Le Monstre de Nuit
s, nous avons organisé une fête pour honorer la mémoire de nos ancêtres. Je me suis réveillé ce matin-là pour prendre de l'eau au puits comme d'habitude, ouf ! À ma grande surprise,
e d'une terre fertile, habitable et donnant un accès facile à l'eau, une source de vie. Raison pour laquelle le village porte le nom « Sifar ». Mon père avait cultivé l'année dernière plus de vingt hectares de mil, vingt hectares de riz. On ne pouvait donner aux plus que deux poignées de riz ou de mil à ceux qui n'ont rien. J'ai un petit frère Karim et une sœur Houéfa. Karim fatigue à force de vouloir être folâtre. Ma mère, appelée Fifa, signifie « sage-femme » en Fon. Pour trouver une solution à cette malédiction qu
le monstre de la nuit. Aujourd'hui, les dieux m'envoient vous transmettre ce message. L'heure est grave, le monstre de l
rvivent plus à cette sécheresse et nous avons déj
les offrandes, soit tout le vil
avant la toute dernière convocation de Houffon. Moi, je ne suis pas encore un brave homme, mais j'ai assisté discrètement à la réunion. J'ai 17 ans et je suis le porte-parole de ma cohor
quelle est l'offrande demandée p
sages se questio
'ayant jamais connu d'homme « filles vierges », pas n'importe quelles
pour exprimer leurs sentiments. Je suis tombé de l'arbre qui me s
doivent s'ajouter sept bœufs, fit Houffon, et l
re part de la mauvaise nouvelle. Lors de notre rassemblement, nous avons voté pour objectif : sauver nos sœurs de cette tragédie. Mais quel sera le sort du village si nous empêchons la cérémonie d'avoir lieu ?
ais. Houéfa est une sœur pas comme les autres. Je me rappelle que, depuis son enfance, j'étais le seul parmi nos parents à la coucher, lui raconter des contes et la bercer avec les douces mélodies que ma
troupeaux, l'autre de trouver une cachette. Le grenier de mon grand-père, abandon
une chambre et un salon. C'était son grenier de réserve. Nous
nuit. Je suis dans de beaux draps, même les parents ont perdu le sommeil. Il vaut mieux avoir un bon sommeil qu'un beau lit. Le jo
ées de toux stridentes, et les courettes des maisons voyaient surgir tardivement les habitants grelottants. Le long des palissades en tiges de mil sec ou en lattes de bambou, des gamines vêtues de loques sortaient en se protégeant du vent