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Le parfum de la Dame en noir

Chapter 9 No.9

Word Count: 13277    |    Released on: 30/11/2017

urnée

ent, que le lecteur me permettra, pour mieux lui faire saisir tout ce que l'événement eut de tragiquement

a ma

torride et il nous e?t été douloureux de surveiller la mer qui br?lait comme une plaque d'acier chauffée à blanc, si nous

t moi. Je fus le premier à dissuader M. Darzac de commettre une pareille imprudence. Rouletabille demanda froidement à M. Darzac la raison qui l'avait soudain déterminé à ce départ. Il nous renseigna en nous rapportant une scène qui s'était passée la veille au soir au chateau, et nous sais?mes, en effet, combien la situation des Darzac devenait difficile au fort d'Hercule. L'affaire tenait en une phrase: ?Mrs. Edith avait eu une attaque de nerfs!? Nous compr?mes immédiatement à propos de quoi, car il ne faisait pas de doute

ait engagée entre eux et Larsan. S'ils s'en allaient, Larsan saurait toujours bien les rejoindre, et dans un pays et dans un moment où ils l'attendraient le moins. Ici, ils étaient prévenus, ils étaient sur leurs gardes, car ils savaient. à l'étranger, ils se trouveraient à la merci de tout ce qui les entourerait, car ils n'auraient point les remparts du fort

es. Il paraissait furieux. C'était la premi

tabil

s quittera pas et

n alla à

une gaieté un peu forcée et se moquant joliment du métier que je faisais. Je lui répondis un peu vivement qu'elle manquait de charité puisqu'elle n'ignorait point que tout le mal exceptionne

. Elle vous a donc

nt permis qu'on parlat ainsi à la légère de la Dame en noir, mais je n'eus poin

est un peu vr

urais cru si romanesque!... Mais, moi aussi, ajou

t oeil curieux qui, déjà

h!

e que je tro

lle, à la conversation du prince Galitch, qui

ar elle en marqua un bruyant amus

prince Galitch dont elle nous parlai

r, car elle l'avait invité à notre intention

ds de cette partie de la Russie appelée ?Terre noire?, féconde en

s. Edith lorsque celle-ci avait achevé de transformer la baille du chateau en un jardin exotique. Il lui avait fait cadeau de certaines plantes qui avaient fait revivre dans quelques coins du fort d'Hercule une végétation à peu près retenue jusqu'alors aux rives du Tigre et de l'Euphrate. Mr Rance avait invité quelquefois le prince à d?ner, à la suite de quoi le prince avait envoyé, en guise de fleurs, un palmier de Ninive ou un cactus dit de Sémiramis. Cela ne lui co?tait rien. Il en avait trop, il en était gêné, et il préférait garder pour lui les roses. Mrs. Edith avait pris un certain intérêt à la fréquentation du jeune boyard, à cause des vers qu'il lui disait. Après les lui avoir dits en russe, il les traduisait en anglais et il lui en avait même fait, en anglais, pour elle, pour elle seule. Des vers, de vrais vers d'un poète, dédiés à Mrs. Edith! Celle-ci en avait été si flattée qu'elle avait demandé à ce russe qui lui avait fait des vers anglais de les lui traduire en russe. C'étaient là jeux littérair

à Mrs. Edith quand celle-c

répliqua-t-elle.

gréable. Je ne fis qu'y penser après le départ de Mrs. Edith et jusqu'

lles, osait, au fort d'Hercule, jouer du piano? Eh! mais, on chantait; oui, une voix douce, douce et male à la fois, en sourdine, chantait. C'était un chant étrange, une mélopée tant?t plaintive, tant?t mena?ante. Je la sais maintenant par coeur; je l'ai tant entendue depuis! Ah! vous la connaissez bien peut-être si vous avez f

eilles s'offriront à vos yeux... tu vois cette plante qui caresse le rivage, ce sont les épouses et les filles de Switez que Dieu a changées en fleurs. E

