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Ghislaine

Chapter 3 No.3

Word Count: 2026    |    Released on: 30/11/2017

ublia pas la femme de la justice de paix; aussit?t que M. de Chambrais l'eut qu

ppadoce voulut savoir ce qu'elle fais

ont pas de travail; mais s'ils n'ont pas de travail c'est qu'ils sont de mauvais ouvriers, e

emande pas

omment voulez-vous qu'elle achète ce qui doit entr

i laisser une avance pour qu'

er comment elle voulait que ces reliures fuss

ry, ou pour venir de Chambrais à Paris, ce n'était point l'habitude qu'on prit le chemin de fer: quatre postiers étaient attachés à ce se

ne, elle avait compté sur ce voyage pour apprendre ce qui s'était dit dans cette longue promenade autour du jardin

position subalterne, en réalité, elle tenait à cette position qui n'était pas sans avantages. Et bien qu'elle affectat aussi de n'avoir que du dédain pour la France, le pays, ses moeurs et ses usages, en réalité elle tenait beaucoup à ne pas quitter cette France détestée pou

ot roulait-il sur le boulevard des Inv

r quelque chose dans nos habitudes?

e que mon oncle vi

lui ave

ier, je ferais la semaine prochaine ce

pation ne confère pas tout d

si vous le voulez bien, je vais préparer ma

d'Alfred de Vigny dans une poche de la voiture et sa lecture était commencée; elle dut donc se contenter du peu qu'elle

cture, l'inquiétude prit la place de la confiance; certainement il s'était dit, entre l'oncle et la nièce, autre chose q

ar la curiosité, elle la questionna de

Chatterton ne vo

réfl

cisément m

dit qu'il ne fallait p

aut-il le

que je v

lle avait bien l'esprit à la lecture, vraiment! aux amertumes de Chatterton ou aux gronderies du quaker! Quel sens po

endresses qui avaient si tristement manqué à sa première jeunesse; mais les idées qui depuis longtemps flottaient dans son esprit v

et les espérances dont son coeur se nourrissai

son bonheur; autour d'elle, une existence de fêtes qui lui avait laissé comme des visions de féeries: au chateau, dans les allées du parc, les brillantes cavalcades auxquelles elle était mêlée, galopant sur son poney à c?té de sa mè

lus d'amis, l'abandon, la solitude, le silence. Le père avait été tué dans un acci

nt aux grandes familles de l'aristocratie fran?aise; du c?té de sa mère, Espagnole de naissance, elle avait des oncles et tantes; mais, fixé

l'h?tel qui était à Paris qu'au chateau où l'on n'arrivait qu'après un petit voyage. Et toujours la parole grave, le geste solennel, la le?on à propos de tout, de lady Cappadoce, bonne femme dans le coeur, mais dans l

sé d'un devoir difficile, que son oncle, au lieu de la mettre au couvent, avait voulu cette éducation. Et quand elle le voyait se faire jeune et affectueux pour lui en adoucir les sévérités; quand elle voyait lady Cappadoce toujours attentive et toujours appliquée à sa tache, ne pas dire un mot, ne pas faire une observa

ait suscité en elle des échappées au dehor

rne solitude et les tristesses de son enfance ne se dissiperaient que le jour où elle se marierait. Pourquoi, alors, ne serait-elle pas heureuse comme s

c'était en retrouvant dans sa mémoire l'aspect superbe de la cour d'honneur du chateau les jours des grandes chasses, ou celui de l

déal qui flottait indécis dans les féeries de son imagination devenait un p

ù

quand parfois elle passait un dimanche à Paris; quelques rares visites chez des parentes à qui elle avait des devoirs à rendre, en janvier ou à de certains anniversaires; en mai, des séances d'étude au Salon depuis qu'ell

t bien un regard; mais elle n'avait pas tardé à comprendre que ceux qui ne la connaissaient pas n'allaient pas accorder ce regard à une fille simplement habillée, que

le n'en trouvait qu'un, un seul qui les e?t toutes,-celles-là et beaucoup d'autres qu'elle était disposée à lui reconna?tre,-le comte d'Unières. En tout elle ne l'avait pa

de le dire, ne sachant rien ou presque rien de

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