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Histoire de deux enfants d'ouvrier

Histoire de deux enfants d'ouvrier

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Chapter 1 No.1

Word Count: 1983    |    Released on: 04/12/2017

ue de coton de M. Raemdonck. Quoique le jour baisse, tout y est encore en pleine activité. La lourde b

ines à filer en un fil mince comme un cheveu. Puis les cardeuses, et enfin les métiers des tisserands et les barres des fileurs avec leurs broches et leurs bobines innombrables. Tout, du haut en bas, se meut, court et s'agite avec une rapidité fiévreuse. C'est une infinité d'essieux qui pivotent, de roues qui tournent, d'engrenages qui grincent, de courroies qui se déro

génie a créées. Il y a là des hommes, des femmes, des enfants en masse; ils surveillent la marche des rouages, ils rattachent les fils rompus, ils pl

roie, une dent, une de toutes ces choses qui pivotent touche leur blouse... et le fer impitoyable arrachera leurs membres ou broiera leur corps, et ne le lachera que pour le rejeter p

aux mécaniques la respiration et la vie... et au bruit formidable, au g

la cloche, cessèrent leur travail et se réunirent dans une cour intérieure, pour y attendre, devant le gui

les femmes, les enfants et les hommes étaient portés à former des groupes séparés;

re. Pauvres petits, confiés pendant des jours entiers à des mains étrangères; vivant depuis leur naissance dans la détresse et le besoin; victimes d'un vic

s paraissaient joyeux parce que la longue semaine éta

s propos bruyants. Des mots plaisants et de grossiers lazzis tombaient de sa bouche

it de l'extrémité du groupe des rieurs; il se dirigea vers lui, fit signe q

n?tres, n'est-ce pas? Comme nous

n? Je ne sais ri

as que Léon Leroux cél

l ju

-cinq ans qu'

si longtemps? Impossible! cet h

t établie à Gand. C'était en 1800, et Léon avait alors quinze ans. Il le sait encore au bout du doigt comme s'il avait un almana

ait pas: Léon ne para?t

une tranche de lard et, de temps en temps un coup de genièvre, cela rajeunit le sang, mon gar?on. Eh bien, en es-tu? Un demi-franc de mise; nous chantons, nous buvons, nous r

un moment, secoua

ai pas en

signifie? s'écria so

centimes pour célébrer

Jean Leroux, et, je le dis ouvertement, boire pendant la moitié de la n

u craintif, firent éclater Jean d'un fou ri

première année, depuis que tu es marié, tu te retires peu à peu derrière les jupons de ta femme; tu n'oses plus bouger, tu deviens un radoteur, un avare, un capucin. Fi! tu oublies que tu es un homme, et tu es co

Damhout. Je sais que tu n'as pas de mauvaises

s que tu refuses à

mais si c'était par égard pour e

que tu ne peux gagner. Ils feront les beaux messieurs et les paresseux, tandis que, toi, pauvre diable, après avoir travaillé toute la semaine comme un esclave, tu ne pourras seulement pas boire une pinte

as sans faire impressio

et réfléchit un moment.

e puissance qui rend l'homme propre à tout; et puisque

ont travaillé dès leur plus tendre jeunesse, nous avons travaillé comme eux, et nos enfants n'ont qu'à travailler aussi; alors, il n'y a rien à dire. Crois-tu que j'élèverai mon petit bétail de ma sueur jusqu'à ce qu'il soit habitué à l'oisiveté? Halte-là! Il y en a déjà un à la fabrique, et les autres suivront. Cela met du beurre dans les épinards

oche, en tira une pièce de cinquante

chez Pierre Lambin, dit Wildenslag. ?a chauffera, et on y

mais je n'en suis pas c

nt par d'autres. Alors, je dirais certainement que tu as changé de vê

, et les deux amis comprirent que leur tour pour

rner avec son camarade. Lorsque Adrien Damhout vint au guichet, on lui dit qu'il dev

ssa encore la main

part de la vie en ce monde. Sacrifie-toi pour ta femme et tes enfants, ils te dépouilleront et t'épuiseront sans pitié,

n?a dans la rue, suivi des jeunes fileurs, auxquels il d

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