irginale après la mort; elles vivent dans l'ombre et ne souffre

lorsque après avoir cueilli ces belles fleurs ils vou

s (si terrible est le pouvoir de ces fleurs!) fure

ouvenir du chatiment s'est conservé pour le peuple, et le peuple en le per

s profond de ses entrailles; mais le regard cherchait en vain la belle inconnue qu

piano faisait entendre un accompagnement mélancolique. Je poussai la porte de la salle et je me trouvai en face d'un jeune homm

presque enfantine. Ils étaient entourés de longs cils noirs, si noirs qu'ils ne l'eussent point été davantage s'ils avaient été brossés au khol; et, quand on avait remarqué cette particularité des cils, on avait, du coup, saisi la raison de toute l'étrangeté de cette physionomie. La peau du visage était pre

me prit le bras - ce qui me fit grand plaisir - et nous emmena à travers les buissons parfumés de la baille, en attendant le s

'en suivit. Une terreur co

raient d'une ombre propice; mais, hors de cette ombre, l'embrasement de la terre et des cieux était tel que nos yeux n'en auraient

a mer, s'occupant fort peu des convives, et était placé de telle sorte qu'il pouvait surveiller tout ce qui se passait dans toute l'étendue du chateau fort. Les domestiques étaient

contempler, autour de cette table, muets, penchant les uns vers les autres nos vitres noir

alitch parl

de sa poche. C'était une feuille de son pays dont il nous traduisit quelques lignes annon?ant l'arrivée prochaine à Saint- Pétersbourg de Rouletabille. Il se passait là-bas, à ce que nous conta le prince, des événements si incroyables et si dénués apparemment de logique dans la haute sphère gouvernementale que, sur le conseil même du chef de la s?reté de Paris, le ma?tre de la police avait résolu de prier le journal l'époque de lui prêter son jeune reporter. Le prince Galitch avait si bien présenté la chose que Rouletab

te, car on demande maintenant au journaliste des besognes

férent, laissa tomb

ature. Mais, pour elle, il n'était rien de plus beau sur la c?te qu

ant plus beaux, qu'on ne p

je crus que le prince allait

Edith marqua un léger dépit,

mentir, prince. Vos j

rogea Galitch avec un

i visités, et v

se raidissait en une attitude glacée, comm

ue l'on apercevait des jardins de Babylone l'avait préparée aux merveilles dont elle violait si audacieusement le secret. Elle était arrivée auprès d'un petit étang, tout petit, noir comme de l'encre, et sur la rive duquel se tenaient un grand lis d'eau et une pet

me! M

te vieille, plus ratatinée encore que la première, mais moins légère, et qui s'appuyait sur une vraie canne à bec-de-corbin. Elle s'évanouit - c'est-à-dire que Mrs. Edith la perdit de vue au détour du sentier. Et une troisième petite vieille appuyée sur deux cannes à bec-de-corbin surgit encore du mystérieux jardin; elle s'échappa du tronc d'un eucalyptus géant; et elle allait d'autant plus vite qu'elle avait, pour courir, quatre pattes, t

ature falote et enfantine que j'en fus tout bouleversé et que je compris combien certaines femmes qui n'ont

llement embarrassé de

sans s

de Galitch. Je ne puis travailler ni vivre sans elles. Je ne sors que lorsqu'elles m

des trois vieilles aux jardins de Babylone, que Walter, le valet du vieux Bob, apporta

t possible; vous atte

ortage à faire

signée du rédacteur

le? demanda le prince; ne trouvez-vous poi

n'avait pu ret

Pétersbourg, décl

suis s?r, et permettez-moi de vous dire, jeune hom

it la bouche pour répondre au prince, mais qui la referma, à m

riences digne de vous. On peut tout espérer quand

tres noires d'un commun mouvement. Le silence qui suivit fut horrible... Nous rest

