Les femmes et les livres
CZYNSKA, femme de L
ans le culte des arts. Le roi, dans sa froideur était avec la reine ?d'une régularit
ment des livres pieux et des récits historiques. Sa bibliothèque, peu nombreuse, était composée de volumes traitant surtout de ces
plaisait à composer et à imprimer de jolis livres de piété, dont elle faisait cadeau à son ento
femme de Louis, duc d'Orléans, belle-fille du Régen
DE MONTMORENCY-LUXEMBOURG, ou MARéCHALE DE LUXEMBOURG, Mad
de Neufville de Villeroy épousa en secondes noces, en 1750, Charles-Fran?ois-Frédéric de Montmorency
flers paru
oir la mè
pressait à
'avait à so
cette chanson devant M. de Tressan lui-même, en disant: ?Connaissez-vous l'auteur? Elle est si jolie que non seulement je lui pardonnerais, mais je cro
les Confessions de Jean-Jacques, qui l'avait connue alors qu'elle ét
s grandes amies des galants plaisirs mais aussi des liv
Sainte-Beuve [309]: la duchesse de Boufflers... qui échangea plus tard son nom contre celui de maréchale-duchesse de Luxem
n vieux roi disait un soir en la quittant et en lui baisant plusieurs fois la main, devant son chancelier, qui passait pour en être lui-même amoureux: ?Mon chancelier vous dira le reste.? On citait de sa fa?on maint couplet, des impromptus de société, des épigrammes
e prétentions qu'elle au bel esprit et à l'influence, a pour qualité distinctive d'avoir été l'amie du prince de Conti, celle de Hume l'historien, de Jean-Jacques, du roi de Suède Gustave III; elle est perpétuellement désignée dans la Correspondance de Mme du Deffand sous
ainte-Beuve, quelques anecdote
isait une femme qui avait (c'était le mot d'alors) un prince du sang. Comme on lui faisait sentir l'i
lla jusqu'à dire: ?Ce n'est, au bout du compte, que la première fille du royaume.?-?Ne me forcez pas de compter jusqu'à trois?, répliqua la maréchale. La seconde, en
ur d'un curieux code de morale mondaine et de sagesse virile, voire sto?que, qui ne laisse pas d'éto
uite, simplic
ieur, propret
édés, justice
s biens, économi
urs, clarté, vé
rsité, coura
érité, modesti
, aménité, oblig
que, rectitude et bo
evoirs selon leur ord
ce qui vous serait accordé par
y est obligé, s'acquitter de ce devoir avec
, ne considérer les périls et la mort même que c
ier pour la
heurs et la maladi
se soucier que de bien faire, en respectant, autan
servir noblement et mérite
-Marguerite-Gabrielle de Beau
EVILLE, Anne-Angélique de Harlu
u président de Maisons, ami de Voltaire, et en second lieu d'Armand-Jean de Saint-Simon, duc
n jugement s?r, la duchesse de Ruffec avait rassemblé une collection de liv
t lieu à Paris, le 8 mars 1762 et jours suiv
RS-BRANCAS, Louise-Diane-Fran?oise
oup étaient reliés en maroquin, et qui contenait ?quelques livres d'histoire naturelle enluminés avec soi
AURAGUAIS, Diane-Adéla?d
ise en vente à Paris
Louise-Rosalie Phelypeaux de Pontchartrai
e-Suzanne-Fran?oise-Pauline
NT-AIGNAN, Marie-Suzanne-Fran?oise
de Beauvilliers avait réuni un grand nombre d'ouvr
se-Henriette-Gabrielle de Lorraine, dite
E, Marie-Geneviève-Char
le femme, et ne plus s'occuper que des plaisirs de l'esprit. Elle étudia l'histoire, la médecine, la physique, la chimie, etc., suivit les cours d'anatomie et de botanique du Jardin du roi, et acqui
OUR (1721-1764) avait le go?t des arts, s'amusait à dessiner et à graver, et on
e. Elle protégea les artistes, les philosophes, les savants,
