Les femmes et les livres

l'heure M. Adolphe Brisson, mais qui empêchent les autres de s'y intéresser, qui empêchent surtout leurs maris d'en acheter. Tout ar

o?teuse affection que son mari, un délicat et fervent bibliophile, portait à ?ces maudits

comme

lte, avait fini par s'entendre secrètement avec son libr

a poste, ce qui n'aurait pu échapper à l'inquisition de la terrible dame, se glissait, le soir, entre chien et loup, sous la vo?te de l'h?tel occupé par M. et Mme de X..., et dé

ux placés pour être initiés à ces détails, M. H. Floury, dans une confére

iophile n'a pu résister à l'épreuve du mariage, et, si elle a persisté, elle est devenue, dans beaucoup, l'occasion de confl

laissent en pension chez nous en attendant une occasion favorable de les faire entrer c

t chacun de ses achats descend préalablement aux enfers, pour être remonté fragmentairement avec la provision de vin du jour. Il arrive ainsi à dérouter tous les soup?ons, jusqu'au jour où il est constaté que la bi

vatrice, très ?avertie?, comme nous disons aujourd'hui, me déclarait dernièrement sans ambages, avec sa grande expérience de son commerce, que ?les femm

accompagné de sa femme, dans le magasin de librairie. Il s'informe des volumes récemment parus; on lui en apporte pl

mable et jeune ép

s pour rien? Sans même me consulter? J'esp

ui désire un livre illustré pour un gar?onnet de treize ou quatorze ans.

s, Madame, qu'il est de bon go?t? ajoute-t-

pouviez mieux choi

e l'épouse avec une sorte

liure criarde, mais co?tant moitié moins c

d'effet? Est-ce qu'il ne conviendrai

prendre parti et sommée de se déjuger, tent

mari, je t'assure, ma

comme ?a, tiens, pour nous mettre d'accord, nous ne lu

ttes... à un gar?

e de Launay?, Mme émile DE GIRARDIN (1804-1855) a fait, il

tes: elles n'ont point de livres, c'est vrai, mais elles ont de superbes bibliothèques, des armoires de Boule d'un grand prix, auxquelles on a laissé, par respect, le nom menteur de bibliothèque. Mais ne craignez pas que ces belles armoires restent inutiles; non, certes; on leur donne un très noble emploi; voyez, dans celle-ci, les chapeaux, les bonnets et les tu

lle venait de faire l'acquisition. En pénétrant dans la pièce où le précédent propriétaire avait installé sa bibliothèque, et en

lisard; moi, rien

, achevant son

s forts... J'en vas

dame improvisée, les Goncourt

on du maréchal au Musée d'artillerie, et comme le conservateur, tout en la remerciant, s'étonnait que la famille ne conservat pas une telle rel

ux livres mêmes les fonct

-nés de ma Muse, disait à une jeune mère, qui avait près d'elle son petit gar?on agé de cin

autant plus que vos vers sont délicieux, sont ravissants, exquis! J'en suis

nfant terribl

, tu l'as glissé sous le pied de la table de ton cabinet de toi

ne autre excellente mère de famille-la femme d'un chroniqueur sc

me rapportez pas de prix! Il

alogue à celle qu'employa la petite-nièce de Callot (1593-1635), la mère de Mme de Graffigny, à l

a fait là! ?a se t

rais d? le vendr

éfléchi; ce méta

enir sur l'heure u

l, le racler soigneusement et le tr

7) troqua contre écus sonnants l'admirable bib

moins capable de les respecter et de les apprécier, et l'idée, plus singulière encore, de mourir du désespoir qu'il éprouvait de

qui ?était réellement du plus grand prix; mais Mlle Mars lisait peu ou plut?t ne lisait pas du tout? [27]. El

illeta si bien chaque volume, qu'un jour il entra dans la chambre de Mlle Mars

cela, Merlin? d

Mademoiselle,

vez? Mais ce sont de

s do

es avez-vo

rture d'une Bible très rare. Comme la Bible était

n à elle, et eut grand'peine à faire accepter à Merlin, en cadeau

due aurait d? servir de ran?on, ils n'en furent pas moins vendus aux e

de nos dames écrivains, GEORGE SAND (1804-1876), y allait, ell

ophile, et au revoir. Votre

e Nohant, 27 juin 1875, et adressée au

?tre de l'Université, d'envoyer un présent de sa part à la Bigottini, ledit grand ma?tre fit remettre à cette dame la collection des classiques-celle de Firmin Didot sans doute-superbement reliée. C'était, convenons-en tout de suite, un singulier cadeau pour une

-ci. Il m'a payée en livres; j'