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Journal d'un sous-officier, 1870

Chapter 5 No.5

Word Count: 2039    |    Released on: 04/12/2017

à jouer un r?le important. Le succès pouvait dépendre d'elle; mais, dans sa situation intermédiaire, il y avait un premier point à établir: il fallait

?plus vite que les aigles, plus courageux que les lions?, fut à son tour parvenu sur le théatre des opérations, il reprit évidemment autorité sur nous, et, ce qu'il faut peut-être regretter, c'est que des scrupules aient un instant suspendu son ardeur; c'est qu'il les ait communiqués au général Chanzy. ?J'ai fait mon possible, lui vint-il déclarer à huit heures du matin, pour venir promptement à votre s

re, je l'attendais personnellement comme une récompense. Il faut tout dire, ce récit ne pouvant avoir d'intérêt qu'à la condition d'être sincère comme une confession. Le matin du 2 décembre 18

agnai le bivouac après tous les autres fourriers. Le sous-lieutenant Houssine, l'ancien sous-officier à chevelure rouge et raide, m'accueillit en me reprochant ma lenteur. Quand, chargé, pour venir en aide à me

llais pouvoir m'exposer pour la noble cause, non. Je haussai les épaules sans plus hater le pas, et le sous-lieutenant

s, me furent ce jour-là salutaires. Ils m'enseignèrent à ronger mon frein: mais j'aspirais à me battre,

uelques nuages de fumée s'élevant lentement dans le ciel clair, voilà tout ce que nous pouvions distinguer. Le roulement ininterrompu du canon, qui grossissait par éclats, attestait l'intensité croissante de la lutte. Pendant ce temps, les autres troupes

et la maintenir en mettant l'esprit en suspens devant des tableaux où plane la crainte du drame qui se prépare, et en épargnant à la vue les détails terribles ou répugnants. Le spec

es caissons, se soutenaient mutuellement, de peur de tomber à chaque violente secousse que provoquaient les sillons de terre durcie. Puis une ligne rouge et bleue de fantassins ou toute bleue de mobiles ondulait sans désordre, offrant un front de tout jeunes visages, un peu pales, qui, pa

marche ininterrompue depuis Coulmiers. Les zouaves arrivaient seulement de Saint-Péravy; ils venaient de déposer leurs sacs à Patay. De Terminiers arriva vers eux, au galop de son cheval bai, un jeune capitaine du génie, au teint pale

nsi qu'ils l'étaient physiquement, ils allaient, vifs, alertes, avec un fourmillement de guêtres blanches et

le régiment, formé par compagnies en colonne serrée, arrêta un instant le flot qui sortait toujours de Patay. Il suivit presque la même

s mouvements, nous nous appliquions à les exécuter vivement, car l'heure était venue d'avoir une aveugle confiance dans ceux qui avaient mission de nous diriger. En effet, la voix du canon ne nous arrivait plus comme un sourd grondement: chaque coup détonait, di

l Chanzy avait désigné pour son quartier général. Tandis que, sans distinguer autre chose que le sillage aérien des obus, nous nou

endant la nuit du c?té d'Orgères, il avait jugé que la résistance serait sérieuse. Au lieu d'éparpiller ses forces, il avait concentré ses trois divisions, de manière qu'elles pussent pénétrer comme un coin dans le corps ennemi. Il avait chargé l

oire aussi noblement que son frère Edouard nous l'enseignait disertement à la Faculté de Toulouse. La 1re division-amiral Jauréguiberry,-celle qui avait enlevé si brillamment Villepio

mais sans répit, jusqu'à la nuit. Von der Thann, qui comprenait l'importance de cette position, envoya l'une après l'autre ses trois brigades pour renforcer ses premières troupes promptement décimées. L'amiral Jauréguiberry, tout en soutenant en deuxième ligne ce combat, dut faire tête, sur la gauche, aux troupes

en position à Terminiers.? Convaincu qu'il avait affaire à des forces de beaucoup supérieures aux siennes, le général Chanzy se décida à faire appel au secours du général de Sonis, malgré leur conversation du matin.-?Je montai à cheval, fort inquiet et très fatigué, a r

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