reine Isabeau ne se séparait point de ses livre

de Paris?, et elle avait en quelque sorte à ses gages un orfèvre et un enlumineur de missels. Les livres de sa bibliothèque, contenus dans trois coffres qui la suivaient partout, sont dignes d'une ame qui ne craignait pas ?de se blesser aux épines de la vie pour leur dérober une fleur?, comme disait si joliment le rim

nourritures (études, éducation), nous dit Brant?me [50], et n'y a guères eu dames et filles de grande maison de son tem

ourquoi elle avait ainsi manqué à ses devoirs. La jeune fille lui ayant répondu ?que l'autre lui avait fait par force?, Anne lui fit la comparaison d'?une espée desgaisnée, qui ne se peut jamais engaisner si le fourre

e Catherine de Bourbon; duchesse de Lorraine par son mariage avec le duc René II, devenue veuve en 1508, s'enferma, q

près sa mort, fut conservée par les s?urs de Sainte

femme de Charles VIII, puis

ar le duc Fran?ois, son père, pour gouvernante [54].? Sa ?librairie? (bibliothèque) se composait de treize à

inte Ursule et de sainte Hélène (ou sainte Marguerite?), suffirait pour faire mettre ce volume hors de pair. Cinquante et un grands sujets en couvrent les pages, sans compter une multitude de dessins d'ornement, de fleurs, de fruits, etc.? Ces chefs-d'?uvre, d'abord attribués à Jean Poyet, disciple de Jehan Fouquet, sont, d'après Léopold Delisle

go?t très vif, il est vrai, ?mais peu délicat... Anne de Bretagne ne montrait pas beaucoup de finesse en ses jugem

velours avec fermoirs d'argent. Souvent un des poètes valets de chambre demandait une audience pour réciter une pièce de vers en forme de panégyrique sur quelque sujet désigné par la reine, sur quelque question de morale, de religion ou de fantaisie, que la reine avait laissé tomber, à la veillée ou bien à table. C'étaient les seuls instants accordés à la lectu

et sa force d'ame; elle voulait faire partager à son sexe, dans la société, la position d'estime et de respect qu'elle avait acquise à la Cour; car elle supportait impatiemment l'injustice des hommes à l'égard des femmes. Elle chargea donc ses poètes de venger la maternelle secte, et de lui faire des champions bardés et cuirassés de rimes:

mariée en 1485 avec Louis II, duc de la Trémoille, fut aussi une des femme

tait bonne musicienne. Elle dessinait, et Ferrare a longtemps admiré ses broderies de soie et d'or. Peut-être était-elle poète, s'il faut en croire les canzone espagnoles adressées à Bembo. Gregorovius veut que son instruction religieuse ait été très soignée. Le fait est

lure blonde, longue à lui servir de manteau. ?Seigneur Aldo, dit cette visiteuse, je n'ai pas voulu passer à Venise sans voir l'un de ses plus grands hommes. Votre imprimerie vous co?te plus qu'elle ne rend, m'a-t-on dit; permettez-moi de m'associer à votre

lien d'Autriche, gouvernante des Pays-Bas, a laiss

n'épousa ni l'un ni l'autre, et faillit périr dans une furieuse tempête en se rendant auprès de son

ot, la gent

maris et si

ant mouru

ux connétable, dont les biens, après sa trahison, furent confisqués au p

ècle), mariée, en 1416, à Bertrand, seigneur d

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