Corysandre
d'un petit jardin: c'était dans ce jardin que Savine et Roger avaient fait leurs ad
a porte d'entrée, personne ne répondit;
es, dit Corysandre d'un
alet, elle alla à une petite porte de derrière qui servait aux domestiques et aux fou
pas inutilement
cordon de lierre, elle se mit à tater dans les feuilles de lierre qu'éclairait la lumière de
ont pas sorties ensemble; la première rentrée d
ntentement et aussi du mépris; il semblait que ces paroles s'adressaient aussi bien aux
mpe, la mèche charbonnée. La table, noire de graisse, était encore servie et il s'y trouvait six couverts, des p
son invité, dit Corysandre regardant
ges encombraient plusieurs plats, à un gigot réduit au manche, à un immense fromage à la crème, à une corbeille de fraises, à une corbeille de cerises qui ne contenait p
sselle, troublait le coeur et le soulevait. On e?t sans doute parcouru toutes les maisons de
ndis que Corysandre retroussait la sienne à deux mains comme pour traverser un ruisseau, elles étaient passées dans le vestibule; mais
Barizel. Autant la cuisine était ignoble, autant le salon était coquettement arrangé, disposé pour la joie des yeux, avec des fleurs partout: dans le foyer de la cheminée, sur les tables et les cons
urs chambres, celle de Corysandre tout à l'extrémité et séparée de celle de
ur les chaises et les fauteuils tra?naient ?à et là, entassés dans une étrange confusion, des robes, des jupons, des vêtements, des bas, des cols, des bottines, tand
en s'habillant le matin, avaient fouillé dans ces armoires pour y trouver du linge en bon état et qui avaient tout bouleversé, parce que les premières pièces qu'ils avaient atteintes dans le tas manquaient l
ce désordre; mais Corysandre haussa les épa
ulement pu faire le
répondit rien et paru
e tant qu'avait duré la promenade, avait retrouvé la parole en entr
sans qu'il soit f
e, elles ont bien raison de ne p
elle à sa fille,
ns que j'arrang
fficile depuis quelque
té, de propreté, car je suis lasse et écoeurée à la fin de tout ce gachis. Ne pourrions-nous donc pas avo
lle avait pu; puis, les bras nus, les épaules découvertes, elle avait commencé à arranger les draps de
épaules sans se déranger pour venir en aide à sa fille; dépêche-toi un peu, je te prie;
peine de l'arranger, elle se déshabilla, laissant tomber ?à et là ses vêtements, sans daigner se baisser pour
les excès. Les propos dont Houssu s'était fait l'écho auraient été explicables pour qui l'aurait vue en ce moment: elle pouvait très bien avoir des amants; elle pouvait être la ma?tresse d'Avizard et de Leplaquet, elle pouvait poursuivre l'idée de se faire épouser par Dayelle, elle pouvait être aimée. Il est vrai que si l'un de ces amants avait pénétré à cette heure dans cette chambre, il aurait pu éprouver un mouvement de répulsion, causé par ce qu'il aurait remarqué, et emporter une facheuse impression des habitudes de sa ma?tresse; mais madame de Barizel n'admettait personne dans sa chambre, à l'exception du fidèle Leplaquet, que rien ne pouvait blesser, rebuter ou dégo?ter. C'était dans les appartements du rez
ais au lieu de s'allonger,
t, dit-ell
je fait
t ce que je te reproche, et ce n'est pas
certaine; mais mon intérêt!
riage que je v
que je ne parle pas, il ne faut pas s'imaginer que je ne vois pas, c'est just
es yeux qu'on voit,
que je n'ai ni tes moyens de me retourner dans l'embarras, ni ton assurance, ni tes idées, ni ton imagination, ni rien de ce qui fait que tu es partout à ton aise; je sais bien que je ne peux pas parler de tout comme to
est-ce qu'on m'a jamais rien appris? e
toi
resse d'une mère pour sa fille, ou d'une fille pour sa mère, que la fa?on dont elles se parlaient; même lorsque madame de Barizel semblait en public témoigner de la sollicitude et de l'affection à Corysandre, le
se que ta mèr
e, à dire vrai, je le vo
ncé, pourquoi ne vas
qui deviennent plus pénibles quand on les dit que quand on les
s qu'elles ne la peinaient, et son sentiment n'était pas qu'il y a des choses qui deviennent plus pénibles quand on les dit que quand on les tait. Ces choses que Corysandre retenait, elle e?t jusqu'à un certain point voulu les con
e aujourd'hui autre que tu n'as été. Combien de fois t'ai-je recommandé d'être brillante;
e, dit Corysandre, se souriant, s'ad
; dire tout ce qui te passait par la tête. Dans une bouche comme la tienne, avec des lè
ais rien
on pays; il n'était pas difficile de trouve
st très bien, le duc de Naurouse; il a tout à fait
madame de Barizel, s'animant pour la première fois et montrant p
est
prouve? Sais-tu seuleme
laquet doit le conna?tre, M. Dayell
'il s'agit: c'est de Savine, le seu
me pla?
e dans la tête que tu es libre de
e vou
vient plus tard; on a toute sa vie de mariage pour cela.
ur
assuré si tu le veux, je mettrais
ontrer avec nous partout où l'on peut le remarquer; il nous offre beaucoup son bras, quelquefois ses voitures, en
échauffer sa froideur. Je t'avais dit qu'il était l'orgueil même et que c'était par là qu'il fallait le prendre.
m'en
pas de dégo?ts à avaler en souriant; tu t'imagines que tu n'as qu'à te montrer dans la gloire de ta beauté; eh bien! si belle que tu sois, tu n'arriverais jamais à un grand mariage si je n'éta
té, ni... ce que tu as n
ra ou plut?t
i d
rouse qui te f
ieux qu'il me
pourquoi j'ai eu peur que tu n'aies froid dan
le de
j'ai eu l'idée de te faire f
r seule ave
Barizel se
une promenade en bateau pour continuer ce tête-à-tête, ce qui deux fois a rendu le prince furieux. C'est en l
duc de N
e d'inspirer des craintes réelles à Savine et d'être, comme mari possible, un rival redoutable. C'est ce qu'il me faut savoir et ce que je saurai demain par Leplaquet ou, en tout cas, après-demain par M. Dayelle, que j'attends.
uit, fin