Le silence que nous continuions à garder contribuait à augmenter cet incroyable état d'hypnose... Pourquoi ne parlait-on pas?... Qu'est-ce que faisait la gaieté du vieux Bob?... On ne l'avait pas entendue au repas?... Et les autres, les autres, pourquoi restaient-ils muets derrière leurs vitres noires?... Tout à coup, je tournai la tête et je regardai derrière moi. Alors, je compris, à ce geste instinctif, que j'étais la proie d'un phénomène tout naturel... Quelqu'un me regardait... Deux yeux étaient fixés sur moi, pesaient sur

irai... Un double soupir répondit au mien... Est-ce que Rouletabille?... Est-ce que la Dame en noir aurai

otre dernier os à moelle du mili

inocles noirs

oignis hativement dans la salle du conseil. Aussit

l'avez-vou

ais; je

là!... à moins que nou

et je repris

ette hantise de Larsan nous conduira au cabanon, mon ami!... Il n'y a pas deux

lle m'int

entré ici, je sens qu'il ne faut pas que je m'en éloigne!... Je ne tomberai pas dans le piège!... Je n'i

t comme aux beaux jours, aux beaux jours où sa raison, qui ignorait encore le lien qu

onnon

t sans cesse à lui-même pour ne point, disait-il, se laisser séduire par le c?té extérieur d

t autre argument

il para?t être que pour qu'on

l re

ur raisonner, je voudrais pouvoir m'arracher les yeux. Arrachons-nous les yeux, Sai

sur la table, se prit la

Dites-moi, Sainclair: qu'y a-

ois à l'intérieur de

d'yeux, vous ne voyez plus rien! én

oi, fis-je, comprenant enf

ès b

i, continuai-je,

our

s, moi, que je ne suis pas Larsan, j'en suis s?r, puisque je suis Rouletabille; m

vous l'aurie

eyer! Si Noblet, de la brigade des garnis, ne s'était trouvé face à face, un soir, chez la Troyon, avec un homme qu'il reconnut pour être la vicomte Drouet d'Eslon, il aurait juré que l'homme qu'il venait arrêter et qu'il n'arrêta pas parce qu'il l'avait vu, était Ballmeyer! Si l'inspecteur Giraud, qui connaissait le comte de Motteville comme vous me c

aisonner s'évanouit tout à fait. Je me bornai à lever les mains au ciel,

i Arthur Rance, ni le vieux Bob, ni le prince Galitch... Mais il faut savoir pourquoi aucun de

t, sous la vo?te de la poterne, le pas r

s? fis-je avec effort... et

le fort d'Hercule pendant que Larsan apparaissait

e vous en occupez pas, parce que tout à l'heure,

aisez-vous! Taisez- vous, Sainclair!... Vou

t. J'eus voulu questionner Rouletabille sur l'état d'es

ue Sainclair était au Tréport avec m

e de Dijon à Lyon pendant que Larsan était à Bourg. En effet, arrivés à Ly

ir être à Bourg à ce moment-là pour être Larsan, p

ste à Menton pour les recevoir (Mrs. Edith elle-même, sur mes questions, que je posais à bon escient, m'a avoué que, ces deux jours-là, son mari avait d?

d'abord M

m'écriai-je, c'e

e sais

t une stu

aussi... Ma

tre tromper un ami, quelques instants, je l'admets... Mais il ne pourra jamais tromper une fille au point de se faire passer pour son père - ceci pour vous rassurer sur le cas de M. St

où va le génie de mon père, j'aime mieux, pour rendre à M. Robert Darzac une personnalité que je n'ai jamais songé à lui enlever, me baser sur un argument un peu plus solide: Si Robe

ains raisonnements quand on n'a qu'à ouvr

es o

c une amertume sans

li

ous pla?t, à vous, c

te des chanson

letabille, mais il

s. Il s'en aper?ut, mais fit tout

ihiliste qui ne m'occupe gu

s s?r?... Qui

e enquête. C'est la mère d'un des trois pendus de Kazan, qui avaient voulu faire sauter l'empereur. J'ai vu la photogra