plus tard le relieur de Beaumarchais, sont tous fort recherchés. Quelques-uns portent une inscription qui fait sourire quand on pense à la favorite qui les posséda la première. On lit a
ue des Cantiques et le Précis de l'Ecclésiaste paraphrasés par Voltaire; elle fit aussi imprimer Rodogune, princesse des Parthes, AU NORD, 1760, in-4,
l'Imprimerie royale, et l'on fit imprimer dans la chambre de Mme de Pompadour, à Versailles,
était situé au Nord, on a mis
rte, d'après Boucher, la planche q
deleine-Fran?ois (sic) d'Auxy
-Houdancourt, chanoinesse d'honneur du chapitre des d
VAL, dernière abbesse de l'abb
et comme elle était d'une surdité complète, Fouqu
, mais elle a conspi
ES, Marie-Louise-Angélique de Tal
son ou Alise Tranqui
ste II, électeur de Saxe et roi de Pologne, mariée, en
ran?oise-Charlotte Cossé-Brissac, mo
tronille d'Esclavelle de la Live
los, de Grimm, de Saint-Lambert, de l'abbé Galiani, etc. Elle a laissé des Mémoires, qui, a-t-on dit, ?s
emière femme du Dauphin, Louis de Fran
ise-Madeleine Courtarvel
arie-Fran?oise de Pardaillan de
Christine-Chrétienne de Saint-Si
jon, duchesse de Mouchy et de Noailles; morte, ain
Louis-Auguste-André-Timothée de Beaumont d'éon (1728-1810), cé
chevalier d'éon conserva le reste de sa vie, fit na?tre, sur la nature de son sexe, des doutes qui ne furent levés définitivement
THERINE II, de R
derot à sa cour, mais ne put l'y retenir que quelques mois. Elle lui vint très délicatement en aide, en lui achetant sa bibliothèque au prix de 15.000 francs, ?mais à la condition qu'il la garderait s
e Talon, première femme du prési
eul-Stainville, l'altière et impérieuse s?ur du d
a de son amour pour les arts et les lettres. Il est très fréqu
lle, qui lui demanda si elle n'avait pas envoyé d'argent aux émigrés. ?J'allais dire non, répondit-elle,
tait la belle-s?ur de Mme d'épinay, se plaisait à versifier [344], et elle est surtout connue
o?se (6 vol. in-8) transcrit par Jean-Jacques pour Mme d'Houdetot de 1757 à 1758, c'est-à-dire deux ans avant la publication. ?La grande netteté qui règne dans les six volumes, dit une note de Merl
lques vers que ses amis se plurent à recueillir après elle et à faire imprimer en un tout petit volume (Poésies de la vicomtesse d'Houdetot, 1782). Or, on
sur ses opinions et sur sa conduite. Elle n'admettait que ce qui lui paraissait évidemment prouvé, aimait à dispute
er la dernière maladie de cette
ui était cher. Ma vie peut être remplie de peines, disait-elle, mais il
après la mort, ni qui avertisse qu'il ne la partageait pas; c'
rie-Anne Hardy du
1801), qui, avec un zèle opiniatre, avait rassemblé une colle
hin, fils de Louis XV, et mère de Louis XVI,
et son mari passa sa nuit de n
go?t des livres, et elle en imprima elle-même quelques-uns, sous la direction de Ch
ée-Marie d'Este, fille du duc
e distinguait par la beauté des exemplaires et l'élégance des reliures. ?Elle eut, de son temps, une grande réputation d'indépendance et d'originalité, et fournit des articles piquants aux Actes des ap?tres et au Pet
eine-Julie-Victoire de Pardai
RANCE, filles
LAIDE (17
E-MARIE-THéRèS
E-éLISABETH-JUST
l'italien, les hautes mathématiques, etc. Au dire de Quentin-Bauchart, c'est la seule des tro
me Coche par Louis XV, faisait r
son père, les faisait reli
armes de France dans un écu en losang
