Au Maroc
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ars
de Gibraltar, on aper?oit là-bas, sur l
quatre heures, des paquebots y conduisent, et une grande quantité de touristes y viennent chaque hiver. Elle est très banalisée aujourd'hui, e
; un peu étrange encore cependant, et restée bien plus musulmane d'aspect que nos villes d'Algérie, avec
de Tanger au beau soleil de midi,-j'ai le sentiment d'un recul subit à travers les temps antérieurs... Comme c'est loin tout à coup, l'Espagne où l'on était ce matin, le chemin de fer, le paquebot rapide et confortable, l'époque où l'on croyait vivre!... Ici, il y a quelque chose comme un suaire blanc qui tombe, éteignant le
des figures bibliques dans leurs longs vêtements de laine flottante, n
s montons à la ville, entre des rangées de murs crénelés, qui s'étagent en gradins les uns au-dessus des autres, tristes et blancs comme des neiges mortes. Les passants qui nous croisent, blancs aussi com
ises, et, à la foule des burnous, se mêlent, hélas! quelques messieurs en casques de liège ou quelques gentilles misses voyageu
m'est offerte-commence le dédale des petites rues étroites ensev
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