enir un geste

perdez pas

on plus?, g

isai l

ieux Bob

n!... Vous avez vu qu'il a une perruque, n'est-ce pas?... Eh bien, je vous

ment que je me disposai

Nous n'avons rien d

à n'a pas cha

! Prenez garde à vo

Ensuite, il portait les cheveux plus longs, avec une large mèche collée sur le front... Ensuite, je ne l'avais pas vu depuis deux ans... On change toujours en deux ans... Et puis Arthur Rance, qui ne buvait que de l'alcool, ne boit plus que de l'eau... Mais alors, Mrs. Edith?... Qu'est-ce que Mrs. Edith?... Ah ?à! Est-ce que je deviens fou, moi aussi?... Pourquoi d

mon après-midi, ju

llai, sous cette impression funèbre, et que je revis les vieilles tours et le vieux chateau, toutes ces pierres mena?antes, je ne fus pas loin de donner raison à mon cauchemar et je me dis tout haut: ?Dans quel repaire sommes-nous venus nous réfugier?? Je mis le nez à la fenêtre. Mrs. Edith pa

plus. Ah! C'était toujours un spectacle de le voir regarder les choses autour de lui. Rien ne l

e la tant mystérieuse attaque, de donner ici le plan intérieur de l'étage habité de

refois tout l'espace O, O1, O2, O3, et était fermée de murs de pierre qui existaient toujours avec leurs portes donnant sur les autres pièces du Vieux Chateau. C'est Mrs. Arthur Rance

ans l'appartement des Darzac. L'un des époux Bernier devait toujours se tenir dans la loge. Et il n'y avait qu'eux qui avaient le droit d'entrer dans leur loge. De cette loge, on surveillait également, par une petite fenêtre pratiquée en Y, la porte V, qui donnait sur l'appartement du vieux Bob. Qua

Bob, mais celui-ci s'y était opposé avec un éclat comique auquel il avait fallu céder. Le vieux Bob ne voulait pas être traité comme un priso

s qu'il n'avait plus qu'à rire avec le vieux Bob de cette idée saugrenue, qu'on p?t enlever comme une jolie femme l'homme dont le principal attrait était de posséder le plus vieux crane de l'humanité! Et il avait ri... Il avait même ri plus fort que le vieux Bob, mais à une condition c'est que la porte K f?t fermée à clef passé dix heures du soir, et que cette clef restat toujours en possession des Bernier qui viendraient lui ouvrir s'il y avait lieu. Ceci encore dérangeait le vieux Bob qui travaillait quelquefois très tard dans la tour de Charles Le Téméraire. Mais non plus il ne voulait avoir l'air de contrecarrer en tout ce brave M. Rouletabille qui avait, disait-il, peur des voleurs! Ca

en train d'éplucher des pommes de terre dites ?saucisses?, dont un grand sac, à ses c

it son cabinet de toilette. La seconde fenêtre J' était plus petite. Ces deux fenêtres étaient garnies de barreaux épais entre lesquels on pouvait à peine passer le bras. Le lit, haut sur ses pieds, était adossé à la muraille extérieure et poussé contre la cloison (de pierre) qui séparait la chambre de M. Darzac de celle de sa femme. En face, dans l'angle de la tour, se trouvait un placard. Au centre de la chambre, une table- guéridon sur laquelle on avait déposé quelques livres de science et tout ce qu'il fallait p

personne derrière nous chez M. Darzac. Aussit?t entré dans l'appartement, Bernier qui nous avait suivis avait eu soin, comme il le f

e de la disposition spéciale des fenêtres, et gaie. Aussit?t qu'il y eut mis les pieds, je v

e sentez-vous le parfu

par le lit. Cette penderie était si haut placée que les robes et peignoirs qui la garnissaient et que l'étoffe qui la recouvrait ne tombaient point jusqu'au parquet, de telle sorte qu'il e?t été absolument impossible à quelqu'un qui e?t voulu se cacher là de dissimuler ses pieds et le bas de ses jambes. Comme la tringle sur laquell

re qu'il boutonna. Nous f?mes le tour des corridors et aussi celui de l'appartement du vieux Bob, composé d'un salon et d'une chambre aussi facile à visiter que l'appartement Darzac. Personne dans l'appartement, ameublement sommaire, un placard, une bibliothèque, à p

