La reine Margot - Tome I
e du 24
la fin de la journée du 24 ao?t 1572, et jetant un regard assez dédaigneux sur les nombreuses h?telleries qui étalaient à sa droite et à sa gauche leurs pittoresques enseignes, laissa pénétrer son cheval tout fumant jusqu'au coeur de la ville, où, après avoir trav
ion, il fit une seconde halte pour lire ces mots: à la Belle-étoile, écrits en légende sous une peinture qui représentait le simulacre le plus flatteur pour un voyageur affa
ur mon ame, un ingénieux compère. J'ai toujours entendu dire que la rue de l'Arbre-Sec était dans l
alier, entré par l'autre bout de la rue, c'est-à-dire par la rue Saint-Honoré
uir noir, une épée à poignée de fer ciselé, et un poignard pareil. Maintenant, si nous passons de son costume à son visage, nous dirons que c'était un homme de vingt-quatre à vingt-cinq ans, au teint basané, aux yeux
s retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plut?t roux que blonds; sous ses cheveux, un
e qu'il levait le nez vers toutes les fenêtres, sous le prétexte d'y chercher des enseignes, les femmes l'avaient fort regardé; quant aux hommes, qui avaient peut-être éprouvé quelque envie de rire en voyant son manteau étriqué, ses chausses collantes et ses bottes d'une forme
e gentilhomme qui, ainsi que nous l'avons di
t reconna?tre un Piémontais entre cent étrangers, ne sommes-nous pas ici près du Louvre? E
iémontais de son compagnon, je crois en effet que cette h?tellerie est près du Louvre. Cepe
pourtant. Après cela, peut-être me suis-je laissé tenter par
de la réalité: Paris est plein de pipeurs, m'a-t-on dit, et
?te me fournit une volaille moins bien r?tie que celle de son enseigne, je le mets à la bro
Proven?al en riant; montrez- moi do
ai rien, car je ne suis que votre humble
je ne suis que le co
de la Mole, tout
prenons-nous par le b
ustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l'h?tellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l'h?te. Mais, contre l'habitude de ces sortes de gens, le digne propriétaire n'avait paru
impatienté de ce peu d'importance qu'on accordait à lui et à son compagnon, tira la manche de l'h?te. Celui-ci parut alors se r
t Coconnas, ne voyez-vous p
eurs, dit l'h?te; j
e vous nous avez vus, au lieu de dire ?monsieur? to
nt parler Coconnas, qui paraissait
rcils froncés qu'il était prêt à lui venir
monsieur le comte? demanda
qui fit de la tête un signe affirmatif. Nous désirons, M. le comte et moi, attirés q
poir; mais il n'y a qu'une chambre, et je
mieux, dit La Mole; no
meure, moi; mon cheval est harassé. Je prends
rvant toujours le même flegme impertinent. Si vou
al. Tout à l'heure nous étions trop de deux, maintenant nous n
vous le prenez sur ce ton, je
lors, mais r
eux ne pas avoir l'h
manda Coconnas blê
tre pleine, cela me ferait deux chambres de laquais vides. Or, si je vo
tournant, ne vous semble-t-il pas comme à mo
n se préparant comme son compagnon à
e la part de deux gentilshommes qui paraissaient si déterminés, l'h?telier n
qui refusent de louer leurs chambres. Ce sont les grands seigneurs qu'on massacre et non les bourgeois, et si vous criez trop fort,
e nous, s'écria Coco
s'adressant à son valet, du même ton qu
en tirant son épée; mais échauff
s; car tandis que nous nous échauf
s trouvez? s'é
Au lieu de nous dire brutalement: Messieurs, je ne veux pas de vous, il aurait mieux fait de nous dire avec politesse: Entrez, messieurs, quitte
qui étendait déjà la main vers son arquebuse, fit
tre mon épée dans le fourreau avant de m'être assuré qu'
ttirés à Paris pour les fêtes du mariage ou pour la guerre prochaine de Flandre, nous ne trouverions plus
oyant l'h?te de ses regards. Mais que le coquin prenne garde à lui: si sa cuisine est mauvaise, si son
sant sur un repassoir le couteau de sa ceinture; l
s et en seco
tra?tres sont si insolents depuis le maria
t fait frissonner ses h?tes
'il me f?t justement tombé d
aigrement Coconnas, interrom
répondit celui-ci, radouci sans doute pa
omptement, répondit Coconnas. P
répare notre chambre, dites moi: est-ce par has
sages effarouchés ou rébarbatifs. Peut-être aussi les Parisiens ont-ils
vous cherchez le L
je crois, monsi
voulez, nous le c
, n'est-il pas un p
sont précis. Arriver au plus vite à Paris, et, a
Guise, l'h?te s'app
té de Piémontais, était fort rancunier, et qui ne pouvait passer au ma?t
son bonnet, mais pour vous servir. J'entends parler du grand duc de
car d'insolent te voilà devenu obséquieux. Mo
ère, répondit l'
bras soit moins lourd que celui de M. le duc de
omte, mais il est mo
ajouta-t-il, il faut
idole, à nous
ri? demand
il n'y en a qu'un,
s invite à ne pas dire de mal; c'est Henri de Navarre, s
les connais pas
t comme je suis adressé au roi Henri de Navarr
tenta de toucher légèrement à son bonnet, et
e Guise? Monsieur est un gentilhomme bien
i? demanda
ondit l'h?te avec u
, à ce que j'ai entendu dire; du moins on ne parle que de bals, de
à présent du moins, répondit l'h?te
Navarre attirent cependant beaucoup
squement La Hurière; puis se reprenant: Ah! pardon,
onnas; allons donc! je suis cathol
mais ou La Mole ne comprit pas son regard, ou il ne jugea poi
sez-vous M. l'amiral? J'ai entendu dire que M. l'amiral jouissait de quelque faveur à la cour; et comme
ite, répondit l'h?te avec une satisfaction intér
t? demanda La Mole;
ce monde
ensemble les deux gentilshomme
l'h?te avec un malin sourire, vous êtes
oi c
rmain- l'Auxerrois, devant la maison du chanoine
tué? s'écr
bras et coupé deux doigts; mais on esp
ble! s'écria La M
it l'h?te; ne nous fachons pas p
la langue à Coconnas de la fa?on la plus goguenarde,
dit Coconna
La Mole avec une stup
neur de vous le dire, me
is au Louvre sans perdre un mom
sible, puis
Louvre, dit Coconnas. Y tr
le voir passer il n'y a qu'un inst
monsieur de Coco
s, monsieur,
, mes gentilshommes
ri
souperai peut-être c
le duc de Guis
i prenaient le chemin du Louvre, moi, je vais fourbir ma salade, émécher m