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Cara

Chapter 4 No.4

Word Count: 2369    |    Released on: 30/11/2017

men?a so

lles ne figurent que pour masquer le vide du récit, je passe cette description et vous dis tout de suite que notre petite fille est né à Montlignon. Elle était le dernier enfant d'une famille qui en comptait trois: un gar?on, l'a?né, et deux filles. Cette famille était pauvre, très-pauvre; le père était terrassier

a baptisio

e, la mère se remaria, non par amour, mais par spéculation, pour trouver quelqu'un qui l'aidat à nourrir sa famille. Se vendre ainsi sans mariage est une infamie; mais se vendre avec le mariage, c'est tout autre chose. L'homme que la mère d'Hortense avait pris était une sorte de brute, terrassier aussi, et qui n'avait d'autre mérite que de travailler comme deux. C était justement ce qu'il fallait. Malheureusement à c?té de cette qualité il y avait un défaut; il buvait, et l

a santé, heureusement. Elle poussa et se développa en liberté à courir les champs et les bois, se n

elle portait des fraises des bois dans l'été, et dans l'hiver des branches de houx ou de fragons garnies de leurs fruits rouges, se prit d

coup de ses camarades, de la mauvaise nourriture du couvent. Elle ne se plaignit

n testament, et, comme ses héritiers n'étaient pas disposés à se charger de cette petite fille qu'ils ne conna

l'employer lorsqu'elle serait rentrée dans la maison maternelle, car une

ous.-Rester, tu n'y pense pas; pour que le père fasse de toi ce qu'il a fait de l'a?née, jamais; tu vas t'en

t décidé qu'elle irait à Paris demander l'hospitalité à une de ses tantes, fruitière dans le quartier des Invalides. Seulement, comme le prix d'un billet co?te dix-neuf sous d'Ermont à Paris et qu'il n'y avait que onze

ans la vie, à treize ans, après avoir embr

et deux jours après elle l'installa à un des coins de l'esplanade des Invalides devant une petite table chargée de fruits verts ou à moitié pourris. Vous représentez-vous une jeune fill

te! Quelle

tous les temps, le froid, le chaud, le vent, la pluie; et cependant ce qu'elle

elle n'avait pas de métier, et elle était trop misérable pour se payer un apprentissage, m

tenait au coin du pont de l'Alma et du Cours-la-Reine, avec un éventaire chargé de violettes pendu à son cou, un phaéton s'arrêta devant elle, et un jeune homme lui demanda un bouquet de deux sous.

le duc de Carami, célèbre alors par sa grande existence, ses pertes au jeu, ses

ois il descendit de voiture, et, au grand ébahissement des gens qui passaient, il resta à causer av

installait Hortense, la pauvre petite fille de la vallée de Montmorency, dans un h?tel de la rue Fran?ois Ier, qui co?tait dix mille franc

e f?t, a toujours eu un bouquet de violettes près d'elle,

sur la table où, quelques instants aupara

ou si elle se donnait; elle était fascinée, éblouie par ce beau jeune homme, qu'elle adorait et qui l'aimait. Car il

sorte de confusion, pui

as Cara. Ils s'aimèrent pendant quatre ans. Et ce fut ainsi qu'Hortense devint à la mode. était-il possible qu'il en f?t autrement pour la ma?tresse d'un homme comme le duc, sur qui tout Paris avait les yeux? Le duc, vous devez le savoir, était poitrinaire, et la vie à outra

par l'émotion; mais après qu

nir et au culte de celui qu'elle avait adoré, et dont elle se considérait comme la veuve. Cependant la misère était devant elle, car ce procès l'avait ruinée, et elle avait une peur effroyable de la misère, la peur de ceux qui l'ont connue dans ce qu'elle a de plus hideux. Parmi ceux qui la pressaient se trouvait un riche financier, Salzondo, cet Espagnol dont tout Paris a connu la vanité folle et les prétentions, et qui, portant perruque sur une tête nue comme un genou, se faisait chaque matin ostensiblement couper quelques mèches de sa perruque chez le coiffeur le plus en vue du boulevard, pour qu'on cr?t qu'il avait des

tête par un mouvement qui pouva

s un homme intelligent, plein d'ardeur pour le travail, ambitieux, un mari qui lui donnerait dans le monde le rang dont elle ne se croyait pas tout à fait indigne. Elle sacrifia à cet homme la plus grande partie de ce qu'elle possédait; et trop tard elle s'aper?ut qu'elle s'était trompée sur lui.

ai tenu à vous la dire pour que vous sachiez bien ce qu'est la femm

ain, et quand il lui eut donné la

i m'empêcheront de penser à ces malheureux acrobates; je vous demande do

is.

voulez bien venir savoir quel a été l'effet d

main

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