-de-chaussée par un petit escalier intérieur qui commen?ait dans l'angle O3 pour aboutir au sommet de la tour. Une trappe dans le plafond de la pièce

ersonne d'autres que le père et la mère Bernier quand nous en f?mes sortis tous deux. On peut dire également qu'aucun être humain ne se trouvait

heures moins cinq qu

devant la porte de

nous nous retrouva

éra

raire du vieux Bob. Il est la seule chose noire dans la nature. La falaise rouge surgit des eaux dans un tel élan radieux qu'on pourrait la croire toute chaude et toute fumante encore du feu central qui l'a mise au monde. Par quel prodigieux anachronisme, ce moderne croque- mort, avec sa redingote et son chapeau haut de forme, s'agite-t- il, grotesque et macabre, d

Il ne nous voit pas. Ah! il ne rit pas, lui! Rouletabille le plaint et il comprend qu'il soit à bout de patience. Dans l'après-midi, il a

ous? lui deman

re. Nous ne le quittons pas des yeux jusqu'à la porte de la Tour Carrée. Il est certain ?qu'il n'en peut plus?! Sa taille s'est encore vo?tée. Il a les mains dans les poches. Il a l'air dégo?té de tout! de tout! Oui, il a l'air dégo?té de tout, avec ses mains dans ses poches! Mais, patience, il sortira ses main

i devant la porte de l'appartement, qu'il avait la clef dans sa poche et que, dans l'appartement, il fut établi par la suite qu'aucun barre

mais si je vous en parle avant, c'est que je suis déjà hanté par ?l

t, il est

jusqu'à la minute où se produi

? et il s'en fut dans la Tour Carrée où je le suivis. J'étais à cent lieues de deviner à quoi il pensait. Il pensait au sac de pommes de terre de la mère Bernier qu'il vida entièrement sur le plancher de leur chambre pour la plus grande stupéfa

fenêtre de la chambre occupée par s

s étions menacés d'un violent orage et nous

l danse. Non, il fait un discours. à qui? Nous nous penchons sur le parapet pour voir. Il y a évidemment quelqu'un sur la grève à qui le vieux Bob tient des propos préhistoriques. Mais des feuilles de palmier nous cachent l'auditoire du vieux Bob. Enfin, l'auditoire remue et s'avance; il s'approche du professeur noir, comme l'appelle R

ernier. Justement Bernier est sur le seuil de la porte de la Tour Carrée. Rouletabille lui fait

dith? demande le rep

pond sans hésiter Be

itc

rcher de loin le prince Galitch; mais vraiment je ne me serais pas imaginé cette démarche..

it-il à Bernie

de regarder Mrs.

trop bleus. On dit qu'il est russe. ?a va, ?a vient, ?a quitte le pays sans dire gare! L'avant- dernière fois qu'il était invité ici à déjeuner, madame et monsieur l

dr?lement, retourne s

du terre-plein de la tour B'') qu'il a fini de rire. Le vieux Bob est devenu la tristesse même. Il est silencieux. Il passe maintenant sous la poterne. Nous l'appelons; il ne nous entend pas. Il porte devant lui à bras tendus son plus vieux crane et tout à coup, voilà qu'il devient

uf. Et, presque en même temps, un roulement de tonnerre se fit entend

t de bête à son ma?tre, qui était le vieux Bob, passa sous la poterne du jardinier, entra dans la Cour de Charles le Téméraire

