Le Petit Chose (part 1)
ège avait peine à reprendre son va-et-vient habituel. Les rouages fonctionnaient mal, comme ceux d'une vieille horloge, qu'
s soldats de bois, défiler deux par deux sous les arbres, puis la cloche sonnait encore,- ding! dong!-et les mêmes enfants repassaient par les mêmes
s que jamais. De mon c?té j'étais aigri; la maladie m'avait rendu nerveux et irritable; je ne
ncore dans ma chaire, me débattant au milieu des cris, des pleurs, des grognements, des sifflements: "A la porte!... Cocorico!... kss!... kss!... Plus de tyrans!... C'est une injustice!..." Et les en
e, j'appelais M. Viot à mon secou
out le monde se retrouvait à sa place, le nez sur les livres. On aurait entendu voler une mouche. M. Viot se promenait un moment de long
s, pas de front, et l'allure d'un valet de ferme: tel était M. le marquis de Boucoyran, terreur de la cour des moyens et seul échantillon de la noblesse cévenole au collège de Sarlande. Le principal tenait beaucoup à cet élève, en considéra
mps nous véc?mes e
entes de me regarder ou de me répondre, mais j'affectais de n'y
mit de répliquer, en pleine étude, avec une ins
essayant de garder mon sang-froid, pr
?le. Il en resta stupéfait et me regarda, s
ans une méchante affaire, mais
e Boucoyran!... comm
xieux.... Pour la premièr
nu de sa surprise, me répond?t, il falla
ute l'étude un mu
dans ma chai
, monsieur?... C'est c
descen
mider le marquis par la fermeté de mon attitude; mais, en me voyant descendre de ma chaire, il se mit à rica
e en fer. A peine eus-je levé la main qu'il m'asséna sur l
ude battit
vo, m
ge, je fis si bien, des pieds, des poings, des dents, de tout, que je l'arrachai de sa place et qu'il s'en alla rouler h
oucoyran, le fort des forts, mis à la raison par ce gringalet de pion! Quelle aventu
pupitres. L'étude était matée. Mais le principal, M. Viot, qu'allaient-ils penser de cette affaire? Comment! j'avais o
ur. Je me disais: "C'est s?r, le marquis est allé se plaindre." Et d'une minute à l'autre je m'att
Cela me rassura un peu; et, comme toute la journée se passa sans encombres, je [68
oir M. le marquis ne rentra pas au dortoir. J'eus comme
taient en regardant la place de Boucoyran qui restai
te s'ouvrit d'un coup sec. T
is pe
longue redingote, et cravaté d'un col de crin haut de quatre doigts. Celui-là, je ne le connaissais pas, mais je compr
; eux non plus, en entrant, ne me saluèrent pas. Ils prirent position tous les trois au m
incipal qui
ission pénible, très pénible. Un de vos ma?tres s'est rendu coupable d'une f
heure. Tous les faits dénaturé: le marquis était le meilleur élève du collège; je
re à ces a
monsieur le principal!..." Mais le principal ne m'éc
t presque assassiné son enfant. Sur ce pauvre petit être sans défense on s'était rué comme...comme...comment dirait-il?... comme u
r son enfant! Mais On n'était qu'un galopin dont il avait pitié. Seulement qu'On se le tint pour dit: s
ut dans sa chaire, pale de rage, le pauvre On écoutait toutes ces injures, dévorait toutes ces humiliations
Derrière eux il se fit dans l'étude un grand brouhaha. J'essayai, mais vainement, d'obtenir un pe
une terri
Les gens bien informés donnaient des détails à faire dresser les cheveux. Il parait que ce ma?tre d'étude était un monstre, un
e longue, au plus bel endroit de leur salon, et pendant huit jours ce fut à travers ce salon
ères frémissaient; les vieilles demoiselles l'appelaient "pauvre ange"! et lui glissaient des bonbons. Le journal de l'oppositi
pour moi être renvoyé tout de suite. [71] Ma vie dans le collège était devenue impossible. Les enfants ne m'écoutaient plus; a
fé Barbette. He took fencing lessons from Roger, who told him in confidence that he