La belle Gabrielle, vol. 2
iés, parcourait rapidement la route de Saint-Denis à Bezons. Las d'avoir trav
e clameurs assourdissantes, il se reposait. Tout en lui se reposait, hors le coeur. Ce tendre coeur, épano
ri, brusquer si rudement des accordailles, épouvanter une pauvre fille jusqu'à la forcer d'appeler au secours! En effet, le roi avait re?u la veille le message apporté par
u secours promis, aurait résisté, ne se serait pas mariée. Rien n'était perdu, et l'arrivée d'Henr
ielle, que les yeux du roi avait partout cherchée, n'étaient point des indices rassurants; mais comme tout peut s'expliquer, le roi s'expliquait facilement la conduite d'un père rigoureux qui ne veut
fois, depuis la veille, sortait pour aller s'enquérir de son gendre disparu. Le comte fut si troublé par l'aspect du roi, qu
'un jeune homme, et de son air affable, tempéré pa
l'épaule, que seul de tous mes serviteurs et alliés, vous ayez manqué aujourd
parole. Il voulait répondre sans colère et
roi, c'est d'un ami tiède; mais que vous en ayez
'aime mieux vous dire la vérité. M
entendre articuler tout haut, répondit le r
mon gendre, sire,
de passer par vos lèvres. Gendre s'appelle celui qui a épousé notre fille. Or,
en rassemblant t
, sire, Mlle d'Estrées
t aucune dénégation sur
. murmura-t-il
répliqua froid
, d'où tout le monde, sur un geste
une solennité qui fit perdre, à ce dernier, le peu
te pour l'interlocuteur, si au lieu de s'appeler Henri, le roi se f?t appe
riée, dit-il d'une voix brève
s'inclina s
is point si vos yeux incertains et votre voix tremblante ne me l'
voulu garder
lui du roi! s'écria Henri
ble qu'en disposant de m
Maj
je vous ai fait l'honneur de vous visiter chez vous, de vous nommer mon ami, et vous mariez votre fille
re.
homme ou un rustre,
me de Votre Maje
e ne vous prisse votre fille! Ce sont des terreurs de croquant, mais non des scrupules de gentilhomme. Que ne me disiez-vous franchement: Sire, veuillez me conserver ma fille. Croyez-vous que je vous eusse passé sur le corps pour la prendre! Sui
le comte éperdu,
avez sournoisement marié votre fille,
les devoirs
sser, le poignard sur la gorge, une jeune fille pour qu'elle aille à l'autel, profiter de l'absence du roi que cette jeune
gestes furieux, Henri reprit sa
ers de la porte, honteux de voir dans le vestibule grossir le nombre des témoins de cette
olère avait cédé à quelque réflexion, a
t votr
re.
ez entendu
chez elle, c
is libre d'aller lui en faire mes compliments
e se re
r, dit-il, de dir
ire à la pauvre enfant? Eh bien! j'aime auta
antes, s'inclina et passa devant pour ouvrir les p
des religieux groupés sur son passage, q
r Pontis, et plus que jamais elle avait déploré sa défaite en voyant le roi si tranquille sur sa fidélité. Maintenant, il ne s'agissait plus que de lutter pour demeurer chez les génovéfains, au lieu de retourner, soit chez son père, soit chez son mari. En cela elle avait reco
puis la veille, elle s'était mise à la fenêtre et interrogeait avec anxiété, tant?t la route pour voir si son père ramènerai
ne fille inconnue avec un bossu p?t amener de pareilles perturbations dans le cerveau d'un homme raisonnable. Il assemblait les plus bizarres combinaisons pour découvrir la vérité. On le voyait, sautant et res
r, apprit à Espérance que le petit
e, souriant? pourquoi accabla-t-il de sarcasmes et de bouffonnes malédictions le seigneur Nicolas, indigne pourtant d
de faire une plus heureuse digestion, se plongea dans l'engourdissement d'une rêverie mélancolique, tandis que Pontis, tailla
x ames, les font soeurs et amies malgré elles, par la mystérieuse intimité d'un commerce invisible. Car pendant toute cette matinée, Espérance regarda par une éclair
e principale changea tout à coup l'attitude des jeunes gens sous le berceau. Ils se levèrent avec des marques
e
roi venait à sa suite, et derrière eux, quelques religieux et les servite
olle d'émotion, jusqu'à la séparation des deux jardins. Là, elle tomba
n cher
nir à un pareil spectacle, il releva Gab
est do
rées pendant ces lamentations. Il en m
oi, voilà donc pourquoi
, joindre vos prières à
Gabrielle, et nul en votre royaume ne les a
! car vous l'êtes, n'est-ce pas, du
e, répliqua Gabrielle en redou
emmes sont malheureuses et qu'elles se viennent plaindre à lui, le roi est ma?tre d'y porter remède. Adressez-moi vos plaintes,
crut devoir
de sa Majesté. D'ailleurs, je crois pouvoir ha
s pas, monsieur, dit
s le mariage, s'écria Gabrielle, dont l'excellent coeur
dit le r
un malicieux sourire, semble supposer que Vo
à dire? dem
rs tout, dit M. d'
A présent, grace à madame, je sais que son mari s'appelle
e, dit M.
