Clotilde
it encore accru l'humilité habituelle de ses allures, tant sa voix était faible et respectueuse. Depuis trois jours, en effet, il était parti sans avoir osé commencer l'attaque qu'il
eculer qu'il avait déclaré en arriv
les ait perdues volontairement. D'ailleurs, sa préoccupation était plus que suffisante pour lui donner un désavantage marqué. Quand il crut le moment opportun
t qu'il ne supposait pas que ce fut à lui que l'abbé s'avisait d
fait Baboun, et le fit sauter
et à sang une partie de l'Italie?...-Mais, monsieur, dit l'abbé Vorlèze, je vous demande simplement et humblement le droit de traverser une fois un champ en jachère.-Aux temps, continua M. de Sommery s'enivrant du bruit de sa voix et s'animant par degrés, où le pape Alexandre VI acheta publiquement la tiare, où ses batards firent périr les Vitelli et les Urbino pour leur ravir leurs domaines?...-Mais, monsieur, vous pouvez refuser, et...-Aux temps où l'église assassina Henri III, et Henri IV, et Guillaume, prince d'Orange, et fit couler des flots de sang innocent?...-Refusez, dit l'abbé, et il n'en sera plus question.-N'a-t-on pas vu les Irlandais sacrifier à Dieu leurs frères protestants, les enterrer vivants, ouvrir le ventre des femmes enceintes, en tirer les enfants à demi formés et les donner à manger aux chiens?-Mais, monsieur, dit l'abbé Vorlèze en élevant la voix, il s'agit de votre jachère.-Depuis les jours florissants de l'église, poursuivit M. de Sommery, jusqu'à 1707, p
put retenir, et elle resta les yeux baissés, craignant mor
une année viendra où il n'y en aura plus, où la terre oubliera de se revêtir au printemps de son riche manteau vert; où, sous la mousse séchée, le muguet et la violette, perle odorante, améthyste parfumée, se feront en vain chercher et ne fleuriront pas. Mais cette fête, dont vous refusez à Dieu sa part, ne voyez-vous pas que c'est à lui que toute la nature la donne? Tous ces parfums qui montent au ciel, toutes ces voix joyeuses d'oiseaux qui chantent, croyez-vous que ces parfums et ces voix ne vont pas plus haut que vous, et qu'après que vous les avez respirés et entendues, ils s'évanouissent, elles s'éteignent? Oh! non; pensez à toutes les roses de toute la terre, qui ouvrent leurs fleurs en petits encensoirs de pourpre et exhalent toutes à la fois leur parfum; ne semble-t-il pas que le ciel de juin soit tout formé du parfum des roses? Ah! si l'i