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Biribi

Chapter 8 No.8

Word Count: 2221    |    Released on: 06/12/2017

e! s'écrie l'Amiral, qui vient de sortir po

pitons tous hor

Derrière, sans ordre, marchant par petits groupes ou isolément, des soldats revêtus de la capote grise qui, de loin, para?t noire, suivent lentement, s'arrêta

as inertes, sont juchés sur les cacolets. Il faut les prendre sous les aisselles, à deux ou trois, pour les aider à descendre; et, à peine à terre, sans se soucier des ruades des mulets, sourds aux ordres des chaouchs qui leur commandent de se lever, ils se laissent tomber au milieu du chemin, n'importe où, s'affalant comme des choses, incapables de faire u

e, quelques-uns avec leurs pantalons et leurs capotes tout mouillés-des fiévre

mal, les plus malades s'appuyant sur leurs fusils ou sur les batons qui les ont aidés à marcher, pendant les étapes. Ils ont l'air tristement pensif des chev

la main. Il jette sur les malh

des, n'est-ce pas

ente-huit hommes ont d? fair

t bon comme la marche pour chasser les maux de tête, les migraines. Et vous savez, ces fièvres-là, ce ne so

s malade, m

s notes? Comment

infligé dernièrement q

le seize du mois dernier. Il faut toujours faire bien attention à ce que les hommes boutonnent leurs capotes quinze jours à gauche et quinze jours à droite.

mon ca

parierais que ce Palet ne quittait pas, tous les jours, à cinq heures du soir, la tenue de toile pour endosser la tenue de drap. C'est pourtant bien prescrit. Si l'on prenait le parti de les fourrer dedans toutes les fo

, collé contre le mur, la tête renversée en

itié! Je suis décidé à

égal. Il n'a pas seulement l'air de s'apercevoi

rageant à blanc, vers les

er?ois là-bas! Voulez-vous me jeter ?a!... et un peu vite! En voilà des fa?ons! Des soldats qui se promènent la canne à la main! Qu'est-ce que votre famille dirait, si elle vous voyait? Elle serait f

e baton et tomb

s'y habitue, on ne peut pas s'en passer et, quand on vous la retire on tombe p

éfie. Il a fait réunir tous les gradés et leur a recommandé la plus grande sévérité avant le départ et pendant la route. Il a passé ensuite une revue des 350 hommes de la compagnie-hors une vingtaine dont le médecin avait demandé l'envoi à l'h?pital le plus voisin-en tenue de campagne. Cette revue a été lamentable. Au milieu d'un mouvement, des hommes tombaient comme des masses, déclaraient ne plus pouvoir se relever et restaient là; des fil

onseil de guerre. Je n'admettrai aucune excuse. On ne doit rien perdre, ici, même pas une brosse à graisse, même pas un cordon de guêtre. Quand un de ces gens-là vous dit qu'il a perdu un objet quelc

e et des clous des godillots. Malgré leur zèle, ils étaient obligés de constater que rien ne manquait. Ils avaient envie d'en pleurer, les Corses surtout, cette race immonde qui n'a jamais su choisir qu'entre le couteau du ban

La tête droite!... Les talons joints!... Quatre j

rcevoir qu'un de ses hommes, le nommé Loupat, un petit chasseur à cheval, arrivé de France au bout de dix-huit mois de servi

ux. Je vais prév

i, le regard perdu, semble un animal qui voit venir le cou

it pas la peine de vous mettre en prison pour une nuit. En passant à Tu

l de guerre, la condamnation pour vol, la flétrissure indélébile impr

scend dans l'ame, quand je pense que je serai si longtemps encore, tous

train doit venir nous prendre à cinq heures précises. A cinq heures moins vingt, la compagnie, sac au dos, est rangée par sections sur la

ez l'

éfilent et rendent

onne... Manq

Loupat, mon

sayer de se soustraire au conseil de guerre; mais, soyez tranquille, on

continuent

onne... Manq

ant, regarde

ieutenant Dusaule, en étendan

ntre le gros poteau de gauche, un corps se balance, noir, au bout d'une corde. Le lieutenan

loin le capitaine. C'e

nt fait sig

déjà tou

timents à des gens pareils! Rien ne les arrête, ni la religion, ni le souvenir de leur fam

en passant devant le gymnase, un co

. Nous sommes déjà en retard. Le train n'attend pas. Il faud

cier qui, la veille, s'est aper?u de

upat, n'est-ce pas?... ét

re. Il pouvait à peine se tenir au trapèze. Tous les

attacher sa corde, de se la passer au cou et de se laisser tomber dans le vide. ?a doit être

rtière et j'aper?ois là-bas, tout là-bas déjà, car le train file vite, une petite forme noire qui se ba

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