La guerre et la paix, Tome II
apoléon une nouvelle entrevue, dont la pompe solennelle défraya lon
la guerre à l'Autriche, l'Empereur Alexandre décida qu'un corps d'armée russe passerait la frontière pour soutenir Bonaparte, son ennemi d'autr
aves préoccupations, l'existence de tous les jours, la vraie existence individuelle, avec ses intérêts matériels de santé, de maladie, de travail, et de repos, ses aspirations intellectuelles vers les sciences, la poésie, l
difficulté. Doué de ce qui manquait essentiellement à son ami, c'est-à-dire d'une ténacité pratique, il savait donner, sans secousse et sans effort, l'impulsion à l'ensemble d'une entreprise: les trois cents paysans d'une de ses terres furent inscrits comme agriculteurs libres (un
énements du jour, il en suivait la marche avec un vif intérêt et recevait beaucoup de livres. Il remarquait avec surprise que des personnes arrivant en droite ligne de Pétersbourg pour faire visite à son père; c'est-à-dire ve
e André trouva encore moyen d'écrire une analyse critique de nos deux dernières campagnes, si
ournée dans les terres de Riazan qui appa
Pierre, puis un village de pauvre apparence, avec ses granges et ses enclos, une descente vers le pont où un reste de neige fondait tout doucement, et la montée argileuse qui traversait des champs de blé, il entra dans un petit bois qui bordait la route des deux c?tés. Grace à l'absence de vent, il y faisait presque chaud; aucun souffle n'agitait les bouleaux, tout couverts de feuilles naissantes, don
ui répondit affirmativement; mais, l'assentiment de ce de
comme il fait
Que d
bon, Ex
C'est vrai... comme tout est déjà vert, et si vite?... Voilà le bouleau, le merisi
s mutilées, et de profondes cicatrices per?aient son écorce arrachée. Ses grands bras décharnés, crochus, écartés en tous sens, lui donnaient l'aspect d'un monstre farou
urs la même fiction? Il n'y a ni printemps, ni amour, ni bonheur!... Regardez ces pauvres sapins meurtris, toujours les mêmes.... Regardez les b
?Oui, ce chêne a raison, mille fois raison. Il faut laisser à la jeunesse les illusions. Quant à nous, nous savons ce que vaut la vie: elle n'a plus rien à nous offrir!...? Et tout un essaim de pensées tristes et douces s'éleva dans so