ncourt que je con
nt, s'écri
dont je me réjouis, c'est qu'il ait eu le bon go?t de dispara?tre po
es grin?an
vient d'un crime, intéresse le roi, puisque la victime est un de ses sujets; si elle n'est que le résultat d'une plaisanterie, comme cela peut être, la
res sujets, couchés blessés ou morts sur la plaine. Et je ne m'y épargne pas plus que le moindre valet d'armée. Mais, quand vous avez marié votre fille sans dire gare, me forcer à fouiller le pays pour retrouver votre gendre, moi qui suis
e, ne purent s'empêcher, l'une de sourire, l'autre de rire imm
e notre infatigable dévouement, si c'est là ce que je dois rapporter à tous mes a
chez, c'est bien, gardez-les! A partir de ce moment, je n'en veux plus! Demeurez chez vous; je vous enverrai demain votre fils, le marquis de Coeuvres, qui pourtant est un honnête homme, et que j'aimais comme un frère, tant à cause de son mérite, que par amiti
u, car il voyait s'écrouler, ruinés à jamais, la fo
-moi passage. C'est rom
suffoqué par la h
emanda plus bas H
erai. Vous avez tenu votre parole, et vous voilà catholique; je
d'un amour passionné. Jurez-moi encore fidélité, en notre
rtiens à un autre ma?tre. Mai
ur cette parole
main, que le roi caressa
e roi; avant peu vous aurez de mes nouvelles. Mais comment ave
couvent, dit Gabrielle, deux coeurs génére
sé amené par Crillon, un beau ga
touffe de sureaux, la regardait de loin, immobil
re le regard de Gabrielle, e
moi-même, dit-il, si
-les bien
amical à Pontis dont le c
rance l'e?t peut-être embarrassée, vous ne partirez point sans pardonner à mon pauvre père. Hélas! il a été dur pour moi, mai
ers que le mari est plus ridicule. Mais je veux qu'il vous doive mon pardon, et que ce pardon nous profite. Laissons-lui croire j
oint faire de mal à ce pauvre disgracié, mon mari. Continuez à le
l est absent! s'écria le roi, j'ai
j'en suis innocente; que l
venir à la rencontre du roi, avait laissé quelques personne
d'être forcé de partir à jeun lor
é une collation pour Votre Majesté. Ai-je eu raison
ux sont plus sincères, les coeurs plus légers. Vous me ferez les honneurs de
Gabrielle, que j'aille
ez vite, car mes in
ne table sous le berceau, d'où Espérance et Pont
oine et le regarda d'un a
n m'aime et l'on me sert en cette maison! J'avais un trésor précieux,
e, voici ce que répondr
e odieux d'enlever une
d'enlever sa femme à un
par force, le
répliqua le roi en soupirant; mais
sté ne l'es
i rompre quelque jour
gue
pape, à plus forte raison pourrez-vous rompre l'union de madame Gab
est un mari, c'est-à-dir
est possible
ui-là re
sire? Moi je n
ra
, et si ce malheureux se présenta
le roi dans un élan de
votre vengeance, n'est-ce pas? C'est là une question de tyran. Mais j'ai pro
é, il remuait un formidable tr
en toujours le même! murmura le roi
it le moine, que M. le comte d'Auvergne attend vo
, que me veut-il? de
te, sire, car le voilà qu
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