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Journal d'un sous-officier, 1870

Chapter 10 No.10

Word Count: 1479    |    Released on: 04/12/2017

s préparaient la soupe sur les fourneaux improvisés le long des maisons. Elle fut vite absorbée, car le canon et la fusillade avaient t?t battu le rappel. Les Allemands, s

es sur la rive gauche de la Loire pour qu'elles pussent seconder les efforts du grand-duc de Mecklembourg; et le 1er corps

otre gauche. Le général de Roquebrune se dirigeait alors sur Cravant, et notre division recevait

mme de haute stature donnent une autorité singulière aux commandements qu'il articule d'une voix ferme, avec une énergie juvénile.

autrui quand soi-même on ne se sent pas sans reproche. Ma situation aurait sans doute été pénible, sans la présence de notre capitaine. Le sous-lieutenant Houssine e?t été heureux de me chercher chicane; mais il était gêné d'avoir à s'en prendre en même temps au sergent-major, à Villiot et à Laurier. Au surplus, M. Eynard n'était pas homme à enc

é de modérer. Le décor n'était point fait à la vérité pour réchauffer le coeur. Le sol était dur et glissant, la neige nous gla?ait, et l'idée d'être couché là pour ne plus se relever nous faisait malgré tout passer un frisson dans le dos. Une steppe blanche, à perte de vue. A peine si la silhouette des fermes et des villages tranchait sur cet horizon pale. Dans les hameaux que nous c?toyions, les jard

t fran?ais trouva, dans cette circonstance, l'occasion de s'exercer, malgré la gravité du moment. ?Ils seront bien gênés pour courir! disait l'un.-Parbleu, ajouta un autre, ils font déjà le pas gymnastique sur place. Vois donc!? Le fait est qu'ils tachaient de se réchauffer les pieds. ?Ils s

coups de battoirs précipités, se fit entendre vers l'ouest. Dans la brume de l'horizon se profila bient?t, tranchant sur la blancheur du terrain, un groupe irrégulier et mouvan

l'age, le vainqueur de Coulmiers tenait droite sa tête fine, aux moustaches effilées, aux sourcils froncés légèrement. Sauf ce dernier signe de perpétuelle réflexion, sa physionomie martiale respirait la confiance et le calme. La journée de la veille, les engagements du matin, justifiaient cet

avec l'air fatigué des aides de camp, surmenés nuit et jour. Ces jeunes têtes pales émergeaient à demi du col des

e vers son objectif, Cernay. L'ambition de tous, la préoccupation de chacun, est de ressembler à

ire aux artilleurs allemands. Une volée d'obus part des batteries braquées entre Cravant et Beaumont; ils bourdonnent au-dessus de nos têtes et vont tomber assez loin derrière nous. L'état-major se déplace, tant?t à droite, tant?t à gauche. Les projectiles le suivent, sans l'atteindre encore. Alors le colonel se dé

se combinaient avec une sorte de long mugissement ininterrompu, qui était le cinglement de l'air par tous les projectiles. A notre gauche nous apercevions un régiment de mobiles qui criblait de feux de salve les positions de Cravant. Une batterie, postée à notre droite, tirait aussi

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