faisaient, dit le duc de Luynes, des entreprises d
?de, daté de 1786, comprend 430 pages et 5286 articles; il forme un superbe in-folio, écrit en belle batarde et en ronde, et est orné d'un frontispi
uait pas toujours ce qui lui avait été prêté. ?Nombre d'estampes demandées par elle en communication ne so
e que ses s?urs pour la lecture. A une certaine époque, ?Mme Campan la lui faisait cinq heures par jour; et comme ce n'était pas sans fatigue, la princesse lui
sans cesser d'être nonne, et croyant toujours commander à son cocher ou à son écuyer, lui i
Marie-Thérèse de Brog
BOT, émilie de Crussol d
SON, Jeanne-Marie-Constance
IN, Louise-Jeanne de
Paris, peu après sa mort, le 12 ja
ouise-Honorine Crozat du Chatel, femm
sse de Choiseul aima passionnément les livres. Elle protégea les savants et les gens de lettres et particulièrement l'abbé Barthélemy [363]. C'est
laire Morel, dame de Vitry-la-Ville, Vauciennes, Chapp
beth de Rohan-Soubise, femme de Louis-Joseph, du
ELETIER, Louise-Suzanne
ent à mortier au Parl
ne Béraud de la Haie de Riou, ma
son consentement verbal (à ce mariage), à condition que la marquise ne prendrait jamais le nom de duchesse d'Orléans ni les armes de la famille. Elle n'en habita pas moins le Palais-Royal, mais la famille royale
térine de la mère de Mme de Genlis, p
9], et elle a composé, après avoir sommairement étudié sans doute les règles de la grammaire et de la prosodie, un grand nombre de pièces de théatre, q
er chez Mme de Montesson et de la voir de près, donne sur e
on fit longtemps le bonheur de ce prince
des chasses, dont elle partagea
e sur lequel elle jouait avec lui. Le duc d'Orléans, né bonhomme et na?f, réussiss
s réserves étudiées et suivies. Mme de Montesson y rétablit le bon ton, la dignité, rouvrit la porte aux p
tre, a parlé d'elle dans ses Souvenirs, et généralement, ainsi que nous l'avons vu tout à l'heure, elle ne la juge pas très favorablement. ?
1785, 8 vol. in-8), comprenant des mélanges et des pièces de théatre, qui n'a été tiré qu'à douze e
s Guigard [373]; ses idées démocratiques et l'amour du bien la rendirent célèbre en Belgique. Sa bibliothèque passait, à juste t
LE FèVRE-CAUMARTIN DE L
nne-Sophie-élisabeth-Louise-Armande-Sep
-Rosalie Mancini-Mazarini, dite Made
aubernier, comtesse du Barry, ma?tr
ou Béqus, dite Quantiny ou Cantigny; elle savait à pei
marqua d'abord de bons ouvrages d'histoire, de littérature et même de morale; puis des productions plus légères, que son fournisseur y fit entrer sans doute pour distraire les instants du monarque blasé. Louis XV, dit-on, parut enchanté du go?t littéraire de sa nouvel
reliés, et qui ne se recommandent que par la célébrité de mauvais aloi de celle qui les a possédés?, déclar
e d'un millier, et, pour la plupart, reliés en maroquin rouge [381]. Parmi ces volumes, il y en avait para?t-il, d'un
èque de la Du Barry, c'est travailler pour l'avenir, c'est faire ?uvre d'artiste et de savant. Mme du Barry, elle, conserva les livres; il lui sera
, Laure-Auguste Fitz-J
Adéla?de-Philippine de Durfor
ouise-Henriette-Charlotte-Philippi
-Frédéric de la Rochefoucauld, duc de Liancourt, qu'elle épousa en 1764, fut pair de France, membr
Brulart, née Stéphanie-Félicité Ducr
e Genlis. Elle eut, à ce sujet, en 1830, un procès déplorable avec le libraire Roret, éditeur de la collection des Manuels. Elle s'était engagée, moyennant 400 francs, à composer pour lui un Manuel encyclopédique de l'enfance. On allait