en anglais, car Walter ne conna?t que cette langue; mais nous, nous la parlons suffisamment pour la comprendre. Walter était chargé de distribuer le courrier depuis

d'eau commen?aien

Darzac. Dans le corridor, à cheval sur un

oujours là? dema

bougé?, rép

de l'intérieur (ces verrous doivent toujours être poussé

trons chez lui. Pour écrire, il s'asseyait devant la petite table-

tre qu'il lit confirme le télégramme qu'il a re?u le matin et le press

à l'h?tel des Alpes. Ceci est extrêmement intéressant et M. Darzac et Rouletabille se réjouissent du renseignement. Nous convenons d'aller à Sospel le plus t?t qu'il nous sera possible, et nous sortons de l'appartement Darzac. La porte de la chambre de Mme Darzac n'était pas fermée. Voilà ce que j'observai en sortant. J'ai dit, du reste, que Mme Darzac n'était poi

rait être un bon chien de garde. Au contraire, ces chiens-là, ?a braconne toujours. Et je le dis hautement, dans tout ce qui va suivre, le père Bernier a toujours fait son devoir et n'a jamais dit que la vérité. Sa femme aussi, la mère Bernier, é

vait mis un lavis auquel il travaillait depuis la veille pour essayer de se distraire, et qui représentait le plan à une grande échelle du chateau fort d'Hercule tel qu'il existait au XVe siècle, d'après des documents que nous avait montrés Arthur Rance. Ce lavi

es, je reproduis nos faits et gestes; mais je dois dire tout de suite que les événements les plus futiles ont une importance en

tames, du moins Rouletabille et moi. M. Darzac resta en face

au ciel qui se couvrait de gros nuages noirs. La tempête était pro

mon lit, déclarai-je..

ais là-haut, toutes

udain, comme nous étions arrivés sur le premier

l à voix basse

Qu

s ne sentez pas que tout

n me priant de continuer mon chemin san

poussant la porte de ma chambre, de me

et me penchai sur la rampe. Elle glissait le long des marches comme un fant?me. Elle fut bient?t au rez-de-cha

monta ju

ce que je vous avais d

it à nouvea

aut que tout soit fini dans vingt-quatre heu

tout à coup s

lais lui chercher une carafe, mais il m'arrêta: ?Non!... c'est l'eau du ciel qu

st qu'il ne me posait aucune question sur ce que la Dame en noir était venue f

llez-

a garde à l

nt que Mr Arthur Rance l'accompagnat. Elle paraissait en fort mauvais termes avec son mari. La Dame en noir arriva sur ces entrefaites avec le professeur Stangerson. Mathilde me regarda douloureusement, avec un air de reproche qui me troubla profondément. Ses yeux ne me quittaient point. Personne ne mangea. Arthur Rance ne cessait de regarder la Da

épaules. Il avait grogné, lui avait attrapé la petite épingle à tête de rubis et l'avait jetée en rageant sur son bureau. Et puis, il lui avait enfin parlé brutalement, comme il ne l'avait encore jamais fait: ?Vous, madame ma nièce, laissez-moi tranquille.? Mrs. Edith en avait été si peinée qu'elle était sortie sans ajouter un mot, se promettant de ne plus remettre, ce soir-là, les pieds à la Tour Ronde. En sortant de la Tour Ronde,

e qu'elle avait pris pour du sang était de la peinture. Le cran

i pour échapper au regard de Mathilde. Qu'est-ce que la Dame en no

e fis qu'un bond jusqu'à la poterne. Pas de Rouletabille! Je le trouvai sur la terra

our l'entra?ner

tte colère du ciel! Tu n'as donc pas envie de hurler avec le tonnerre, toi! Eh bien, moi, je hurle, écoute

s, qu'il était devenu vraiment fou. Hélas! Le malheureux enfant exhalait en cris indistincts l'atroce douleur qui

