Une histoire d'Amour, George Sand and A. de Musset,
s semaines: sans doute l'ennuyait-elle, ou du moins se jugeait-il impuissant à la consoler. Il s'est exagéré la virilité de sa douleur. Mainte
lui n'est entré dans son coeur. ?Vous me dites qu'il se porte bien et qu'il n'a montré aucun chagrin. C'est tout ce que
tre du 15 mars, publié
ise de foie, puis ent
tée de son coeur, se mit au travail avec énergie. Cette ann
set ?d'avant l'Italie? avait fait place au Musset ?d'après George Sand?. Un poète nouveau allait surgir. Trop faible pour chanter pendant la tourmen
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d'une haleine. Voici l'aube du nouveau génie de Musset. Le poète vient de se ressaisir. Il élève pieusement à ses tristes amours le monument promis, la Confess
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i Tattet, qui était à Baden, comme lui l'année précédente, et sou
possibles. Je dessinais de mémoire le portrait de mon infidèle; je vivais d'ennuis, de cigares et de pertes à la roulette. Je croyais que c'en était fait de moi pour toujours, que je n'en reviendrais jamais. Hélas! hélas! comme j'en suis revenu! Comme les cheveux m'ont repouss
voyez Mme Sand, dites-lui que je l'aime de tout mon coeur, que
du séduisant pastel tracé par Sainte-Beuve, d'un Musset débutant, offusquant presque le C
en fleur et qui gardait encore les roses de l'enfance, la narine enflée du souffle du désir, il s'avan?ait, le talon sonnant et l'oeil au c
mer. Son instinctif besoin de distinction, sa délicatesse innée le poussaient à s'en excuser lui-même.
en 1835 et 1836. On a dit et répété que Musset, dès avant le voyage de Venise, était ?atteint d'alcoolisme?. L'aimable mot, et qui s'accorde bien avec l'idée que cette période d'incessant travail donne de la lucidité de son génie!... Je tiens de plus d'un témoin de sa vie, de Chenavard entre autres, que seules les dix dernières années du poète furent réellement et gravement troublées. Il ignora l'absinthe, qu'on lui a tant reprochée
Eckmühl, ?qui lui prêtait ses chevaux et même quelquefois son uniforme de lancier?, pour se déguiser, le comte d'Alton Shée, le marquis de Hartford, le peintre Eugène Lami, le prince de Belgiojoso. Musset fut un des cinquante fondateurs du petit cercl
ttes; il n'en laissa pas, quoi qu'on ait dit, et sa famille,
ue du poète, si prématurée, si péni
Rolla inspira, dans le monde, maints caprices passionnés. On en pourrait citer une quinzaine,
nd n'était plus Fortunio,-l'ami de Rachel, de la comtesse polonaise, de Louise Colet ne retrou
t la Nuit de Décembre, il se révolte contre sa douleur, en prend à témoin le poète ?qui sait a
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te est sa première impression des Nuits de Mai et de Décembre: ?Je n'ai pas vu Musset, écrit-elle à Liszt, je ne sais s'il pense à moi, si ce n'est quand il a envie de faire des vers et de gagner cent écus à la Revue des Deux Mondes. Moi je ne pens
Rocheblave: Une amitié romanesque: George Sand et Mm
puisqu'il prend pour lui tous les torts. Elle fait part de l'émotion que lui a donnée cett
et que je ne voulais jamais le revoir. Ces trois choses sont vraies et immuables. Le pardon va chez moi jusqu'à ne jamais concevoir une pensée d'amertume contre le meurtrier de mon amour, mais il n'ira jamais jusqu'à regretter la torture. Je sens toujours pour lui, je vous l'avouerai bien, une profonde tendresse de mère au fond du coeur. Il m'est impossible d'entendre dire du mal de lui sans colère, et c'est pourquoi quelques-uns de mes amis s'imaginent que je ne suis pas
evue de Paris du 15
n et son expérience, l'empêchant de s'ab?mer dans une passion, lui a gardé son optimisme. Sa liaison avec Musset, si meurtrière à l'ame du poète, si elle lui fut douloureuse entre toutes, la posséda moi
us deux cette observation de M. Albalat dans une pénétrante étude sur Chateaubriand et ses amoureuses: ?Ses amours ne furent ni spontanées ni involontaires; il répondit pr
rop aventureuse,-?curieuse excessive?, la qualifiait Dumas fils156,-pour rester insensible au charme, sous les formes de la faiblesse, de la tendresse e
citée par M. Emile Berr, F
ment une curieuse, excessive, trompée, dé?ue dans ses incessantes recherches, mais non une passionné
ils sentaient ?avoir laissé une bonne part d'eux-mêmes?, perpétua entre eux le malaise des souvenirs, jusqu'à la mort de Musset (1857). Dix-huit mois après, George Sand juge
t de Musset a encore suscité deux volumes, oubliés depuis la polémique de 1860: Eux, drame contemporain, par Moi (M. Alexis Doinet), et Eux et Elles, histoir
dans son panthéisme d'amour et de pensée, sa bonté instinctive, sa fatalité d'élément. Trop généreux, trop faible aussi, pour la dompter ou se défendre d'elle, le poète de l'amour et de la jeunesse ne lui a répondu que par son génie. Or son génie était son coeur, et tous les coeurs ont pleuré sa souf
I
DES MA
DUCTI
AND ET MUSS
-Leurs caractères.-Premiè
ET SES AMIS (jan
-Liaison avec Mérimée.-Le grou
DE GEORGE SAND ET DE MUS
he.-L'intérieur de George Sand.-Le duel de Planche
VENISE (19 janvi
e Musset.-Le Dr Pagello.-Son journal.-La déclaration de Lélia.-George Sand et Pagello.-Let
D ET DU Dr PAGELLO A VE
. Dudevant.-Pagello poète.-Les Lettres d'un voya
ORRESPONDANCE ENTRE PARIS
-Souvenir des Alpes.-Arrivée de Musset à Paris.-Sa
O ET MUSSET A PARIS
e de G. Sand et de Musset.-Musset à Baden.-Lettres d'amour.-Pagello jalou
'AMOUR (octobre
espérée.-Son Journal intime.-Delacroix, Liszt, Sainte-Beuve.-Humilité d'amour.-Lassitude de Musset.-Influen
èS LA R
ndy.-Ses amis et son monde.-L'intempérance de Musset.-La passion che