SNE, Anne-Adéla?de de la M
Marie-Thérèse-Louise de Sa
endresse à Marie-Antoinette, lui témoigna un grand dévouement,
bre de livres, qui sont de
rie-Anne de Talleyrand-Pé
le de Polastron, femme du duc de Polignac et gou
mari et sa famille, ce qui n'empêcha pas le duc et la duchesse de Polignac d'être
t [395] et par Joannis Guigard [396
de Philippe, duc de Parme, femme de Cha
née Hue de Miromesni
arles-édouard Stuart, puis du poète Alfieri, et amie
différentes idées et opinions de ceux qui ont pris la peine de les mettre sur le papier. C'est le seul plaisir d'une personne raisonnable à un certain age; car les conversations sont médiocres et bien faibles, et toujours très ignorantes... Je passe ma journée, au moins une grande partie, au milieu de mes livres... Je ne trouve pas de meil
Victor-Amédée III, roi de Sardaigne, mariée, en 1771, à Louis-Stan
tait composée avec beaucoup d'intelligence, et comprenait 1665 volumes, la p
i décriée pour ses m?urs, a donné, en certaine occa
ses scandales, et peu à peu sa situation était devenue des plus obérées. ?Avec mille écus de rente, elle a
rence. Elle fit transporter chez son intime amie et émule Mme de Sourques, ?une grande malle renfermant quantité de livres couverts en maroquin rouge, livres de théatre et estampes de
ous citerons: le dictionnaire de Trévoux, le dictionnaire de Moréri, le théatre de Corneille, le théatre de Voltaire, Molière, La Chaus
rbon-Penthièvre, femme de Louis-Philippe-Jos
is-Philippe et de Madame Ad
1793), témoigna le go?t le plus vif pour la lecture. Ainsi que son
s'était, pour ainsi dire, terminée à cette époque, parce que, dès lors, il n'avait plus été besoin que de ne pas me laisser manquer de livres. Quels que fussent ceux qu'on me donnait ou dont je pouvais m'emparer, ils m'absorbaient tout entière, et l'on ne pouvait plus me distraire que par des bouquets. La vue d'une fleur caresse mon imagination et flatte mes sens à un poi
ue de Scarron et quelques recueils de prétendus bons mots, que je ne relus pas deux fois; les Mémoires du brave de Pontis, qui m'amusaient, et ceux de Mlle de Montpensier, dont j'aimais assez la fierté, et quelques autres vieilleries, dont je vois encore la forme, le contenu et les taches. La rage d'apprendre me possédait tellement, qu'ayant déterré un Traité de l'Art héraldique, je me mis à l'étudier; il y avait des planches coloriées qui me divertissaient, et j'
sur la voie d'instructions que l'on ne donne guère aux petites filles; mais elles se présentaient sous un jour qui n'avait rien de séduisant, et j'avais trop à penser pour m'arrêter à une chose toute matérielle qui ne me semblait pas aima
uelques tablettes; c'était mon asile. Au c?té opposé, une grande chambre, dans laquelle mon père avait fait placer son établi, beaucoup d'objets de sculpture et ceux de son art, formait son atelier. Je m'y glissais le soir ou bien aux heures de la journée où il n'y avait personne; j'y avais remarqué une cachette où l'un des jeunes gens (des jeunes apprentis ou ouvriers employés par son père, le ma?tre graveur Phlipon) mettait des livres. J'en prenais un à mesure; j'allais le dévorer dans mon petit cabinet, ayant grand soin de le remettre aux heures convenables, sans en rien dire à personne. C'était, en général, de bons ouvrages.
