Mon amie Nane

Si

bili sonitu, ta

US, A

is dont on dem

retentissant, q

: Ho?o?

nir en propre. A vrai dire, et dans la suite même, je n'ai jamais recherché le monopole

daignait pas toujours d'acquérir des choses gracieuses, encore qu'inutiles. En fait Nane lui était d'aussi peu de produit qu'un buisson de roses, un hamac, une habanera; et l'on ignorera toujours pourquoi il conservait une employée aussi co?teuse. Peut-être que cette végétative idole, languissant so

, visiter la Terre de Feu, dont il caressait le projet d'y aménager des colonies agricoles, les asiles de nuit lui en dev

ec des lianes, des ananas au jus naturel, des papillons larges comme des paravents; et sans doute aussi quelque casino où l'on pourrait

e Arcadie, n'était pas une villégiature favorable aux jeux de nos courtisanes. Elle se consola donc assez vite de rester seule ma?tresse en son petit

mait le plus de lui, ce

*

le à Bélesbat qu'elle ne faisait d'ordinaire. Elle continua donc à le tromper, quoique

s, dragées, baignoires. Il était chargé aussi de remplacer, aussit?t mortes de langueur, les petites tortues capara?onnées d'argent et de turquoises dont les dames s'ornaient alors; et de jouer à Auteuil les bons

re couramment appeler ?Monsieur?, comme aussi de prendre une part plus active à l'administration intérieure, d'être initié aux détails les plus émouvants de la lingerie ou du chauffage. Une fois même il eut mandat de discute

souvent manqués, mais où il y avait une pointe d'imprévu. Et il commen?ait de rêver à la Terre de Feu, lui aussi, quand

en même temps que son amie, p

t-elle. Il y a l'ancien am

ais pas

té de le prendre; il a été si bon pour ma pauvre soeur, avant qu'elle ne f?t mariée. En tout cas j'aime

latté, eut

est-ce, to

omte d'Elche. Je crois qu'il est

tout le

*

mps de paradis. Au-dessus de lui il pouvait voir le boulevard de la République éclater de lumière, sous l'azur tendre; et

h?tel, il prit une voiture découverte et se fit conduire

e homme ressentit l'attrait de ses lèvres lentes et de ses indole

e, objecta Nane. D'abor

est-ce qu'il fai

des nouvelles de Bélesbat. Il revient en France d'un moment à l

minée, comme u

de plaids, qui prenait le soleil sur une chaise longue, en toussotant. Il parlait avec fatigue, d'une voix gutturale; et laissait voir à table cette fringale q

illeurs jours, si la crainte vraiment exagérée d'un Bélesbat se laissant ch

*

nversation, s'apprêtait à jouir lui aussi d'un repos bien gagné. Un instant, il caressa du bout de ses doigts la gorge de Nane

plainte d'un jeune cyclope en dentition-ou le cri de guerre de l'oiseau ap

ente

c'est un

; je la reconnais. Bélesbat va être ici à la

econna?tre les yachts à la voix. Comme s'il n'y avait que la Méduse qui e?t une sirène. E

ma situation, gémit Nane; et

e?t dit que tous les bateaux de la Méditerranée s'étaient donné le mot pour n'entrer au port d'Alger qu'à la faveur de l'ombre, et Jacques, accablé sous l

achées, il se jura de ne pas monter à la villa, pour cette nuit. Donc, ayant allumé un

ers la nuit diaphane, couleur de saphir, J

lui servait de diane avant l'heure. Sur le bateau, d'ailleurs, rien ne bougea, ni homme, ni cordage, e

omme d'un fourneau qu'on éteint, et puis un vieil h

fils de chienne de boucan faites-vous là,

est venu un monsieur, espagnol, je pense, avec une jolie bagasse; qui m'ont donné de l'argent pour faire marcher ma

ues, ah! ils ri

*

ême qui m'avait conté cette histoire-je ne croyai

assure, et qui n'était pas dans un ét

le courage de reprendre N

s: vous êtes bon, vous, avec votre courage! Pensez-vous

oins affirmées. Mais vous, vous f

vous n'en avez aucune

pte en avo

conclut un peu sèchement Jacques, qu

s, n'est-ce pas pour se dir