Le Monstre de Nuit

é dans le sud du Bénin, où j'avais obtenu mon CEP, BEPC et BAC. Mon thème de soutenance portait sur la culture Adja. Je m'étais installée à Comé, une ville située à près de 53 kilomètres de L

plus assez d'argent pour me rendre sur les lieux de recherche. Il était neuf heures, et la journée s'annonçait plutôt belle, a

Taxi... Un

monter, mais c'est un homme qui apparut. Il prit du temps à s'installer, ce qui commença

ès bon. Ses doigts fins tenaient un stylo et un carnet dans lequel il griffonnait quelque chose que j'ignorais. Avec son visage aux traits fins, il semblait ab

re, nous nous retrouvâmes main dans la main pour traverser la voie, où voitures et motos passaient en continu. Une fois hors de la circulation, nous commençâmes à che

ment certain de vite

hauffeurs font déjà le pl

cteme

sculine, son beau sourire et son visage ang

on regard de l'autre côté. C'est à ce moment-là q

es un bel

moi et me gratifia

ussi une bell

erc

la laissa. Avant de partir, il glissa sa carte de visite d

la messagerie de Jean, veuil

mmes rencontrés ce matin... C'était pou

tit de mes pensées. Mon cœur se mit à battre très fort. Je n'avais même pas pris le temps de lire le numéro av

llô

ma ché

it brusquement. Une sensa

ut Se

veillée à cette heure-ci, d'autant plus que tu t

quoi cette

pas bien, et j'ai pensé que

parce que je s

e rentrer et j'avais envie de t'entendre avant de me coucher. Je passerai demain

manquera

s ce soir ta phra

quel

dirai moi : je t'

à prononcer ces mots si simples, a

t'aime

ge, mon fiancé, et à Jean. Je ne comprenais plus mes sentiments. Que ressentais-je

heureuse de l'entendre. Il souhaitait que je passe à

rrai pas ve

de choses à te dire... Et

k. J'y

and hôtel dénommé *In Media R

s, mais cela ne l'empêchait pas de prendre régulièrement de mes nouvelles. J'avais continué mes études après la soutenance. Alors que Serge m'avait présentée

ais plus quoi faire. Un jour,

ue moi-même. Tu es ma joi

, Jean. Plus que

ma main dans les siennes et

pterais-tu d'êt

is quoi dire. Et pourtant, j'éta

e chose, je

. j'aurais aimé te le

es pas suffisamment pour dev

Jean. Je suis folle de toi et

préhensif, Jean me serra c

me perdr

ean

ma dulc

i un peu d

oudras. Excuse-moi d'avo

cepteraient que j'épouse un autre homme, qui, pourtant, occupe une place importante dans ma vie. Serge ne m'intéresse vraiment plus, comme ce fu

e deux semaines, ouvrir le portail. En l'espace de trente secondes, je vis

rai ? Qui vois-j

des lustres que je

vie de me fondre comme une glace et de disparaître. Les deux vieux amis discutaient de leur passé, évoquant le

cherches-tu

u rendre visi

ous vous connaissiez ! Q

h o

Jean de s'asseoir et lui demanda

s j'ai une

egard sur moi. Ma g

oi, Se

ncée... Elle est jus

? s'éton

riant, ne se rendai

e. N'est-elle pas

ordre le cou pour qu'i

Bien sûr... Ta Ayo

eur m'enveloppa et

. Je vais deman

urquoi si

e une visite d

le raccompagner j

À tout momen

enfin seuls, il m'avoua que je

-tu pu me fa

ais pas eu le courage de te le dire à temps. Ma

toi resteront les mêmes, malg

. Jean..

Il monta rapidement dan

nées plus tard, j'accouchai d'un beau garçon. Serge en était le père. Mes parents n'avaient pas voulu que je le quitte, et pourtant ils c

rendis au Burkina Faso avec mon fils pour m'y reposer. J'avais choisi une auberge où nous passe

s yeux, visiblement att

a eu un accident de voiture. Nous av

sur le comptoir pour ne pas tomber. Mon fils, encore end

ti ? répétai-je d

puisse les retenir. Mon cœur se serrait, envahi par une douleur profonde et sourde.

t respecté de tous. Ses projets pour l'auberge étaient ambitieux,

de reprendre

vais pas... Je s

aissiez bien,

hai la

us ne pouvez

arda avec c

besoin de parle

rci.

le cœur lourd. Chaque pas me semblait interminable. En ouvrant la porte

rquoi suis-je arrivée trop

n rôle cruel, en nous séparant à jamais. Je n'avais jamais eu la chance de lui dire

a et me regarda avec ses grands yeux innocents. Il

pourquoi tu

étreignant comme si je pouva

mon chéri... le passé

devais avancer, pour lui, pou

ns après sa mort que j'ai commencé à ex

lade ? A-t-il u

u'il n'avait pas de femme ni d'enfants. Aujo

cordé un peu de votre temps. Exc

. Excellente nuit à

Me