j'eusse encore vue, même d'histoires tendres qui me touchaient pourtant beaucoup, comme celle des époux malheureux de La Bédoyère, que j'ai présente, quoique je ne l'aie pas relue depuis cet age. Mais Plutarque semblait être la véritable pature qui me co
t à ne pas aller si vite; mais j'aurais plut?t avalé ma langue que de lire ainsi l'épisode de l'?le de Calypso, et nombre de passages du Tasse. Ma respiration s'élevait, je sentais un feu subit couvrir mon visage, et ma voix altérée e?t trahi mes agitations. J'étais Eucharis pour Télémaque, et Hermini
a mère, qui rentrait dans l'appartement, et lui témoigne son étonnement de la lecture que je faisais; ma mère, sans lui répondre, me dit purement et simplement de reporter le livre où je l'avais pris. Je regardai de bien mauvais ?il cette petite dame, à figure revêche, grosse à pleine ceinture, grima?ant avec importance, et depuis oncques je n'ai souri à Mme Charbonné. Mais ma bonn
ix fort plaisants, quant aux convenances; par exemple, il me donna le traité de Fénelon sur l'éducation des filles, et l'ouvrage de Locke sur celle des enfants; de manière qu'on donnait à l'él
vrage considérable, originairement publié en huit volumes, la Théorie des lois politiques de la France, destiné à compléter une sectio
euples barbares. Blamée d'abord et combattue par sa famille, qui ne voyait dans cette passion qu'un travers bizarre, Mlle de Lézardière, à force de persévérance, triompha de l'opposition de ses parents, et obtint d'eux les moyens de suivre son penchant pour l'étude et les travaux historiques
été pillés durant une émeute et l'édition à peu près détruite. Quelques exemplaires furent recueillis, puis circulèrent en 1801; mais ce n'est qu
INETTE, femme de Lo
anon, l'autre au chateau des Tuileries. Ces volumes sont, pour la plupa
même bibliothèque, dressé par ordre de la Convention, a été publié, d'après le manuscrit de la Bibliothèque de l'Arsenal, par Paul Lacroix, sous ce titre: Bibliothèque de la reine Marie-Ant
Quentin-Bauchart conteste, avec raison, cette assertion, et estime que ces volumes ne sont pas plus ?scandal
. T. [Chateau des Tuileries]. Ils furent transportés, en 1793, à la Bibliothèque nationale, où ils sont aujourd'hui [413].? Le catalogue de cette bibliothèque a été dressé, et forme un volume manuscrit, con
ar une lettre de l'alphabet, à commencer par celle que Sa Majesté a à sa main gauche en passant la porte par laquelle elle va de sa chambre dans sa bibliothèque. Cett
rdre alphabétique. Les divisions par ordre de matière avaient été faites par le roi lui-même: ?Pour ces divisions, on a suivi celles que le ro
uatre: Religion, Histoire, Arts (
s illustres, de Scudéry; la Princesse de Clèves et Za?de, de Mme de la Fayette; les Aventures de Télémaque; les Mémoires du Chevalier de Grammont, par Hamilton; Gil-Blas; les Contes moraux, de Marmontel; presque tou
du duc Victor-Amédée III, mariée en 1773 au comte d'Artois,
Fran?ois-Félix Nogaret, l'auteur du Fond du sac. Ses livres étaient reliés en maroquin rouge, a
cer, GEORGINA (1757-1806), et en secondes noces la fille de lord Hervey, éLISABETH (1759-18
BON-CONDé, tante du duc
e dans les couvents,-ce qui ne l'empêcha pas d'entretenir, en 1786 et 1787, avec un jeune officier
aussi amie
e-Marie-Hélène de France, s
s considérable après celle de
les plaisirs, s'appliquant avec ardeur à l'étude des mathématiques?: elle composa
ante. C'est à leurs soins patients que fut due la transformation qui eut lieu dans le caractère de la jeune princesse, née emportée et violente: ce fut une répétition de ce qu'autrefois Fénelon avait fait pour le duc de
