La belle Gabrielle, vol. 1
personne ne pourrait entendre, et
rement, dit-il. Commence
nce, mo
encore ne sois-je point qu'il y ait un
tout court. De famille,
ère dont vous parli
le, mais je n
se, vous n'avez jamais entendu no
nte raison, c'est que je
nc vous
u'il savait, et des ma?tres pour le reste. Il m'a enseigné les sciences, les arts, les langues, et a payé
demanda Crillon avec une
nique, la chimie, l'astronomie; quant à me tenir à cheval, à manier une épée ou une lance, à tirer un coup
revenons à votre mère. Ce devait être une bonne mère pour
en dou
es cela f
mon coeur s'ouvrait à l'espoir de quelque confidence sur cette mère que j'eusse tant aimée, se hatait, non pas seulement de refermer, mais de glacer ce tendre coeur par quelque menace ou quelque d
? dit Crillon, pris d'un do
u causer avec une créature humaine. Tout ce que j'ai appris de la perversité du monde et des imperfections de l'humanité, c'est mon précepteur qui me l'a enseigné, et, je dois vous le dire, c'est pour ce genre d'étude que mon esprit s'est montré le plus rebelle. Je n'y voulais pas croire, je n'y crois pas encore tout à fait. Un méchant m'étonne, je tourne autour comme on tourne autour d'une bête curieuse, et quand
timide? dem
e sai
er patiemment une offense, il
que toutes les fois qu'on est certain d'être
e la force, les faibles ont l'ad
de la prud'homie, à ce que je pense. C'est donc parce que toute ma vie je me suis trouvé le plus adroit et le plus fort que je n'ai pas poussé les querelle
moi, une blessure par combat livré. Me voilà réconcilié avec votre caractère, et j'en voudrais presque à votre m
, dit-on,
e la certitude
, la mort de ma nourrice; cela est arrivé, m'a-t-on dit, quand j'ava
ù cette mère sa ré
eaucoup de place dans ma vie-j'allais dire adieu à mon précepteur, quand je vis entrer dans ma chambre un homme vêtu de noir, un vieillard d'une belle figure ombragée de cheveux blancs. Cet
ez point Spaletta, c
onc e
rrier qui me précède, et quand tout à l'heure je suis entré dans la maison, vo
m'écriai-je. Vous connaiss
mptais sur lui pour m'introduire pr
ordinaire. Mais veuillez m'apprendre, puisque vou
eillard s'assombrit, comme si je lui eusse rappelé une pensé
.. le motif de ma visite. E
loppée de parchemin comme celle que j'ai eu l'honneur de vous remettre tout à l'heure, monsieur le chevalier. Elle était
re à demi-voix la lettre suivante, dont les caractères grê
c sollicitude. J'invoque aujourd'hui votre reconnaissance, ne pouvant faire appel à votre tendresse. J'ai bien souffert de ne pouvoir vous appeler mon fils, mais j
Aujourd'hui, placée sous la main de la mort, dégagée à jamais des craintes qui ont empoisonné toute mon existence, s?re du pardon de Dieu et de la fidélité
us fussiez riche, Espérance; mais, bien que depuis votre naissance, j'aie changé en clinquant mes joyaux et mes pierreries, afin d'amasser pour vous, la mort me surprend avant que j'aie pu vous composer une fortune digne
vant. Je vous recommande d'abord de ne me point maudire, et d'accueillir parfois mon fant?me triste et doux, qui viendra v
jamais servir une cause qui vous oblige de combattre contre M. le chevalier de Crillon. Mon servi
tout mon espoir sur la terre. Aujourd'hui encore vous vous nomm
i e?t assuré le secret éternel en l'empêchant de tracer un nom, soit que la mourante elle-même se f?t arrêtée au moment de se nommer, et
n long silence, que vous ignor
olum
a le chevalier de Crillon en proie à l'émotio
est-ce pas, monsi
ne homme, et dites ce qu'ét
é cette lettre de ma mère, le vieillard me voyant t
l'on vous a chargé de me dire le no
i la place vide
vieillard, on m'a impos
eu assez de confiance, sinon en ma discrétion, du moins dans mon or
par conséquent à vous perdre. C'est pour elle que madame votre mère s'est
qui vous était destinée. Je lui demandai pourquoi il m'était
mbrasse jamais que les causes loyales et justes, et puis, parce
us loyal des chevaliers, et, ma mère n'e?t-elle rien recommandé,
git et bais
re de mon gouverneur Spaletta, pour savoir si celui-ci n'aurait pas la
ement qui éclata en une sorte de colère, quand je lui eus fait voir tout l'ameublem
illard n'aper?ut que mon cheval au ratelier, encore c
s a fait mener? Quoi, un seul cheval! et toute cette maigre dépense!.
-il l'entretien de tout cela bien cher, et il avait raison. La pension que nous faisait ma
frappa du p
'est enfui à mon approche. La pension de votre mère était, dites-vou
ar chaque année, je
laquais, autant de chevaux et un parc où chevaux et chiens se fussent fatigués tous les jours. Mais, v
le marais; faute de laquais je me suis servi souvent moi-même, aussi voyez comme je suis devenu grand et fort. La médiocrité qui vous dépla?t m'a rendu de grands service
otre mère, d'apprendre que vous avez désiré ou regretté quelque chose. Pareil malheur ne se repr
pta deux mil
lle écus par an!
t au
bien riche,
nt. Et il faut, disais-je au serviteur de ma mère, que cette somme qui m'
ndit le vieillard avec un sourire. Ne craign
a économisé tout cela sur ses pierr
il gravement, b
s'adressant à Crillon, que tout ce
omme, soupira
me le firent aimer tendrement; puis, après m'avoir fait promettre de ne le suivre point et de ne questionner qui
emanda Crillon, il sa
servir de gouverneur, et n'a jamais correspondu qu'avec lui. Il me reste à vous demander maintenant, monsieur le chevalier,
, rouvrit et relut cet
éra
que je la
ssat et qui p?t me satisfaire à mon tour
ais trop
, monsieur,
éfléchit
siez que cette lettre voua
st v
e vous gardez cette lettre qui m'était
ance
e M. de Crillon; je ne l'ai pas fait. De porter un message à M. de Crillon; je viens de le faire. Certes, j'eusse pu me hater plus, ma
tte vous occupa
n. Je vous supplie de me pardonner. Les jeunes gens sont égo?stes, ils n
es amours sont donc terminées, ces fleurs so
u merci, car ma ma?
vous la quit
je n'ai pas même cette bonne action à compter. Vous m'excuserez en faveu
vé
sur la route qui mène à Saint-Denis, en apprenant que vous campiez de ce c?té, que j'ai demandé à vous voir, et fait, comme on dit, d'une pierre deux coups. Encore une fois, monsieur le chevalier, je vous supplie d'être indulg
pr
ez-vous à un jour, à une heure, à un lieu précis. C'est un rendez-vous que je ne saurais
Serait-ce une
nt plus libre. Or, il faut que je prenne toutes les pr
t Crillon av
je déplu,
tez, et je ne veux pas ê
arda Crillon
recommandé, se hata de dire le c
dem
conna?tre le nom de votre ma?tresse, m
etit village qui s
suis battu et j'ai ét
t. Facheuse
même une maison dans les enviro
dait pas en face, il put dissimuler cette rougeur causée par
ne s'aper?ut de rien; vous avez plus que le temps nécessaire;
ce en s'inclinant respectueusement, mai
-bas, et vous espère comme l'ame en peine. Allez!
regard affectueux, et quand il l'eut perdu d