n venait de me saisir le poignet et une for

il?... O

e le parfum isolé et discret et tout à fait personnel d'une plante abandonnée, qui e?t été condamnée à fleurir pour elle toute seule, toute seule... Enfin! C'est un parfum qui m'a donné de ces idées- là et que j'ai essayé d'analyser comme ?a, plus tard... parce que Rouletabille m'en parlait toujours... Mais c'était un bien doux et bien tyrannique parfum qui m'a comme enivré tout d'un coup, là, au milieu de cette bataille des eaux et du vent et de la foudre, tout d'un coup, quand je l'ai eu saisi. Parfum extraordinaire! Ah! extraordinaire, car j'avais passé vingt fois auprès de la Dame en noir sans découvrir ce que ce parfum avait d'extraordinaire, et il m'apparaissait dans un moment où les plus persistants parfums de la terre - et même tous ceux qui font mal à la tête - sont balayés comme une haleine de rose par le vent de mer. Je comprends que lorsqu'on l'avait, je ne dis pas senti, mais sais

bille et une fois encore Rouletabille nous échappa, bondit, se sauva à travers l

rrêtait point de pleurer. Je lui disais des choses banales, la suppliant de se calmer, et cependant j'aurais donné ma fortune pour trouver des

doute parce que la porte en était ouverte. Là, nous allions être aussi seuls que si elle m'avait

t depuis des siècles au rocher d'Hercule! Je dus faire mauvaise contenance et trahir tout l'émoi où me plongeait cette phrase inattendue. D'abord, je ne répondis point; je balbutiai, et certainement je fus tout à fait ridicule. Voilà des années que ces choses se sont passées. Mais j'y assiste encore comme si j'étais mon propre spectateur. Il y a des gens qui sont mouillés et qui ne sont point ridicules. Ainsi la Dame en noir avait beau être trempée et, comme moi, sortir de l'ouragan, eh bien, elle était admirable avec ses cheveux défaits, son col nu, ses magnifiques épaules que moulait la soie légère d'un vêtement, lequel apparaissait à mes yeux extasiés comme une loque sublime, jetée par quelque héritier de Phidias sur la glaise immortelle qui vient de pren

t me dit sur un ton que

-lui donc que nous avons

ta avec un g

ontinue-t-i

maintenant, vis-à-vis de tout le monde en général et de moi en particulier. Je n'avais jamais existé pour elle... et

ar un s?r instinct, elle avait voulu définitivement savoir ce que c'était que ce Rouletabille qui l'avait sauvée et qui avait l'age de l'autre... et qui ressemblait à l'autre. Et une lettre était venue lui apporter à Menton même la preuve récente que Rouletabille lui avait menti et n'avait jamais mis

su?? m'écriai-je, m

tagème. Ce n'était point la première fois qu'elle venait dans nos chambres quand je l'avais s

ui ai ouverts? gémit-elle. Hélas! Hélas! s'il se refuse à être

incomparables, à la joie mortelle de voir son fils ressuscité... Ah! le malheureux!... La veille au soir, il lui avait ri au nez, quand elle lui avait crié, à bout de forces, qu'elle avait eu un fils et

é son fils pour le perdre sit?t et elle vivait encore! J'étais hors de moi! Je lui baisais les mains. Je lui demandais pardon pour Rouletabille. Ainsi, voilà quel était le résultat de la politique de mon ami. Sous prétexte de la mieux défendre contre Larsan, c'es

umière dans la chambre de mon ami. J'escaladai l'escalier branlant du Chateau Ne

ez-vous,

es, je lui narre tout, et

e-t-il d'une voix glacée. Elle ne vous a pas d

écriai-je... je

utal. Vous ne savez pas ce qu'elle m'a dit hier?... Elle m'a ordonné de pa

icane,

e le croit sans doute

freux en pa

ante. ?Elle a peur pour moi!... eh bien, moi, j'ai peur pour elle!

. ..

oilà le cri, le cri de la galerie inexplicable! Mes cheveux se dressent sur m

rte et une clameur désespérée emplit

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