et le docteur Dassy lui apprirent la botanique, dans les longues excursions qu'ils faisaient avec elle dans la forêt de Fontainebleau, pendant les séjours de la cour dans cette résidence ro
elle s'était arrangé dans sa maison de Montreuil, près de
our page, ce jeune Adalbert de Chamisso de Boncourt, que l'émigration jette
s habitudes pieuses de la jeune princesse, et qui a d? l'accompagner bien souvent dans ses visites à sa paroisse. Cette église de Saint-Symphorien était celle de Montreuil: église très simple, assez laide, au style de temple grec, surmontée d'une sorte de pigeonnier
e Madame élisabeth écrivait à Mme
pres à la paroisse. Elles sont aussi longues que l'année dernière, et ton cher vicaire chante
le voisinage, ?la princesse passait des heures délicieuses?. ?Le Monnier, raconte Mme d'Armaillé, associait Madame élisabeth à ses recherches de botanique dans son jardin, à ses expériences de ph
ée à de vrais plaisirs de bibliophile. Plus d'une de s
me de Raigecourt; les tablettes se placent; tu n'i
FEZENSAC, Louise-Joséphine
tte de Corday d'Armans ou d'Armon
ce de Corneille et fut élevée
cle envahissait les couvents. Lectures fortuites et peu choisies. Raynal pêle-mêle ave
ibua ses livres, sauf un volume de Plutarque, qu'elle emporta avec elle?, ajoute Michelet, et, la veille du 13 juil
tte Corday: Typus mundi..., dont le feuillet d
dame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, m
ang des bibliophiles par
I, pages 139 et suivantes (édition Edmond Biré), Chateaubriand d
e perdant rien de ses lectures, crayonnant, écrivant à la marge du livre, prenant des notes, copiant des extraits, rédigeant des ré
été jusqu'au plus singulier mysticisme, à l'hallucination ou à l'enfantillage, et nombre d'anecdotes ont couru à ce sujet. Elle obligea un jour son mari, de vingt-cinq ans plus agé qu'elle, à se priver d'une montre à laquelle il te
ppe Ier, roi des Fran?ais (1782-1866), est au
mariée, en 1802, à Louis Bonaparte
ral Le Tort, et en secondes noces du marquis Alexandre-César-Victor-Charles Destutt de Tracy,
ttres et Pensées [431], auxquels Sainte-Beuve
r ce double sujet avec son amie Mme de Coigny. ?Mme de Coigny me donne des le?ons de prononciation, de ponctuation, et me recommande
e Boissonade adressait un jour ce r
e pensez plus à ce que vous avez lu, et il ne vous en reste rien. Il ne faut pas lire toutes sortes de c
e l'étude et de la lecture, très dignes d'attention, des plus
avais fait que de courts extraits. Quel bonheur d'avoir de la volonté et de l'aptitude pour une occupation quelconque. Q
une occupation sérieuse lorsque la vieillesse commence, c'est vouloir mourir d'une mort anticipée. Que font de leur vie les femmes oisives, quand elles ne peuvent plus
choses du bon c?té. De même, le vrai Christianisme consiste à faire à tous les êtres animés, bêt
ement son premier mari, le général Le Tort, qu'elle s'obstina à garder, assure-t-on, le cercuei
, Marguerite-Camille Gri
and Ier, mariée, en 1816, à Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Be
son mari, frappé d'un coup de poignard par Louvel, à la porte de l'Opéra, en 1820, elle resta la protectrice des artistes et des gens de lettres. Sa collection de tabl
mptées dans la première moitié du dix-neuvième siècle. Les livres en étaient presque tous timbrés sur le plat recto aux armes de la duchesse
ées de la cordelière des veuves et de deux branches de lis, comprend 2578 numéros pour les livres et 74 pour les estampes. La théologie y est représentée par 141 articles,
s, de portraits ou d'une somptueuse et élégante reliure. Les manuscrits doivent exciter la curiosité à un très haut degré. Depuis plus de trente ans, ajoute l'auteur de cette préface, il n
(XVIe siècle) dit avoir servi à Cujas pour sa publication des Codes;-le Roman de la Rose, manuscrit
collection avait été distraite de la première, et ne comprenait que 35 articles. La vente produisit 98.085 francs. Un seul Livre d'heures-l
Y-FOURCY, Madeleine
?t des marchands de
S, Marguerite-Félicité de Lévi
Fèvre de Caumartin, femme du pré
d'Aubigné, nièce de Mme de Maintenon, épouse du du
DE ROUCY, religieuse, abbesse de Sai
S, Fran?oise Le Pelle
'AUVERGNE, abbesse de Thorigny,
OURG, Marie-Sophie-Honorate Colbe
LLE, abbesse de Gomerfo
toire-Félicité de Durfort
-LAVAL, Marie-Thérèse de H
D'ANGENNES, Marie-Fran?o
lieu à Paris, après son déc
LLIFFET, Marie-Denise-élisabe
CHEVREUSE, Marie Bruslart
e Thiroux de Lailly, seigneur d'Arconville (1682-1742), fermier général, puis trésorier
à Paris, après son décès, le 12
rielle-Yolande-Claude-Marti
aris, et sans doute après son décès, le
déla?de-Victoire Bouret
it fermier g
E MEIRAT, Marie-Thérèse-Geneviève, marquise de
dent à la Cour des c
ne-Marie de la Faurie de Monbadon
Anne de Vivier (ou du Vi
Fran?oise-Catherine de Narbonne,-o
lle a laissé une importante bibliothèque dont Qu
PEYRUSSE DES CARS), Marie-élisa
vin de Bonnetot, mariée, en 1711, à é
u monastère royal de Favas, diocèse de
LLIERS, née Mathefelon
e prieure de l'abbaye de Saintes, puis abbesse du
u BELSUNCE), N. de la Live d
de Calonne, s?ur du ministre de
l, fille naturelle et légitimée de Louis-Henri de Bourbon,-prin
mère des deux libraires
écieuse bibliothèque: les livres de piété et les
que-élisabeth, fille de Geoffr
petit-neveu de la ma?tresse de Louis XIV, et qui, mort en 1780, à soixante-douze ans, rassembla, dans son chateau de Montrouge, ?la plus riche biblioth
riée, en 1696, à Antoine Crozat, marquis du Chatel, r
EZ (XVIIIe s
Clermont, devenu depuis le lycée Louis-le-Grand, elle fit don à cet établissement de 72 volumes,-ce qui a paru
therine de Martin de Champ
er, diocèse de Meaux, et dernière abbesse de cet ét
Marie-Marguerite-Reine de Butaul
e de Vence, femme du président
(ou CHALENDRAI), Marie-Antoinette
it receveur général des finances de
T, née N. de Champagne
BORDE (XVI
i 1799 et jours suivants. Le catalogue, dressé pa
atherine-Scholastique Bazin de
uise-Jacqueline de Lastic de S
Maximilienne-Louise-Fran?oise-Sophie, princ
ouin-Mansart, femme de Claude Le Bas de Montargis
l'Opéra, ma?tresse puis femme de Louis de Bo
i est assez étrange, vu la profession de ladite marquise,-et
t fils a?né, libraire, quai de Conty (sic), se trouve actuellement à la B
-BOULOGNE, née N. Couthi
N, Marie-Wilhelmine van
r de la province de Holla
ORAND, Philiberte de Languet d
Eugénie de Béthisy (ou Béthizy) d
OUEN, ou KERMAN, ou CARMAN), abbesse de M
Pange, femme de Mégret ou Maigret, baron
, abbesse de l'abbaye de la Dése
ne-Fran?oise de Montmorency-Luxembourg, mariée au d
MBOURG, Marie-Jeanne-Thérèse de
nriette-Marie de Boulainvilliers
GES?), née N. de Brosses, femme d'un conse
ie des Chiens de la Neuville (ou
ANNES, Marie de Choiseul-Go
-Philippe de Sultzbach, son cousin-germain,
de Rochechouart, femme de Jean-Charles Talleyrand,
nowski, grand enseigne de la couronne de Pologne; mariée, en 173
le bibliothèque qui fu
TOURVES, Marguerite-Delph
du 20 juin 1908 [507], et au-dessus de la signature Sy, ?une liste d
e me borne à supprimer les noms
ALIGRE (Mme de
BEAUM
H-HENRIETTE
BOUC
ET DE SA
DE BROGLIE,
GINIE C
CHA
SE CHARLE
AS, née Ro
U DE LO
FLEURY, née du
. GUENET
DE BERINHEN
E JO
NE HUNTER
SSE DE L
IDET, née
GEAC, née de la Qu
TRéMOILLE, née de
BAS DE
CHENFELD, née com
ESSE DE
ESSE DE
RETON DE C
ESSE DE
ARIS, né
elli, née
DE PONS, née
E PRE
RON
ROUG
MAIN, marquise
TEREAU-MO
DE
ESSE HENR
SI
E VA
TIMILLE,